Revue culturelle N°41

Revue culturelle

41
15 - 06 - 22
Numéro accessible à tous
L'image de la semaine

"Doum Tak Tak Doum Tak", Mounira Al Sohl, 2020 -2021, Huile sur Toile.

Artiste multidisciplinaire, Mounira Al Solh aborde avec le dessin, la peinture, la broderie, la vidéo, la performance ou l’installation, les questions politiques et sociales liées aux conflits en Syrie et au Moyen-Orient. Elle est aujourd'hui en lice pour le prestigieux Artes Mundi Prize, le plus grand prix d'art contemporain du Royaume-Uni. L'artiste est née en 1978 à Beyrouth, elle réside actuellement entre les Pays-Bas et le Liban.

Lieu : Liban.

Mounira Al Sohl
Littérature
Maroc

« Du sang et de la mémoire. Vie et mort des musulmans d’Espagne » de Zakya Daoud.

Paru le 20 mai dernier par La Croisée des Chemins, le nouvel essai de Zakya Daoud est présenté à la Villa des arts de Rabat le 14 juin. L’ouvrage raconte l’histoire des musulmans d’Espagne, de l’an 711 à aujourd’hui.

Extrait de la 4e de couverture : « Cette histoire, à la fois proche et lointaine, est destinée à faire réfléchir sur les dangers des temps présents. Une modeste contribution à l’époque, un rappel que toutes les civilisations sont mortelles, que le rejet de l’autre conduit au néant, que tous les humains sont des bâtards et que le progrès c’est l’osmose, la mutation perpétuelle, ne serait ce que pour survivre et quoi qu’il en coûte… »

Zakya Daoud est écrivaine et journaliste, notamment pour « Jeune Afrique » ou encore le « Monde Diplomatique ». Elle fut la rédactrice en chef de la revue « Lamalif » (de 1966 à 1988). Elle est l’autrice de nombreux essais historiques – « La diaspora marocaine en Europe » (La Croisée des Chemins, Prix Grand Atlas 2011) -, et d’essais portant sur les questions féminines ou d’émigration – « Le Détroit de Gibraltar » (La Croisée des Chemins). Elle a également publié des biographies (Abdelkrim Khattabi, Hannibal, Abdallah Ibrahim, etc.).

Artisanat
Maroc

Paris : le Maroc à la Biennale Internationale Métiers d’Art et de Création au Grand Palais éphémère.

L’Afrique est le continent phare de cette 5e édition, avec des pièces uniques venues des 15 pays africains dont le Maroc et la Tunisie.

Pour cette première participation officielle à la biennale « Révélations » au Grand Palais Ephémère, le Maroc met en lumière huit créateurs d’exception, qui entreprennent de revisiter les savoir-faire ancestraux pour explorer de nouveaux possibles. La collection présentée commence sur le Banquet – une exposition internationale présentant les savoir-faire de différents pays – et se poursuit à travers un stand collectif trait-d’union entre les métiers d’art du Maroc d’hier et d’aujourd’hui.

Les créateurs :

  • Soumiya Jalal, spécialisée dans le tissage ;
  • Younès Serghini, artiste potier ;
  • Soufiane Zarib, tapis berbères ;
  • Hamza Kadiri, ébéniste  ;
  • Jamil Bennani, sculptures et meubles d’art
  • Maison Meftah, dinanderie ;
  • Ghislane Sahli, travail textile ;
  • Salima Chaoui et Kanza Ben Cherif, gravures.

Photo : tissages de Soumiya Jalal / Crédits : Révélations – Grand Palais.

Artisanat
Emirats Arabe Unis

Paris : les Émirats à la Biennale Internationale Métiers d’Art et de Création au Grand Palais éphémère.

Représentant pour la première fois le Moyen-Orient à la biennale Révélations, « House of Artisans » des Émirats arabes unis dévoile les pièces d’artistes reconnus et celles de talents émergents.

Pour cette première participation, l’espace des Emirats rend hommage à l’environnement naturel du pays ainsi qu’aux matières premières qu’il fournit à travers le regard singulier de jeunes designers émergents et d’artistes établis de la région. Les œuvres présentées sont inspirées de quatre paysages naturels et culturels : le désert, les oasis, la côte et les montagnes.

Ayisha Hassan Khansaheb, commissaire de l’exposition : « House of Artisans des Émirats Arabes Unis présente une sélection de pièces inspirées par les techniques d’artisanat traditionnel tel que le tissage Al Sadu tissage de la laine de mouton, du poil de chèvre et de chameau est utilisée pour fabriquer des tentes, des meubles et des accessoire pour se protéger de l’aridité du désert  ou la technique du Khoos, tressage conçu à partir de feuilles de palmier, la broderie Talli, l’artisanat maritime et la céramique ou encore la beauté des paysages naturels d’où sont issus ces métiers. »

Les créateurs :

  • Jawaher Al Khayyal, architecte d’intérieur.
  • Ayesha Hadhir, artiste contemporaine
  • Shaikha Al Ali, designer, fondatrice de Gasah Studio
  • Abdalla Al Mulla céramiste
  • Mohammed Al Suwaidi, fondateur d’ASATEER, maison spécialisée dans la fabrication d’accessoires en nacre et matières premières naturelles
  • Azza Alsharif, designer
  • Ghaya Bin Mesmar, graphiste.

Photo : créations de Jawaher Al Khayyal / Crédits compte Instagram @jawaher.alkhayyal

Cinéma
Egypte, Maroc, Palestine, Qatar, Syrie, Tunisie

Tétouan : le Festival du cinéma méditerranéen du 10 au 17 juin.

Cette 27e édition s’interroge sur le rapport du cinéma au numérique.Le programme propose deux colloques croisés :

  • « Le cinéma à l’ère du numérique Médium, art et discours critique » avec la participation de la cinéaste espagnole Neus Ballus, de la critique italienne Occitane Lacurie et des critiques marocains Mohamed Bakrim et Said Mezouari.
  • « Le patrimoine cinématographique à l’ère du numérique entre mémoire et oubli » avec la réalisatrice française Léa Morin, la réalisatrice marocaine Narjiss Nejjar, la chercheuse palestinienne Khadijeh Al-Habesheh, l’ancien directeur de la cinémathèque de Toulouse, le Français Franck Loiret, le réalisateur tunisien Mohamed Challouf et le Libanais, chercheur en cinéma, Naja Al Achkar.

Par ailleurs, sont aussi prévus :

  • une exposition rétrospective sur le festival mettant en lumière ses temps forts :
  • la présentation de deux ouvrages sur le cinéma : « La connaissance de l’image » du critique de cinéma et penseur Mohamed Noureddine Affaya, et « Fragments de mémoire cinématographique » de Saâd Chraïbi.

Les longs-métrages arabes de fiction en compétition :

  • « Abou Seddam » de Nadine Khan (Égypte)
  • « Algharib » d’Ameer Fakher Eddine (Syrie, Allemagne, Palestine, Qatar)
  • « Face à la mer » d’Ely Dagher (France, Liban, Belgique, USA, Qatar)
  • « Habiba » d’Hassan Benjelloun (Maroc)
  • « Gadeha, Une seconde vie » d’Anis Lassoued (Tunisie)
  • « Le monde après nous » de Louda Ben Salah (Tunisie)
  • « Salon Huda » d’Hany Abu-Assad (Palestine, Égypte, Pays-Bas, Qatar).

Les documentaires arabes en compétition :

  • « Beyrouth l’oeil du cyclone » de Mai Masri (Palestine)
  • « Iles » d’Ali Essafi (Maroc)
  • « Captains of Za’atari » d’Ali Al Arabi (Égypte)
  • « Pack d’été » de Salem Ballal (Maroc)
  • « Carte postale » d’Asmaa El Moudir (Maroc).
Musique
Maroc

Le Gnaoua Festival Tour continue à Marrakech.

Depuis 1998, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde œuvre à la valorisation de l’art Gnaoua, porteur de valeurs de tolérance  et d’ouverture. Après deux ans d’absence (Covid-19), le festival est de retour avec 12 concerts à Essaouira, 9 à Casablanca, 5 à  Rabat et 5 à Marrakech. Plus de 100 artistes y participent avec une riche palette d’instruments : kora, balafon, flûte, accordéon, saxophone, ribab, guitare, percussions, clavier et batterie.

Après ses débuts à Essaouira, les festivités se poursuivent à Marrakech au Megarama et au centre « Les Étoiles » de Jamaa El Fna, les 9 et 10 juin.

Au programme :

  • deux légendes marocaines de la tagnaouite, Abdelkebir Merchane et Mustapha Baqbou
  • la musicienne et chanteuse franco-marocaine Hindi Zahra
  • le saxophoniste haïtien Jowee Omicil
  • le sénégalais Cheikh Diallo avec sa kora et son clavier
  • Yaya Ouattara, percussionniste burkinabé
  • le guitariste sénégalais Hervé Samb
  • le batteur algérien Karim Ziad
  • le maâlem marocain Mohamed Kouyou
  • le maître gnaoua marocain Abderrazak El Hadir.

Le Gnaoua Festival Tour se poursuit à Casablanca, au Stade Mohammed V  et à l’Uzine, les 16, 17 et 19 juin. Il se terminera à Rabat, au Théâtre national  Mohammed V et à La Renaissance, les 23 et 24 juin. Plus d’informations sur www.festival-gnaoua.net

Photo : crédits « Aujourd’hui Maroc »

Projets culturels
Monde Arabe, Irak, Maroc

Casablanca : la Compagnie marocaine des œuvres et objets d’art célèbre sa 75ème vente aux enchères le 22 juin.

La vente met à l’honneur près de cinquante-deux œuvres dont des pièces majeures des artistes Farid Belkahia, Mohamed Melehi, Farid Belkahia et Mohammed Kacimi ; mais aussi André ElBaz, Ahmed Cherkaoui, Miloud Labied, Jacques Azéma, Charles Hossein Zenderoudi, Bernard Buffet, Edouard-Marcel Sandoz et Dia Azzawi.

Hicham Daoudi, président fondateur de la Compagnie : « La sélection d’œuvres permettra de mieux cerner les passerelles artistiques qui ont rapproché les aventures modernes du Maghreb et du Machrek au milieu des années 1970 mais également d’apprécier les recherches des artistes du Mouvement de Casablanca ».

Plus d’informations ici.

Photo : « Composition » de Chaïbia Tallal, 1969 / Crédits CMOOA.

ExpositionsPeinture
Maroc

Rabat : l’exposition « Immersion » à la galerie nationale Bab Rouah, de l’artiste Fouad Chardoudi.

L’exposition présente une quarantaine de peintures exprimant « les soubresauts de la vie et du monde », pour reprendre les mots de l’artiste originaire de Salé.

 

Patrimoine
Maroc

Redécouvrir Rabat : l’initiative patrimoniale du ministère de la culture auprès des collégiens.

La Fondation pour la sauvegarde du Patrimoine culturel de Rabat présidée par la Princesse Lalla Hasnaa a animé un atelier au profit des collégiens de Rabat dans le cadre de son programme « Je découvre mon patrimoine », mis en place en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale du préscolaire et des sports, le ministère de la jeunesse de la culture et de la communication et l’Unesco.

La Fondation indique que la première édition de ce programme a connu la participation de 3 720 élèves de 62 collèges de Rabat, Salé et Témara. Ces derniers ont découvert le patrimoine culturel de Rabat et notamment les huit sites de la ville, classés au patrimoine mondial de l’Unesco : les remparts et les portes Almohades, la Qasba des Oudaïa, la médina, le site archéologique du Chellah, le quartier Habous de Diour Jamaâ, la ville nouvelle, le jardin d’essais botaniques et la mosquée Hassan.

Arts plastiquesLittérature
Maroc

« La fragilité excessive de l’art », une nouvelle publication de Driss Kattir.

Le chercheur marocain en philosophie, Driss Kattir, vient de signer au 27ème Salon international de l’édition et du livre (SIEL) son nouveau livre, édité par Khoutout. L’ouvrage de 160 pages propose une étude sur les arts plastiques au Maroc, et en fait également la critique.

FestivalsMusique
Maroc

Le Festival L’Boulevard revient du 23 septembre au 2 octobre au stade R.U.C. de Casablanca.

Destinée aux artistes et aux formations marocaines (ou installés au Maroc), la compétition couvre trois catégories : Rock/ Metal, Rap/Hip Hop et Fusion/ Autres musiques actuelles. Depuis son lancement en 1999, près de 600 formations se sont produites sur la scène de L’Boulevard. L’appel aux candidatures est ouvert et il se termine le 15 juillet prochain.

ExpositionsPeinture
Maroc

Tanger : l’exposition « Renaissance » à la galerie Dar D’Art, de l’artiste Mostafa Maftah.

Du 17 juin au 30 août, l’artiste plasticien propose de découvrir ses toiles, composées de pigments naturels et de matières minérales à l’instar de la chaux ou de l’argile, qu’il applique en couches monochromes de couleurs primaires et complémentaires.

Photo : oeuvre de Mostafa Maftah / Crédits « Aujourd’hui Maroc ».

Cinéma
Egypte, Irak, Koweit, Maroc, Iran

Le scandale « Sayidat Al Jannah ».

Le Centre Cinématographique Marocain ne délivrera pas le visa d’exploitation au film « Sayidat Al Jannah » (La Dame du Paradis) du réalisateur australien d’origine égyptienne Eli King et de l’auteur anciennement koweïtien Yasser Al Habib. Le CCM interdit sa projection commerciale ou culturelle sur le territoire national. Le film a également été condamné par le Conseil supérieur des ouléma.Le CCM condamne le contenu du film, qu’il déclare contraire aux constantes du Royaume telles que définies dans la constitution.

Le long-métrage a provoqué de nombreuses polémiques à l’étranger et a également été interdit en Irak et en Iran. Parmi les points de discorde se trouvent :

  • la représentation du Prophète Mohammed, interdite par l’Islam sunnite, et celle de ses proches, notamment Ali ;
  • la double intrigue faisant le parallèle entre le meurtre de la mère d’un enfant irakien par l’É tat islamique et celle de Fatima, fille du prophète.
Cinéma
Monde Arabe

Geneva International Oriental Film Festival, du 13 au 19 juin.

Le FIFOG, dirigé par Tahar Houchi, se veut être le miroir cinématographique des pays de l’Est. Cette 17e édition se consacre à la liberté au féminin, et elle a pour présidente l’écrivaine libanaise Joumana Haddad.

Longs-métrages arabes de fiction :

  • « Habiba, un amour au confinement » d’Hassan Ben Jelloun (Maroc)
  • « Souad » d’Ayten Amin (Égypte)
  • « Argu » d’Omar Belkacemi (Algérie)
  • « Soula » de Salah Issad (Algérie)
  • « Amira » de Mohamed Diab (Égypte)
  • « Une histoire d’amour et de désir » de Leyla Bouzid (Tunisie)
  • « Najmat Al-Subh » de Joud Saïd (Syrie)

Retrouvez la programmation des courts-métrages ici, et celle des documentaires ici.

Hommages
Maroc

André Azoulay reçoit le prix « Award for lifetime service to Dialogue of cultures ».

Ce prix, décerné par le projet Aladdin lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale « Dialogue de Tanger », constitue une marque de reconnaissance à la contribution d’André Azoulay, Conseiller du roi, au rapprochement des cultures et à la promotion des valeurs de coexistence, de tolérance et du vivre-ensemble.

Photo : André Azoulay / Crédits 2M.

ArchitecturePatrimoine
Maroc

Fès : la Princesse Lalla Hasnaa inaugure « Dar Tazi ».

« Dar Tazi » est le siège de l’association Fès-Saiss pour le développement culturel, social et économique, ainsi que de la Fondation « Esprit de Fès ». Les travaux de réhabilitation de ce siège, fondé au début du 20ème siècle et bâti sur une superficie de 6708 m2, ont coûté 23 millions de dirhams et ont pris trois ans.

Photo : crédits 2M.

FestivalsMusique
Monde Arabe, Maroc

Fès : la Princesse Lalla Hasnaa préside la cérémonie d’ouverture du 26ème Festival de Fès des Musiques sacrées du monde.

La Princesse Lalla Hasnaa a présidé la cérémonie d’ouverture de la 26ème édition du festival, organisé sous le Haut Patronage du roi Mohammed VI. La 26e édition du festival se déroula du 9 au 12 juin 2022, et avait pour thème « L’Architecture et le Sacré ». La programmation célèbra la fin de la crise sanitaire avec des artistes venus de 15 pays :

  • Les Roohani Sisters, qui se produisent pour la première fois à l’étranger et comptent parmi les plus grandes interprètes du soufisme indien ;
  • Les Onikki Muqams d’Asie centrale ;
  • Le pianiste et compositeur Michaël Levinas, accompagné de la soprano Marion Grange, pour une performance autour des poèmes de Paul Celan ;
  • Le célèbre trompettiste libanais Ibrahim Maalouf ;
  • Les musiques balkaniques d’Haïdouti Orkestar ;

Retrouvez l’ensemble du programme ici.

Le Festival de Fès des musiques sacrées du monde inclut également, depuis 2001, un volet scientifique avec un forum. Cette année, celui-ci discutera de l’architecture comme cadre des croyances et des spiritualités, avec deux tables rondes :

  • «Espace et Modes de vie»
  • «Les Symboles du Sacré».

Créé en 1994 sous le haut patronage du roi Mohammed VI, le Festival des musiques sacrées du monde est organisé par la Fondation Esprit de Fès, en partenariat avec les universités Sidi Mohamed Ben Abdallah, Al Akhawayn et l’Université privée de Fès pour le développement de la formation aux métiers de la culture.

Projets culturels
Maroc

Vers une collaboration entre la Fondation Nationale des Musées et la commune de Casablanca

Le président de la FNM, Mehdi Qotbi, et la présidente du Conseil communal de Casablanca, Nabila Rmili, ont exploré les moyens de consolider leur collaboration dans le domaine de la culture et de la muséologie. Cette démarche collaborative a pour objectif de dynamiser la capitale économique du Royaume en la dotant de musées et d’espaces culturels. La FNM et la ville de Casablanca s’engagent à rendre l’art et la culture accessibles à tous, à travers une vision axée sur la proximité et l’échange.

Danse
Maroc

« Näss » en tournée au Maroc.

La Compagnie Massala joue au Maroc, du 28 mai et au 10 juin, le spectacle « Näss » (les gens). La tournée a été initiée par l’Institut français de Meknes. Le nom de l’œuvre est une référence au célèbre groupe « Nass El Ghiwane » qui a fait connaître la culture gnawa dans les années 1970.

Le spectacle rassemble sept danseurs de hip-hop, de la danse traditionnelle marocaine et du cirque contemporain. Fouad Boussouf est le chorégraphe et le directeur artistique du spectacle. Il explique avoir voulu mettre sur scène la musique du peuple, la rue arabe et la jeunesse marocaine.

Interprètes de « Näss » : Elias Ardoin, Sami Blond, Mathieu Bord, Maxime Cozic, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin.
Festivals
Maroc

Ouarzazate : Festival national des arts d’Ahwach du 10 au 12 juin.

Cette 10 édition, à l’initiative du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, a pour thème « L’art d’Ahwach, un patrimoine culturel et une civilisation ancestrale ».

Les mille et quelques artistes participants viennent des régions de Drâa-Tafilalet, Guelmim-Oued-Noun, Souss-Massa et Marrakech-Safi. Cette édition sera une occasion de rendre hommage à plusieurs figures des arts d’Ahwach, en reconnaissance de leur dévouement pour la préservation de ce patrimoine.

En parallèle du festival est également programmée une conférence sur « L’art d’Ahwach, un patrimoine culturel et une civilisation ancestrale », avec la participation d’experts et de chercheurs spécialisés dans ce domaine, ainsi que d’artistes.

Cette édition est organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, en partenariat avec la préfecture de la province d’Ouarzazate, le Conseil de la région de Drâa-Tafilalet, le Conseil régional du tourisme, le Conseil provincial et le Conseil communal.

Photo : crédits MAP.

CinémaFestivals
Maroc

Canada : clôture du Festival du film de l’Outaouais le 10 juin, dans la ville de Gatineau.

Le Maroc était l’invité d’honneur du festival, qui souhaitait marquer les 60 ans de relations diplomatiques entre le Maroc et le Canada.

En plus des projections de films marocains et des discussions programmées avec des réalisateurs et des comédiens du royaume (Nabil Ayouch, Maryam Touzani, …) le FFO consacra les journées du 4 et du 5 juin à la découverte de la culture marocaine.

Conjointement avec l’ambassade du Royaume et le Centre culturel marocain à Montréal, les organisateurs ont offert aux festivaliers une expérience culturelle marocaine. Une tente caidale a été dressée, dans laquelle il était possible de déguster du thé et des gâteaux marocains, de parcourir des ouvrages sur le Maroc, ou encore de se faire faire des tatouages au henné. Les festivaliers ont pu vivre aussi l’ambiance et l’atmosphère du souk et de la médina marocaine à travers plusieurs stands sous des chapiteaux exposant des produits du terroir.

Le festival, qui était présidé par la comédienne et réalisatrice canadienne Mariloup Wolfe, proposa au total plus de 75 films issus de 23 pays. Le programme est à retrouver ici.

Photo : crédits MAP.

ArchitectureProjets culturels
Maroc

Essaouira : le projet de la Cité des Arts et de la Culture relancé.

La réaffirmation de ce projet a eu lieu lors d’une rencontre à Essaouira entre le Conseiller du roi Mohammed VI et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, M. André Azoulay, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le gouverneur de la province d’Essaouira, Adil El Maliki, le président du conseil communal, Tarik Ottmani, le directeur général de la Société de Développement local « Essaouira Culture Arts et Patrimoine » et les membres du groupement des architectes marocains et brésiliens partenaires du projet.

Une Cité des Arts et de la Culture affirmerait le statut de carrefour interculturel de la ville d’Essaouira selon les autorités marocaines.

Photo : Essaouira, par Sonia-Fatima Chaoui.

Musique
Maroc

Musique gnaoua : le nouveau talent de la jeune Hind Ennaira.

À seulement 25 ans, la jeune femme originaire d’Essaouira a brillé au lancement du Gnaoua Festival Tour dans sa ville d’origine. Dans ce genre musical où la majorité des noms sont masculins, Hind Ennaira est une artiste autodidacte et l’une des rares jeunes femmes qui maîtrisent l’instrument du Guembri.

Théâtre
Algérie

Ain Témouchent, Festival du théâtre de marionnettes : la pièce « El Mahara » décroche le prix de la meilleure œuvre.

« El Mahara » de l’association « Erricha » (wilaya de Relizane) a remporté le prix de la meilleure représentation théâtrale complète au Festival culturel national de marionnettes.

Centré sur l’écologie et la pollution des mers,, la pièce remplissait les critères établis par le slogan de l’événement : « Théâtre de marionnettes, éducation et divertissement ».

Autres récompenses :

  • Prix de la meilleure mise en scène : la coopérative Djawhara (wilaya de Sidi Bel-Abbes) pour la pièce « El Amira wal Mordjana »
  • Prix du meilleur texte théâtral : ex-aequo « L’arbre planté » de la coopérative culturelle Tassili (Constantine) et « Le coq qui pleure » de la troupe « Le petit théâtre » (Blida).
  • Prix du jury : l’association culturelle Irathen (wilaya de Tizi Ouzou)
  • Meilleur marionnettiste : la troupe Essayad d’Ain Témouchent.

Photo : crédits El Watan.

Musique
Algérie

Clap de fin pour la 17e édition des « Andaloussiates El Djazaïr ».

La 17e édition de « Andaloussiates el Djazair », organisée sous le slogan « noubat el mahroussa durant la fête de l’Algérie » par l’Établissement Arts et Culture d’Alger, s’est déroulée du 19 mai au 10 juin.

La manifestation s’est terminée par un concert de musique andalouse animée par les associations « Maqam » de Constantine et « El Djazairia El Moussiliya » d’Alger. Plusieurs artistes de la musique andalouse ont également été honorés au cours de la soirée : Ismaïl Henni, Hassan Benchoubane, Mohamed Bastandji, Khereddine Bastandji et Sid Ahmed Serri.

Créée en 1995, l’association culturelle et musicale « Maqam » figure parmi les associations constantinoises de renommée dans l’art du Maalouf, qui œuvre à la préservation de ce patrimoine et à la formation des jeunes dans ce domaine. Quant à l’association « El Djazairia El Moussiliya », elle fut créée en 1930. Elle est une école artistique spécialisée dans la formation musicale.

Littérature
Algérie

Treize œuvres sélectionnées pour le grand prix Assia-Djebar du roman.

Treize romans dont cinq en arabe, trois en tamazight et cinq en français ont été sélectionnés par le jury présidé par l’académicien Abdelhamid Bourayouو sur un total de 29 romans retenus lors de la première sélection.

Les romans en langue arabe retenus sont :

  • « Fel Bida Kanet El Kalima » d’Amel Bouchareb (Édition Chihab)
  • « Mofiola Sani El Aflam n  4561 » de Zahra Kechaoui (Édition Mim)
  • « Tarhan » de Abdellah Kerroum (Édition Khayel)
  • « El Achikan El Khajoulen » de Ismail Ibrir (Édition Hibr)
  • « Nooubet El Ghariba » de Mohamed Lamine Ben Rabi (Édition Damma)

Les romans écrits en tamazight en lice :

  • « Tit d Yilled Ayen D-Qqarent Tewriqin » de Muhend Akli Salhi (Édition Imtidad)
  • « Icenga n Talsa » de Rachida Ben Sidhom Ould Hocine (Édition Achab)
  • « Tayri N Umettan » de Achour Ferrouch (Édition El Amel).

Les romans écrits en français sont :

  • « La scène de l’histoire » de Djawed Rostom Touati (Édition APIC)
  • « Le vent a dit son nom » de Mohamed Abdellah (Édition APIC)
  • « Meurs, tu vivras plus heureux » d’Ahmed Brahimi (Casbah)
  • « Le chevalier véridique » de Jean-Baptiste Evette (ANEP)
  • « La prodigieuse fortune » de Corinne Chevallier (Casbah).

On retrouve au sein du jury :

  • la critique et universitaire Amina Belaâla
  • la poétesse et traductrice Lamis Saidi
  • l’écrivain et journaliste Hamid Abdelkader
  • le romancier Abdelwahab Aissaoui
  • le chercheur et universitaire Abdelkrim Ouzeghla.

Les trois lauréats du meilleur roman seront annoncés le 30 juin prochain, jour de la naissance de la romancière et académicienne Assia Djebar.

ExpositionsPeinture
Algérie

Alger : exposition de Bachir Bencheikh à la galerie Mohamed-Racim.

Intitulée « Paysages de la Kabylie et sa splendeur », l’exposition donne à voir une trentaine de tableaux consacrés aux paysages algériens. L’artiste se concentre sur la vie paysanne avec des tableaux représentants différentes scènes de vie, partagées entre labourage, le pâturage, la collecte d’olives et les tâches domestiques. Organisée par l’Établissement Arts et culture, l’exposition est visible jusqu’au 28 juin prochain.

Photo : crédits Revéil d’Algérie.

Littérature
Algérie

Journée de l’artiste : remise du Prix Ali Maachi, pour une 16e édition.

La remise du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs, le Prix Ali Maachi, est l’un des plus importants prix littéraires en Algérie. La révélation des lauréats 2022 s’est faite à l’occasion de la Journée nationale de l’artiste, le 8 juin.

Les lauréats, sélectionnés parmi 717 candidats :

  • Catégorie poésie : l’artiste Rachid Dahmoune
  • Catégorie  meilleure interprétation théâtrale : Benchernine Idris,
  • Catégorie écriture dramatique : Gargoua Mohamed Jalal Eddine
  • Catégorie œuvres musicales : Bougherda Abdelwahab
  • Catégorie art de la danse et du chant : Hawat Yasmine
  • Catégorie arts plastiques : Tebaïbia Mohamed Saleh
  • Catégorie cinéma et audiovisuel : Haitham Ameur
  • Catégorie du roman : Sarah Mhideb.
Cinéma
Algérie

Le Conseiller auprès du président de la République chargé du cinéma et de l’audiovisuel, Ahmed Rachedi, demande un unique établissement de collecte du patrimoine audiovisuel de la Guerre de libération.

L’établissement sera chargé de la collecte des films et documentaires réalisés durant la guerre de libération et post-indépendance, auprès de plusieurs institutions en Algérie et à l’étranger. La déclaration du Conseiller a eu lieu au Forum de la mémoire, organisé par l’Association Mechaal Echahid et le quotidien « El Moudjahid », à l’occasion de la journée nationale de l’artiste (8 juin).

Céramique
Algérie

L’exposition du Palais des Raïs : « La céramique artistique : un artisanat, un art et un patrimoine ».

Cette manifestation est organisée à l’occasion de la Journée Nationale de l’Artiste par le Centre des Arts et de la Culture avec la participation de la Direction du Tourisme et de l’Artisanat de la wilaya d’Alger, et la Chambre de wilaya de l’Artisanat.

Arts décoratifs, arts de la table, ustensiles en poterie, … L’exposition présente le travail d’une vingtaine d’artistes, et elle vise à valoriser l’artisanat et à en démontrer la valeur touristique et patrimoniale. À voir jusqu’au 14 juin.

Photo : crédits APS.

Littérature
Algérie

Tizi-Ouzou : le prix de littérature amazigh est remporté par Rachida Bensidhoum.

Le prix de cette première édition du concours « Ungal » (Roman en tamazigh), dédiée à l’écrivain Belaïd Ath Ali, a été décerné à Rachida Bensidhoum, à la maison de la Culture Mouloud Mammeri. Choisie parmi onze lauréats, elle est l’autrice du roman « Ichenga Tulsa » (Les ennemis de l’humanité). La prochaine édition du concours sera dédiée à l’écrivain Rachid Aliche.

Artisanat
Algérie

Constantine : inauguration du salon national de la dinanderie.

Cette 16e édition se poursuit jusqu’au 16 juin dans les Allées Benboulaid. 25 exposants participent à la manifestation, dont 20 de Constantine.

CinémaProjets culturelsStartups
Algérie

Un mémorandum d’entente entre les ministères de l’Économie et de la Culture en faveur du cinéma.

Un mémorandum de coopération dans le domaine cinématographique a été signé entre le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up et le ministère de la Culture et des Arts.Le mémorandum souhaite :

  • permettre aux jeunes de réaliser des projets culturels, notamment dans le domaine cinématographique, en les accompagnant et en les formant ;
  • renforcer la présence des startups dans le domaine culturel.

Photo : le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El-Mahdi Walid, et la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji / Crédits APS.

Cinéma
Tunisie

Majdi Smiri remporte le prix du meilleur scénario au Festival International du film à Amsterdam.

Le réalisateur tunisien gagne le  Septimius Awards pour son film « Mardi 12 ». Le film met à l’affiche l’acteur syrien Bassem Yakhour et la star égyptienne Nelly Karim. Il raconte l’histoire de trois athlètes qui luttent pour réaliser leurs rêves.

Majdi Smiri commence sa carrière en tant que rappeur avant de faire ses premiers pas dans le 7e art comme acteur, aux côtés de Nouri Bouzid, dans « Making off » (2006). Il a réalisé plusieurs séries télévisées tunisiennes dont « Bolis » (2015 – 2017).

Sport
Tunisie

Ahmed Jaziri assure sa qualification aux Mondiaux 2022.

L’athlète tunisien Ahmed Jaziri a assuré sa qualification aux Mondiaux d’athlétisme seniors prévus à Eugene, aux États-Unis, du 15 au 24 juillet prochains, après avoir remporté samedi la finale du 3000 mètres steeple.

CinémaFestivals
Monde Arabe, Tunisie

Kélibia : la 35e édition du Festival international du film amateur de Kélibia (FIFAK) se tient du 13 au 20 août.

Organisée par la Fédération tunisienne des Cinéastes amateurs (FTCA), la 35e édition du festival accueillera près de 1 500 cinéphiles et 500 cinéastes amateurs et étudiants en cinéma. Ces derniers présenteront  leurs courts-métrages et échangeront avec des professionnels régionaux et internationaux.

Outre les compétitions nationales et internationales (amateurs, indépendants et écoles de cinéma), le programme de l’édition 2022 prévoit des séances spéciales dédiées à un cinéma ou à un pays, avec des films pour les enfants (courts et longs-métrages), des ateliers, des colloques animés par des spécialistes et universitaires, et des débats autour des films en compétition.

Six prix seront décernés dans le cadre de la compétition internationale : le Grand Prix (Faucon d’Or), le Prix Spécial du Jury, les prix du Meilleur film fiction, du Meilleur film documentaire et du Meilleur film animation/expérimental, sans oublier les Mentions spéciales. Un prix de la Meilleure photo (300 DT) sera remis dans le cadre de la Compétition photo et un prix de la Meilleure exposition, organisée par la FTCA, sera également décerné.

Cinéma
Tunisie

Hammamet : Palmarès de la première édition du Master international Film Festival.

Cette première édition s’est tenue du 4 au 11 juin à Hammamet, près de Nabeul. Le festival, présidé par le cinéaste Mokhtar Ladjimi, a réuni les films primés ou sélectionnés dans des festivals importants. 76 films issus de 21 pays ont participé à la compétition. Voici le palmarès arabe final :

Courts-métrages :

  • « Une journée ordinaire » d’Anas Zawahri (Syrie), et le Galion d’or a été remporté par le film turc « Les criminels » de Serhat Karaaslan.

Longs-métrages documentaires :

  • Prix du jury : « Marin des montagnes » de Karim Aïnouz (Algérie – Brésil) ; et le Galion d’or a été gagné par « Radiograph of a family » de  Firouzeh Khosrovani (Iran).

Longs-métrages de fiction:

  • Mention special du jury : « Beiruth hold’em » de Michel Kammoun (Liban) ;
  • Prix de la meilleure mise en scène « Barra al manhaj » d’Amr Salama (Égypte)
  • Mention spéciale du jury : « Communion » de Néjib Belkadhi (Tunisie).

Le programme proposait aussi des master-classes animées par différents cinéastes sont également prévues. Parmi les invités du festival Naceur Khemir, Yamina Ben Guigui et autres professionnels étrangers parmi les membres des jurys dont Mamhmoud Hemida (Égypte), Mohamed Maghraoui (Tunisie) et Najoua Najjar (Palestine).

Extrait du communiqué du festival : « Une édition fondatrice qui a le double rôle de promouvoir davantage la destination Tunisie et son environnement multiculturel et cinématographique et en tant que destination touristique de choix, le lieu choisi, la Médina Yasmine Hammamet, étant le plus indiqué pour allier culture et tourisme, devenant ainsi la Médina de la Culture ».

Festivals
Tunisie

Tunis : le premier festival féministe à la Cité de la culture du 12 au 14 juin.

« Échos Féministes » (Asdaa Nissouia) est un festival artistique féministe, le premier du genre, créé par l’ONG féministe du même nom. Il est organisé en collaboration avec l’ambassade de France en Tunisie, l’Institut français de Tunisie et l’ONU Femmes Tunisie.

Spectacles de théâtre et de musique sont au programme de ce festival annuel dont l’objectif reste la lutte contre les stéréotypes et les violences basés sur le genre. Différentes master classes et rencontres permettent de réfléchir à la place des femmes dans la société moderne et dans le domaine artistique.

Le programme complet du festival  :

Dimanche 12 juin

  • 18h00 : Mise en scène Hela Ayed, « Les mouvements de libération des femmes victimes de violence »
  • 18h20 : Présentation de l’étude Ena Zeda : « Les mouvements des femmes victimes de violence : The Story »
  • 19h40 : Pièce de théâtre « La Dernière » de Wafa Tabboubi
  • 22h00 : Spectacle musical du groupe Philia.

Lundi 13 juin

  • 18h00 : Master class sur « Le traitement des violences basées sur le genre dans le cinéma »
  • 19h45 : Projection de « Love in Galilee », un court-métrage de Nader Chalhoub & Layla Menhem (Liban), ainsi que de « Shall i Compare You to a Summer’s Day? », un long-métrage de Mohammad Shawky Hassan (Égypte)
  • 22h00 : La Fabrique x FeMNA.

Mardi 14 juin

  • 18h00 : Master class sur « Les violences et stéréotypes basés sur le genre dans les médias »
  • 20h00 : Pièce de théâtre « Club de Chant » de Cyrine Gannoun et Rym Haddad
  • 23h00 : spectacle Steps de Mohamed Aissaoui.
Littérature
Tunisie

Tunis : « L’olivier dans la pensée et la culture », une rencontre de l’Alliance française.

Organisé en partenariat avec l’association Tazammourt, la rencontre est un dialogue entre la musique, le chant, la poésie et la photographie. La rencontre se centre autour de l’ouvrage « L’olivier dans la pensée et la littérature », préfacé par le Dr Imed Ben Salah. Le programme propose :

  • une exposition photographique sur les oliviers séculaires de Tunisie
  • des performances musicales jouées et interprétées par l’artiste Hicham Ktari
  • des lectures de poèmes en arabe du poète Mourad El Thabti
  • des lectures de poèmes en français par la poétesse Hend Abdelkafi.
Arts plastiques
Tunisie

Le Grand prix de la Ville de Tunis pour les arts plastiques 2022 est attribué à Samir Triki.

L’artiste plasticien Samir Triki a remporté le Grand prix de la Ville de Tunis pour les arts plastiques pour l’année 2022, une récompense de 10 000 dinars qui a été initiée en 2019.

Organisée par la mairie de la ville de Tunis, l’annonce du lauréat a eu lieu à l’espace culturel municipal Sainte Croix à la Medina de Tunis abritant l’exposition annuelle du Grand prix de la Ville de Tunis pour les arts plastiques. 153 artistes plasticiens ont participé à cette exposition dont le vernissage a été marqué par la présence de Souad Abderrahim, maire de la ville de Tunis, et Jamil Zayeni, délégué régional aux affaires culturelles de Tunis qui représentait la ministre des Affaires culturelles. L’exposition est ouverte au public jusqu’au 31 juillet 2022.

L’artiste plasticien Samir Triki succède au sculpteur Mourad Ben Brika, lauréat du Grand prix des arts plastiques de la ville de Tunis de 2021. Les œuvres primées deviendront la propriété de la Mairie de Tunis.

Arts plastiquesFestivals
Tunisie

Sidi Bou Saïd : La Land Art jusqu’au 12 juin.

La première édition de La Land Art se tient dans différents espaces ouverts et fermés de Sidi Bou Saïd. Des expositions à ciel ouvert, de la musique et des rencontres sont au programme des trois jours de festivités.

Né dans les années 60 aux États-Unis, le Land Art est une tendance de l’art contemporain qui mise sur l’installation artistique en dehors des espaces cloisonnés et conventionnels pour faire corps avec la nature. L’association Esprit libre de Sana Bennani lance le concept en Tunisie, et l’événement a été inauguré  en présence des ministres de l’environnement, des affaires culturelles, et des maires de Sidi Bou Saïd, de Carthage et de la Goulette.

Les artistes femmes ont été majoritaires (Sonya Lakhoua, Achraf Ben Zoubir, Alya Khelifi, Sihem Berrich, Chiraz Belfekih, Mariem Kallel, Donia Ben Osman, …). Les participants venaient de Djerba (Philippe Gorin, Isabela Canet, Philippe Leten, Neila Ziadi), de Paris (Skander Guetari), d’Italie (Luigi Maria de Rubeis et Girolamo Palmizi) et d’autres pays méditerranéens.

Les lauréats du festival :

  • Le Grand Prix de l’Art est décerné à l’artiste Girolamo Palmizi pour son œuvre « La Piccola Sicila », en hommage pour la Tunisie.
  • Le Prix international de l’Artiste est remis à Jamel Chaouki Mahdaoui (Tunisie), Luigi Maria De Rubeis (Italie), Hamadi Ben Neya (Tunisie) et Lena Gabsena (Géorgie).
  • Deux mentions d’honneur ont été décernées respectivement à Mohamed Khalil Cherif pour son soutien inconditionnel à l’action culturelle de Sidi Bou Said et à Ahmed Jalel Bennani pour sa collaboration à la réussite du festival.
MusiqueProjets culturels
Tunisie

Sommer Jazz 2022 : Résidence de musique à Dar Sebastien Hammamet.

Dans le cadre de la programmation culturelle estivale du Goethe-Institut de Tunis est organisée  « Sommer Jazz », une résidence musicale qui se conclura par une tournée à Tunis fin juin.

Si ce projet est né de la volonté commune de Reiner Witzel (saxophoniste allemand) et Wassim Benrhouma (contre bassiste, bassiste tunisien) de se retrouver sur scène en 2013, cette année, le Goethe-Institut Tunis invite le saxophoniste allemand Reiner Witzel, pour rejoindre le trio de musiciens tunisiens composé de Wassim Benrhouma (basse, contrebasse), Hedi Fahem (guitare) et Mohamed Khachnaoui (batterie).

Ces derniers seront en résidence du 14 au 17 juin, à Dar Sebastien (Hammamet), pour créer une oeuvre originale.

Musique
Liban

La Fête de la Musique à Beyrouth : tous au Sporting Club !

La 22e édition de la Fête de la musique libanaise est organisée par l’Institut français avec le soutien du ministère de la Culture et la participation de nombreux partenaires. Le programme prévu s’étale du 17 au 25 juin, dans plusieurs régions du Pays du Cèdre, avec 18 concerts prévus dans 13 lieux historiques.

Cette décentralisation de la fête donnera l’opportunité aux habitants de nombreux villages et villes du Liban de profiter de concerts gratuits et de découvrir les nombreux potentiels musicaux qui existent en région pour toutes les générations. Le patrimoine libanais sera au cœur de cette 22e édition.

Le 21 juin à Beyrouth, une programmation spéciale a lieu au Sporting Club dès 19h. On y retrouvera les artistes suivants : Frida, Jocelyn Mienniel, Chassol et Charbel Haber.

Retrouvez la programmation complète ici.

Musique
Liban

« Capacity to Love », le nouvel album d’Ibrahim Maalouf.

Le 25 juin prochain, dans les arènes d’Arles au sud de la France et dans le cadre du festival « Les Escales du cargo », le trompettiste pop débutera la tournée de son nouvel album, célébrant le métissage et l’acceptation des différences dans une société où se développe l’intolérance.

Ibrahim Maalouf continuera par la suite de produire sa nouvelle création, « Capacity to Love », aux festivals de Montreux (Suisse) et au North Sea Jazz (Pays-Bas), avant le Canada et les États-Unis à l’automne.

Musique
Liban

M et sa « Rêvalité »

Trois ans après la sortie de « Lettre Infinie », -M- est de retour avec « Rêvalité », son nouvel album sorti le 3 juin 2022. Sans rivalité entre le Rêve (symbolisé par le bleu dans le clip vidéo) et la Réalité (le rouge), tout l’album tourne autour de l’idée d’une reconnexion (le violet) entre deux mondes à priori opposés. Accompagné de Gail Ann Dorsey (musicienne de David Bowie et de Lenny Kravitz ), -M- nous invite à vivre ce rêve en réalité.

Théâtre
Liban

Paris : « 72 vierges » de Mehdi-Georges Lahlou.

Au Théâtre 14, Mehdi-Georges Lahlou continue de détourner les références culturelles, religieuses et morales avec « 72 vierges », mythe de ces femmes offertes en récompense aux martyrs. Mehdi-Georges Lahlou propose une série d’oeuvres performatives mettant en scène des créatures célestes, les « houris ». 

Ce terme s’inspire de celui utilisé par le dramaturge marocain Youness Anzane, qui faisait alors référence aux vierges promises, mais pouvant également signifier « aux grands yeux noirs » ou « fruit ». À partir des différentes interprétations de « houri » et du mythe religieux des 72 vierges, Mehdi-Georges Lahlou imagine une salle d’attente où patientent quatre jeunes filles.

Avant le Théâtre 14, « 72 vierges » a été produit au Centre dramatique national de Rouen, et au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Mise en scène, texte et installation par Mehdi-Georges Lahlou, avec Pearl Manifold, Hala Omran, Ghita Serraj et Tamara Saade. Fond sonore créé par le rappeur palestinien né au Liban, Osloob.

Photo : les actrices Hala Omran (première à gauche), Tamara Saadé (assise devant), Ghita Serraj et Pearl Manifold / Crédits « L’Orient-le-Jour ».

Danse
Liban

Beyrouth : retour sur le championnat de Pôle Dance du 29 mai.

Projekt, le club beyrouthin de Jal el-Dib, a organisé avec la communauté Pole Fit Lebanon le premier championnat de pole dance du pays.

Si Laura Ayoub, à la tête de la communauté Pole Fit Lebanon, ne donnait qu’un unique cours par semaine dans le quartier de Mar Mikhaël il y a quelques années, aujourd’hui ils sont six formateurs et proposent des ateliers et des cours privés dans plusieurs salles de la capitale. Ceci montre la démocratisation de ce sport, autrefois encore mal perçu.

La compétition du championnat se divisait en trois catégories :

  • les juniors regroupant tous les danseurs de moins de 18 ans ;
  • les amateurs, qui s’entraînent depuis deux ans ou moins ;
  • les semi-pros.

Chaque niveau a concouru dans plusieurs sous-catégories dont le « pole art », le « pole drama » et le « pole prov » (provocateur).

Photo : crédits « L’Orient-le-Jour ».

CinémaFestivals
Monde Arabe, Jordanie, Liban

Ayam Beirut Al Cinema’iya : la programmation des Beirut Cinema Days 2022.

Ayam Beirut Al Cinema’iya (Journées du cinéma de Beyrouth) est un festival bi-annuel du film arabe. Depuis 1999, il défend un cinéma original, indépendant, qui encourage les nouveaux talents et valorise les histoires arabes racontées par des artistes arabes. La 11ème édition du festival a lieu du 10 au 19 juin 2022.

Le festival se déroule dans des lieux répartis dans tout le Liban, et également en ligne sur AFLAMUNA tout au long du mois de juin.

Le festival s’ouvre avec « Farha » de Darin J. Sallam (Jordanie) qui a récemment remporté le « Jury Award » pour le « Best Feature Film » au Festival du film arabe Malmö en Suède. Il se terminera avec le long-métrage « La mer devant nous » d’Ely Dagher (Liban).

Retrouvez le programme complet ici.

Est également prévu le 19 juin, au Théâtre Al Madina, un concert de Rima Khcheich, qui interprétera de célèbres titres des divas égyptiennes Leila Murad, Hoda Sultan, Sabah, Shadia, and Souad Hosni.

A voir aussi, l’exposition « In this Place: Reels of Beirut ». Du 11 juin au 20 juillet au Mina Image Centre de Beyrouth est organisé la projection de cinq courts-métrages constitués d’un montage réalisé à partir de cinquante scènes libanaises, arabes et étrangères, ou encore de films de fiction réalisés entre 1935 et 1975. Le projet a été réalisé en collaboration avec la Fondation Arabe pour l’Image et avec le soutien de l’Ambassade de Suisse au Liban et en Syrie.

Enfin, le 18 juin à Dar El Nimer (Hamra) est organisé un panel intitulé « How do we move forward », avec Nayla Geagea, Ghassan Halawani, Ghassan Moukheiber, Assaad Chaftari et Dr Joyce Nassar. La discussion porte autour des initiatives de guérison pour les survivants d’événements post-traumatiques, mais également pour les générations suivantes ayant héritées de ces traumas.

Mode
Liban

Nineteen Fifty, la marque vrombissante de Christian Tambeh.

Christian Tambeh décide de créer une ligne locale de prêt-à-porter de luxe, à une époque où les produits importés sont inabordables sur le marché libanais.

Son label est dédié à la formule 1, et le nom de sa marque rappelle l’année du premier championnat du monde des pilotes automobiles. Il lance sa ligne de vêtements le 16 juin 2021.

Christian Tambeh : « L’idée de Nineteen Fifty est d’accompagner et de véhiculer une culture dans laquelle se retrouvent tous les passionnés de voitures, de motos et de sport automobile sur un marché qui ne répond pas, ou très peu, à leurs attentes. Et nous avons été surpris par l’enthousiasme qui a accueilli le lancement. Forts de cette réponse, nous avons récemment lancé une collection capsule pour femme. »

L’e-shop est accompagné d’un blog qui partage les interviews de passionnés de course automobile : Abdo Feghali, Assaad Raphaël, …

Site : www.nineteenfiftyworld.com

ExpositionsPhotographie
Liban

Beyrouth : prolongation de « Trial & Error », l’exposition personnelle de Yasmina Hilal

La première exposition personnelle de Yasmina Hilal, « Trial & Error », présente ses premiers collages à grande échelle basés sur sa combinaison caractéristique de techniques alternatives avec la photographie analogique et une série de 10 nouveaux collages sur papier acétate.

Yasmina Hilal : « Mon processus commence par photographier intimement mes sujets sur film. Chaque film est traité et numérisé du début à la fin. À partir de là, tout est essai et erreur en matière de collage. Je commence à utiliser différentes techniques sur mes tirages comme couper, coudre ou assembler sans jamais compter sur la manipulation numérique. Cela me prend généralement un certain temps et je ne produis pas en masse. Je me concentre à chaque fois sur différentes techniques, l’agrafage, l’utilisation d’encre, l’impression sur différents types de papier, papier acétate, papier parchemin etc. Tout dépend des textures pour moi. Les textures et les couches sont importantes dans mon travail. »

Photographe indépendante, Yasmina Hilal a notamment travaillé pour L’Orient Le Jour, Dazed, Harper’s Bazaar Arabia, Fashion Trust Arabia, NPR, Highsnobiety ou encore Vice Arabia.

Photo : « Luminous », 2022, Yasmina Hilal / Compte instagram @zalfahalabi.artgallery.

Arts plastiquesExpositions
Liban

Zürich : « Home is where the chandelier hangs » de Zena Assi.

L’exposition personnelle de l’artiste se poursuit jusqu’au 16 juillet prochain à la Galerie et Edition Stephan Witschi. Elle présente le travail éclectique de Zena Assi, avec des peintures, des collages, des céramiques et un film. Il s’agit de la première exposition personnelle de l’artiste en Suisse.

Le travail de Zena Assi raconte les relations, les conflits entre l’individu et son environnement spatial. Elle utilise différents supports et médiums pour documenter et explorer les changements culturels et sociaux. Elle tente de rendre compte de l’empreinte de notre environnement urbain contemporain ainsi que de l’impact des idéologies et tendances politiques de notre société.

Zena Assi vit et travaille à Londres depuis 2014. Elle est diplômée avec mention de l’Académie Libanaise des Beaux Arts. Ses œuvres sont présentées à plusieurs reprises dans diverses maisons de vente aux enchères internationales (Christie’s, Sotheby’s, Bonhams et Phillips) et nombre de ses pièces font partie de collections publiques et privées (Académie Libanaise des beaux Arts à Beyrouth, Barjeel Art Foundation à Sharjah et Institut du Monde Arabe à Paris).

Photo : oeuvre de Zena Assi / Crédits Galerie & Edition Stephan Witschi.

Arts plastiquesExpositions
Liban

Beyrouth : Hoda Baalbaki et « Journey of a Cosmic Citizen ».

La galerie Art on 56th accueille l’exposition d’Hoda Baalbaki jusqu’au 9 juillet prochain.

Dans ses toiles très pigmentées, l’artiste explore le thème de l’autoréflexion à travers l’expression de la beauté, canalisant sa créativité afin de représenter des scènes enracinées à la croisée de la mémoire et de l’imaginaire.
Hoda a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives au Liban et au Moyen-Orient. Elle est membre du « Syndicat des Artistes Plasticiens Libanais » et a remporté le premier prix de l’Association des Diplômés Hariri pendant deux années consécutives en 2002 et 2003.

Photo : oeuvre d’Hoda Baalbaki / Crédits Art on 56th Gallery.

Cinéma
Liban

Paris : le Festival des Fantasmes au Grand Rex, du 10 au 12 juin.

Lancé en juin 2021, le Festival des Fantasmes s’organise pour la première fois physiquement, à Paris, pour permettre à un plus grand nombre de personnes de découvrir ou redécouvrir cet univers, mais également aux cinéastes, producteurs et festivaliers d’échanger sur leur film.

Les films libanais dans la catégorie « Fantasmes Queer » :

  • « Bellydance Vogue » de Hadi Moussally
  • « Rupture Divine » de Malak Mroueh
  • « Courage » de Malak Mroueh
Expositions
Arabie Saoudite, Maroc

L’exposition itinérante au Maroc présentant la vie du Prophète et l’histoire de l’Islam.

Le musée de la biographie du Prophète et de la civilisation islamique à Médine, lancé l’année dernière sous la supervision de la Ligue islamique mondiale, s’apprête à débuter une exposition itinérante au Maroc présentant la vie du Prophète et l’histoire de l’Islam.

La première édition de l’exposition s’ouvrira aux invités le 25 juillet au siège de l’Organisation islamique mondiale pour l’éducation, les sciences et la culture à Rabat. L’exposition itinérante utilisera les technologies les plus récentes et les techniques d’affichage pour documenter la biographie du Prophète et la civilisation islamique aux visiteurs musulmans et non-musulmans. Elle sera présentée en arabe, en anglais et en français et comportera 10 sections faisant appel à des technologies telles que l’imagerie holographique, la réalité virtuelle et augmentée, les affichages 3D interactifs, les stéréoscopies et les panoramas éducatifs.

Musique
Algérie

Paris : DJ Snake au Parc des Princes.

DJ Snake, de son vrai nom William Grigahcine, n’était pas retourné au Parc des Princes depuis dix ans, lui qui est un fervent supporter de l’équipe Paris-Saint-Germain.

« Turn down for what », « Lean on », « Taki taki »… Pendant plus de deux heures, DJ Snake a proposé ses titres les plus populaires, entre jeux de lumières et feux d’artifice, sans oublier son titre « Disco Maghreb » dont le clip tourné en Algérie est devenu viral avec plus de 20 millions de vues sur YouTube à peine douze jours après sa diffusion.

D’autres têtes d’affiche se sont jointes à l’événement : Cheb Khaled, Omar Sy, David Guetta et Stromae.

CinémaFestivals
Arabie Saoudite

Le Festival du film saoudien tire sa révérence à Dharan.

Largement médiatisé, cette 8e édition a en grande partie été diffusée sur YouTube et partagée sur les pages du festival sur les réseaux sociaux.

Le film saoudien « Quareer » – une anthologie en cinq vignettes, chacune réalisée par une femme différente dans le cadre de leur projet de fin d’études – est le vainqueur du festival.

Chaque histoire racontée est celle de femmes saoudiennes ayant connu le royaume avant la mise en œuvre de politiques émancipatrices. Les cinq héroïnes, Raghid al-Nahdi, Norah Almowald, Ruba Khafagi, Fatma Alhazmi et Nour Alamir, ont battu des records en remportant quatre prix: celui du meilleur long-métrage, de la meilleure interprétation, de la meilleure photographie, ainsi que le prix du jury. Elles ont reçu les palmes d’or, assorties d’un prix en espèces pour chaque victoire.

Le cinéaste et producteur irakien basé au Royaume-Uni Koutaiba Al-Jabani (« Leaving Bagdad ») a présidé le jury principal, qui comprenait également l’acteur et écrivain saoudien-canadien Aixa Kay (« Jasmine Road ») et le cinéaste égyptien Ahmed Fawzi Saleh (« Poisonous Roses »).

Le Festival du film saoudien a été fondé par son directeur artistique pionnier Ahmed Al-Mulla en 2008, alors que le cinéma était encore interdit en Arabie pour des raisons liées à la religion, et n’avait lieu que par intermittence. L’événement est désormais organisé par la Dammam Culture and Arts Society en partenariat avec le King Abdulaziz Center for World Culture (Ithra) en collaboration avec la Saudi Cinema Association avec le soutien de la Saudi Film Commission et du tout nouveau Red Sea Film Festival.

Arts Digitaux
Arabie Saoudite

Gamers8 se déroulera pendant huit semaines cet été à Riyad.

Il s’agit du plus grand événement mondial d’e-sport et de jeux. Gamers8 se tiendra sur un site ultramoderne construit à cet effet à Riyadh Boulevard City du 14 juillet au 8 septembre, avec la participation de certains des meilleurs joueurs du monde.

Organisé sous le thème « Gamers8: Your Portal to the Next World », l’événement propose, en plus des compétitions, des festivals, des concerts, des spectacles et d’autres événements. Les concerts débuteront le 14 juillet et se poursuivront jusqu’au 1er septembre.

Organisé par la Fédération saoudienne d’e-sport, Gamers8 se focalisera sur quatre piliers principaux: l’e-sport professionnel, les festivals, la musique, et «The Next World Summit», une conférence sur l’e-sport et les jeux vidéo qui réunira des leaders du secteur et des experts du monde entier. Six prix seront décernés, et la cagnotte totale est de 15 millions de dollars.

Cinéma
Algérie

Sofia Boutella sera dans la prochaine série de Netflix « Cabinet of Curiosities » de Guillaume del Toro.

L’actrice originaire d’Alger sera également à l’affiche du film d’horreur Cuckoo, réalisé par Tilman Singer, aux côtés de John Malkovich, de Gemma Chan et de la star d’Euphoria, Hunter Schafer.

Artisanat
Arabie Saoudite

Souk al-Sabt au Jeddah Season 2022 : le lieu de la création de demain.

La Promenade des arts, une des neuf zones du festival Jeddah Season, organise désormais le Souk al-Sabt tous les samedis afin de donner la possibilité aux artistes et aux autres créateurs de présenter leurs œuvres.

Les entreprises locales sont invitées à participer en vendant leurs produits artisanaux, leurs créations et même des aliments faits maison, permettant aux visiteurs de découvrir ces produits au-delà des limites du monde numérique.

Les personnes intéressées peuvent postuler sur la plate-forme Matloob, qui répertorie les opportunités disponibles dans tous les événements de Saudi Seasons.

Mode
Maroc

Une première édition pour la Maroc Fashion Week, du 2 au 4 juin à Marrakech.

Dix-huit créateurs venus d’Europe, du Moyen-Orient et du Maroc ont présenté leurs collections de prêt-à-porter et de haute couture aux nombreux convives dans les jardins de l’hôtel Mandarin Oriental.

Les créateurs : Amor Guellil (Algérie), Khadidja Chraïbi (Maroc-Espagne), Jikta Klett (Tchéquie), Hind Tahiri (Dubaï), Zineb Hazim (Italie-Maroc), Nun (Maroc), Zor (Maroc), Zineb Hazimi (Italie), Diamant Noir Jewels (Maroc), Rena (Espagne-Maroc), Gemy Maalouf (Liban), Addy van den Krommenacker (Hollande), Wafaa Idrissi (Maroc), Renata (Maroc), Zeynep Erdogan et Tophills (Turquie), Serhat Çargritekin (Turquie), Calamain (Maroc) et Salma Lazrak (Maroc).

Cinéma
Arabie Saoudite

Riyad lance son premier Festival du film européen, du 15 au 22 juin.

Organisé par la délégation de l’Union Européenne à Riyad en coopération avec les ambassades des États membres de l’UE et Arabia Pictures Group, ce festival vise à favoriser les échanges culturels et à renforcer une compréhension mutuelle entre Saoudiens et Européens.

Prévu au centre commercial The Esplanade, le festival projettera 14 films dont certains d’Espagne, d’Allemagne et de France.

Mode
Algérie

La chanteuse franco-algérienne Lolo Zouaï a été dévoilée comme l’une des stars de la campagne automne-hiver 2022 de la maison de couture française Kenzo.

La jeune femme enchaîne les succès. Après avoir sorti son single « Give me a Kiss » en avril, elle a également fait la première partie de la superstar Dua Lipa pendant sa tournée « Future Nostalgia ». Devenant l’égérie de Kenzo, Lolo Zouaï ajoute une nouvelle corde à son arc : la haute-couture.

Photo : Lolo Zouaï pour Kenza / Crédits compte instagram @kenzo.

Arts plastiques
Emirats Arabe Unis, Syrie

Dubaï : « Rose Tinted », l’exposition personnelle de Sara Naim.

Cette troisième exposition personnelle se tient à la galerie The Third Line, à Dubaï. « Rose Tinted » présente un nouveau corpus d’oeuvres de l’artiste plasticienne, mettant notamment en avant des photographies de scènes utopiques. Sara Naim y mêle du plexiglas, du bois et des imprimés, mélangeant aussi les thèmes aux matériaux, avec des images liées à la nourriture ou à la terre. Elle aime travailler autour de la perception de la réalité, souvent faussée par nos propres projections et illusions. À voir jusqu’au 8 juillet 2022.

Sara Naim est une artiste syrienne qui a grandi entre Dubaï et Londres. Elle a obtenu son MFA in Fine Art Media à la Slade School of Fine Art de Londres (2014), a obtenu son baccalauréat en photographie du London College of Communication (2010) et sa fondation Art au Chelsea College of Art (2007). Naim s’intéresse principalement à la notion de frontières en tant que point de connexion plutôt que de division. Interrogeant différentes manières de voir l’invisible, son travail explore la ligne ténue qui sépare l’intériorité de l’extériorité.

Photo : « Grass Scene », Sara Naim, 2021 / Crédits The Third Line. 

Arts plastiques
Koweit, Liban

Alia Farid et Mounira Al-Solh présélectionnées pour le UK art prize.

Alia Farid (Koweït) et Mounira Al Solh (Liban) sont toutes deux sur la liste des nominés internationaux, en lice pour la dixième édition du prix Artes Mundi, d’une valeur de 50 000$. Les œuvres des artistes seront présentées dans une exposition Artes Mundi prévue d’octobre 2023 à mars 2024.

Alia Farid a exposé en Allemagne, au Japon, en Espagne, mais aussi aux États-Unis. Elle est une artiste multidisciplinaire dont le travail englobe l’écriture, le dessin, la sculpture cinématographique et l’installation.

Al-Solh est aussi une artiste multidisciplinaire qui joue de plusieurs médiums :  installations vidéo, peintures, dessins  broderies, … Son travail se concentre sur l’autoréflexion, le féminisme mais aussi sur différentes thématiques sociétales et politiques.

Farid et Al-Solh concourront aux côtés de Rushdi Anwar du Kurdistan, Carolina Caycedo de Colombie, Naomi Rincon Gallardo du Mexique, Taloi Havini de Papouasie-Nouvelle-Guinée et Nguyen Trinh Thi du Vietnam.

Photo : « At the Time of the Ebb », photographie, Alia Farid, 2019.

Photographie
Emirats Arabe Unis, Irak

Dubaï : Yaman Nabeel présente sa première exposition « Waiting for Time/Intersecting Realities ». dans la région

Accueillie par la galerie ICD Brookfield Place, l’exposition se poursuit jusqu’au 30 juin. Elle présente une série de 29 portraits photographiques qui racontent les histoires d’une soixantaine de personnes, issus de multiples horizons, à l’heure de la pandémie du Covid-19. Une expérience partagée qui unit malgré les différences culturelles, nous ramenant à notre humanité.

Le travail de Yaman Nabeel s’est étalé entre 2020 et 2022, entre Londres, Berlin et Dubaï. Il multiplie les portraits et les interviews avec des dramaturges, des comédiens, des employés d’hôpitaux, des journalistes et des avocats. Son exposition se centre autour du concept d’unité.

Yaman Nabeel  : « En tant qu’Irakien et en tant qu’Arabe, le mot unité résonne beaucoup en moi. Mon ONG s’appelait FC Unity et utilisait le pouvoir mondial du football pour rassembler les gens. Avoir cette exposition à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, rend hommage à ce concept. »

Né à Bagdad, Yaman Nabeel a grandi en Hongrie puis a déménagé à Londres où il vit depuis 1992. Il est le fils du poète exilé Nabeel Yasin. Sa famille a quitté l’Irak en 1980, alors qu’il avait quatre ans. Ils ont ensuite vécu en France, au Liban et dans l’ex-Allemagne de l’Est, avant de s’installer en Hongrie en 1981.

« Waiting for Time/Intersecting Realities » est sa huitième exposition personnelle. 

Photo : crédits Yaman Nabeel.

Mode
Algérie

Le mannequin franco-algérien Loli Bahia décroche sa première campagne Chanel.

L’étoile montante de 19 ans figure dans la campagne Chanel Métiers d’Art printemps 2022, photographiée par le photographe de mode Mikael Jansson.

Cinéma
Emirats Arabe Unis

La star émiratie de « 218 », Amal Mohamed, remporte le prix de la meilleure actrice asiatique aux Dutch Septimius Awards.

Le film est la première production de Sharjah Media City (ou Shams). Iltraite notamment de la question des violences domestiques. Réalisé par Nahla Al Fahad, le film a été nominé dans trois catégories aux Septimius Awards : Meilleur réalisateur, Meilleure actrice et Meilleur film asiatique.

Photo : Amal Mohamed, gagnante du Prix Septimius de la meilleure actrice asiatique, Amsterdam / Crédits Shams.

Hommages
Liban

Google Doodle rend hommage au médecin libanais Saniya Habboub, le 10 juin 2022.

Née en 1901 d’un marchand de cuir libanais et d’une mère turque, Habboub a été l’une des premières femmes médecins du Liban à étudier la médecine à l’étranger, aux États-Unis. À son retour à Beyrouth, elle a ouvert son propre cabinet, inspirant d’autres femmes libanaises à suivre leur propre éducation. Par la suite, elle a cofondé l’Association de la Croix-Rouge libanaise, et a été membre du conseil d’administration du Muslim Orphan’s Home, de l’Association des jeunes femmes musulmanes et de l’hôpital Maqassed.

Design
Liban, Palestine

Milan : le MENA brille au Salone del Mobile 2022.

Le duo d’architectes et designers palestiniens Elias et Yousef Anastas a lancé Local Industries en 2012, un magasin et une plateforme culturelle réunissant designers, architectes et ingénieurs.

Elias Anastas : « L’idée est de créer de nouvelles formes de synergies et de liens entre designers et fabricants, d’ouvrir de nouvelles voies de production. Par exemple, un artiste sonore travaillant avec un forgeron ou un scientifique collaborant avec un tailleur de pierre. Nous voulons avoir un espace qui favorise de nouvelles interactions. »

Les frères ont présenté leur travail au Salone del Mobile 2022, avec des pièces conçues par Local Industries. Parmi les nouveaux talents de la région MENA à l’événement, on retrouve aussi le designer libanais Richard Yasmine et sa série « Woven Whispers ». Cette collection de meubles résulte d’une collaboration entre plusieurs artisans libanais, promouvant leurs techniques et savoir-faire des fibres naturelles, du rotin, de l’osier et du bois. 

De même, la designer libanaise Karma Dabaghi ​​présente trois séries de vases en verre soufflés à la main par le célèbre atelier Khalife Brothers de Sarafand. Les vases sont faits à partir de verre recyclé brisé, retrouvé après les manifestations libanaises de 2019 et issu de l’explosion du port de Beyrouth en 2020.

Photo : installation de Richard Yasmine au Salone del Mobile 2022 / Crédits : Amir Farzad.

Nécrologie
Koweit

Décès de l’artiste koweïtien Tarek Al-Ghoussein.

Artiste visuel résidant à Abu Dhabi, il était professeur à l’Université de New York Abu Dhabi.

FestivalsMusique
Egypte

Lancement du premier Festival de musique et de chant de Suez.

Le ministre égyptien de la Culture, Inas Abdel Dayem, le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled el-Enani, et le gouverneur de Suez Abdel Majid Saqr ont annoncé les dates de ce festival, qui se tiendra au Musée national de Suez du 24 au 26 juin, avec six spectacles.

La programmation présente des musiciens égyptiens connus tels que la chanteuse Hany Shaker – qui sera accompagnée d’un orchestre sous la direction de Mostafa Helmy – la joueuse de marimba Nesma Abdel Aziz et son ensemble, et le chanteur Ahmed Gamal et son ensemble.

Les soirées présenteront également des chanteurs affiliés à l’Opéra du Caire qui interpréteront un répertoire arabe tels que Rehab Mutawa, Reham Abdel-Hakim, Hasna et Ashraf Waleed. Ces chanteurs seront accompagnés par un orchestre dirigé par Ahmed Amer.

Le festival se tiendra au Musée national de Suez du 24 au 26 juin et présentera six spectacles variés.

Musique
Algérie, Egypte, Liban, Syrie

ARXP Cartel sort »Styla Jamaiki ».

Le titre est disponible sur toutes les plateformes de musique, et est produit par PopArabia. ARXP Cartel souhaite unifier les publics de la région MENA avec un collectif d’artistes composé des rappeurs influents du monde arabe.

Dans « Styla Jamaiki », on retrouve les vedettes Eslam Jawaad (Liban-Syrie), Seidosimba (Soudan), Didine Canon 16 (Algérie), Stylo G (Jamaïque) et Shahyn (Égypte).

Patrimoine
Egypte

Une formation en muséologie pour 15 conservateurs égyptiens.

Le chef du secteur des musées au Conseil suprême des antiquités, Moamen Othman, explique que ce programme de formation s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation du Musée d’Art Islamique et des musées annexes, à savoir le Musée Gayer-Anderson, le Musée National de la Civilisation Égyptienne ou encore le Palais Al-Manyal.

Le programme de formation comprend un certain nombre de cours, notamment sur la gestion des collections des musées, la préservation des documents d’archives et la science des matériaux mobilisés pour l’entretien et la restauration. Il sera mis en œuvre en trois phases entre juillet et septembre 2022. 

ExpositionsPeinture
Egypte

« Inspirée par Siwa », une exposition de Mohamed Abdel Galil.

Le président de l’Opéra égyptien, Magdy Saber, et l’artiste Mohamed el-Nasser ont inauguré l’événement le 12 juin dans la salle Salah Taher de l’Opéra du Caire. L’exposition a pour objectif de promouvoir l’oasis Siwa, un lieu culturel riche du patrimoine égyptien, proche de la frontière libyenne.

Photo : oeuvre de Mohamed el-Nasser / Crédits Misr Al Youm.

Conférences
Arabie Saoudite, Egypte, Emirats Arabe Unis, Oman, Qatar, Turquie

The Gate Travel Expo pour le tourisme mondial.

La conférence et l’exposition « Gate Travel Expo » promeuvent le secteur du tourisme en É gypte. Y participent les institutions et les organismes gouvernementaux, ainsi que les entreprises touristiques locales et internationales.L’événement rassemble de nombreux offices de tourisme internationaux, régionaux et nationaux, des compagnies aériennes, différents fournisseurs de technologies de voyage, des agents de voyage, … L’objectif premier de cet événement reste à répondre à la croissance du tourisme en Égypte et à sa reprise après la pandémie de Covid-19.

L’exposition se tiendra pour la première fois au Palais présidentiel de Koubbeh en septembre 2022, pendant  quatre jours. 56 pays participent à l’événement dont : le Sultanat d’Oman, le Qatar, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Royaume d’Arabie saoudite et le Royaume de Bahreïn.

Nominations
Egypte, Irak

Nil Award 2022 : les lauréats.

Le Nil Award est la plus haute distinction de l’État égyptien dans les domaines de l’art, de la littérature et des sciences sociales. Il est décerné à trois personnes dans les domaines de la littérature, des arts et des sciences sociales. Cette année, il fut remis à :
  • littérature : l’écrivain égyptien Ibrahim Abdel Megeed (إبراهيم عبد المجيد) ;
  • arts : le réalisateur égyptien Daoud Abdel Sayed (داود عبد السيد) ;
  • sciences sociales : le regretté penseur irakien Ragai Attia (رجائي عطية) .
NominationsPatrimoine
Jordanie, Palestine

Irbid, capitale de la culture arabe !

Le lancement des célébrations a débuté le dimanche 12 juin. À cette occasion, la ministre de la Culture Haifa Najjar a annoncé la mise en place d’une plateforme dédiée aux créateurs et aux intellectuels jordaniens, afin de contribuer à la promotion de leur travail.

Mohamed Ould Amar, directeur général de L’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences, a déclaré que la renaissance culturelle de la Jordanie était notamment due aux actions entreprises par le roi Abdallah II. Il a salué la participation des différentes personnalités palestiniennes, les assurant que la ville sainte de Jérusalem resterait toujours la capitale éternelle de la culture arabe.

À la fin de la cérémonie, le ministre palestinien de la Culture Atef Abu Saif a remis la bannière de la capitale arabe de la culture à son homologue jordanien, Madame Haifa Najjar (Bethléem était la capitale de la culture arabe en 2021).

Photo : crédits Jordan Times.

PatrimoinePeinture
Egypte

Le Musée de l’art égyptien moderne ouvre une nouvelle salle au nom de l’artiste Ramsès Younane (رمسيس يونان).

Considéré comme l’un des pionniers du renouveau de l’art égyptien et le père du surréalisme en Égypte, Ramsès Younane est décédé en 1966. La salle lui étant consacrée au musée donne à voir 24 de ses peintures, réalisées dans les années 1960. L’artiste était également écrivain et traducteur, et son effort pour entretenir un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident reste considérable, notamment au vu des traductions réalisées d’oeuvres occidentales majeures en langue arabe.

Littérature
Syrie

Mahmoud Hasan al-Jasim (محمود حسن الجاسم) publie « L’odeur des pommes » (رائحة التفاح).

L’ouvrage de l’écrivain se concentre sur la grammaire de la langue arabe à travers le récit d’un scribe, Rustam (رستم), qui échange avec l’important grammairien de langue arabe d’origine perse Sîbawayh (سيبويه). Au travers de l’histoire, c’est l’établissement de la langue arabe qui est étudiée, et notamment le développement des écoles de langue arabe entre Bassora, Baghdad et Koufa.

Mahmoud Hasan al-Jasim (né en 1966) est un écrivain et universitaire syrien. Il a enseigné pendant de nombreuses années à Alep avant de rejoindre l’ Université du Qatar en 2012. Il a publié trois romans : « Forgive Me, Mother » (2014), « Brazen Looks » (2015) et « Mariam’s Journey » (2015), dont le dernier a été nominé pour l’Arabic Booker Prize.

MusiqueNominations
Liban, Syrie

Hiba Kawas (هبة القواس) succède à Walid Musallam (وليد مسلّم) à la présidence du Conservatoire libanais.

Le ministre de la Culture du gouvernement intérimaire au Liban, Mohammad Wissam Al-Mortada (محمد وسام المرتضى), a parrainé la cérémonie de passation de pouvoir à la présidence de l’Institut national supérieur du Conservatoire de musique, entre la soprano Hiba Kawas, et le maestro Walid Moslem, ancien président de l’Institut.

Photo : Al Mayadeen.

Cinéma
Arabie Saoudite, Tunisie

Red Sea Film Festival : un nouveau concours pour déceler les pépites de demain.

Le festival lance une compétition dédiée aux jeunes cinéastes, présidée par la star tunisienne Dhafer El Abidine (ظافر العابدين). L’idée est de donner aux jeunes prodiges deux jours pour réaliser un court-métrage. Les gagnants obtiendront un prix,  une bourse, et la possibilité de suivre une formation cinématographique en France en 2022

PatrimoineProjets culturels
Syrie

Le Musée national tchèque a annoncé son intention de restaurer des antiquités syriennes.

Il s’agirait d’une vingtaine de pièces, dont la plupart proviendraient de Palmyre. Le directeur du musée, Michal Lukeš, a expliqué qu’elles seraient restaurées dans les ateliers du musée en présence de spécialistes syriens, avant de les retourner en Syrie. Le processus devrait prendre une année. Michal Lukeš  a souligné que cette opération s’inscrit dans la politique de coopération existante avec la Direction générale des antiquités et des musées de Syrie. Les pièces feront l’objet d’une exposition au Musée national tchèque avant leur envoi en Syrie.

Photo : crédits Sana.

CinémaHommages
Palestine

Le Valencia Mediterranean Human Rights Festival rend hommage à l’actrice Hiam Abbass (هيام عباس).

L’actrice palestinienne a reçu le Prix Mercure, en reconnaissance de sa carrière artistique et de son engagement pour différentes causes sociales.

NominationsPeinture
Syrie

Saba Razzouk (صبا رزّوق) reçoit le prix international de la paix au Japon.

L’artiste plasticienne a participé à la 15e Exposition internationale organisée par le Tokyo Metropolitan Museum, à laquelle 200 artistes du monde entier ont été présentés.

Saba Razzouk a annoncé qu’après avoir reçu le prix, elle a été invitée à rejoindre la Japan International Academy of Art Research, et elle a également été invitée à participer à des expositions en Europe en coopération avec le ministère chinois de la Culture.

Saba Razzouk se prépare actuellement à obtenir un doctorat en art en Chine et a déjà participé à de nombreuses expositions d’art qui s’y sont tenues, dont certaines en coopération avec l’Académie internationale des arts du Japon, l’Académie des arts de Hong Kong, etc. 

Photo : The Limited Times

Arts plastiquesExpositions
Palestine

Ramallah : la Fondation Abdel Mohsin Al-Qattan présente une exposition collective de neuf artistes palestiniens.

L’exposition, intitulée « Salons : Objets de mémoire et de perte », traite de la question de l’identité palestinienne au travers de collections privées, de décorations d’intérieurs, de l’intérieur des foyers palestiniens. Chaque artiste ayant contribué à l’événement s’est inspiré de différents lieux, de la bande de Gaza aux camps de réfugiés palestiniens.

Les artistes participants : Lara Salous, Mahdi Baraghithi, Amer Abu Matar, Ola Zeitoun, Rana Batrawi, Issa Ghorayeb, Reem Al-Masry, Rana Nazzal Hamada et Shatha Abu Saleh. À voir jusqu’au 23 août prochain.

LittératureNominations
Algérie, Egypte, Emirats Arabe Unis, Jordanie, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie, Turquie, Yémen

Le Prix Ibn Battuta de littérature de voyage fête sa 20e édition au SIEL.

Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a remis les Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, décernés par le Centre arabe pour la littérature géographique. Ces prix ont été remportés par 11 lauréats issus de différents pays, en marge du 27é Salon international de l’édition et du livre (SIEL).

Les lauréats des prix Ibn Battuta :

  • catégorie « voyages réalisés » :  Issa Odeh Marhouma (Jordanie) et Muhammad Ainak (Maroc).
  • catégorie « études » : Hafez Qassem Saleh Sadiq (Yémen)
  • catégorie « récits de voyage traduits » : Naima Al-Hosani et Hadi Abdullah Al-Tai (Émirats Arabes Unis)
  • catégorie « voyage contemporain » : Lina Hoyan Al-Hassan de Syrie et Ammar Ali Hassan (Égypte)
  • catégorie « carnet de voyage » : Ahmed Saeed Najm (Palestine).
  • catégorie « journaux traduits » : Youssef Waqas  (Syrie) et Ayman Hassan (Tunisie)
  • catégorie « reportages de voyage » : Zahia Mansour (Algérie),
  • catégorie « traducteur reportages de voyage » : Ahmed Zakaria (Égypte) et Malak Deniz Ozdemir (Turquie).

Le Prix Ibn Battouta, lancé en 2003, récompense chaque année les meilleures œuvres annotées et écrites en littérature de voyage.

PatrimoineThéâtre
Egypte

Le Caire : réhabilitation du Théâtre El Ghad.

Le théâtre Al-Ghad du Caire a repris son activité le 6 juin. Le théâtre historique a été réhabilité par le ministère de la Culture. La pièce de théâtre « Faiseur de bonheur » (Miel et Tahina – Jinan à Jinan), d’après les chefs-d’œuvre de Badi’ Khairi et Najib Al-Rihani, mise en scène par Nasser Abdel Moneim, sera le premier spectacle donné au Théâtre Al Ghad depuis sa réouverture.

Festivals
Oman

Rome : les Journées Culturelles Omanaises.

Organisées par  le ministère de la Culture, des Sports et de la Jeunesse, ces Journées visent à encourager le dialogue culturel entre l’Italie et le Sultanat d’Oman. Elles ont lieu du 7 au 10 juin au Parc Archéologique du Colisée.

La cérémonie d’inauguration a été célébrée par des concerts de musique italiens et omanais.  Deux expositions étaient également organisées, mettant en lumière le patrimoine culturel et l’histoire du Sultanat. L’exposition de photographies présentait 38 oeuvres d’artistes omanais et 3 d’artistes italiens.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Dr Ahmed Salim Ba’omar, ambassadeur du Sultanat d’Oman auprès de la République italienne, des chefs des missions diplomatiques en Italie, des fonctionnaires du ministère de la Culture, des Sports et de la Jeunesse et des fonctionnaires italiens.

Photo : crédits Sami Salim Zahir Al Hanai.

CinémaFestivals
Oman

Al Dakhiliyah : le festival international du film débute le 9 juin.

Le Festival se déroulera du 19 au 22 juin. Il est organisé par l’Oman Film and Theater Society, en coopération avec le bureau du gouverneur d’Al Dakhiliyah. 66 films ont été sélectionnés sur les 150 candidatures reçues.

CinémaFestivals
Palestine

« Journées de la Palestine » 2022.

La neuvième édition du Festival international du film « Journées de la Palestine » 2022 se tiendra du 1er au 7 novembre, dans 5 villes palestiniennes : Jérusalem, Ramallah, Gaza, Bethléem et Haïfa. Cette édition est dirigée par Hanna Atallah (حنا عطا الله).

Le festival présentera des longs et courts métrages et des documentaires palestiniens, arabes et internationaux. Toutes les œuvres seront présentées pour la première fois en Palestine.

Le jury du festival décernera le prix Sunbird Production, pour soutenir la production d’un court métrage de fiction palestinien ou d’un film dont le thème est la Palestine.

Le festival proposera un événement spécial à l’occasion des quarante ans du départ de l’OLP de Beyrouth.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

CalligraphieNominations
Jordanie

Le Caire : le calligraphe jordanien Dr. Refaat Al Bawaza remporte le prix du Forum international pour la calligraphie arabe.

Le Forum accueillait 125 artistes de 15 pays. Le Dr Refaat Al Bawaza s’est dit honoré par ce prix, ajoutant que l’art de la calligraphie apportait du réconfort à son âme. Le Dr. Refaat Al Bawaza est titulaire d’un doctorat en histoire et arts islamiques. Il détient également une licence internationale dans l’art de la calligraphie arabe de l’école Baghdadi.

LittératureNominations
Jordanie

Alyan Al-Adwan remporte la présidence de l’Union des écrivains jordaniens.

Le poète sera à la tête de l’institution jusqu’en 2024. L’Union des écrivains jordaniens fut créée en 1987, dans le but de renouveler et d’accompagner la pensée arabo-islamique dans le royaume.

ExpositionsPeinture
Jordanie

Zarqa : exposition personnelle de Manal Ahmed Gharaba.

Ayant lieu dans le hall du Centre culturel du roi Abdallah II, l’exposition présente quarante peintures de l’artistes, qui dépeignent de manière abstraite notre environnement. La directrice adjointe de la Direction de la culture de Zarqa, le Dr Mona Saud, a inauguré l’événement.

Photo : crédits Al Rai.

ExpositionsPeinture
Jordanie, Palestine

Amman : exposition de Nabila Helmy (نبيلة حلمي).

Une exposition rétrospective de l’oeuvre de Nabila Helmy, décédée en 2011, est organisée au Musée national de Jordanie jusqu’au 20 juillet 2022. Avec 253 peintures utilisant différents matériaux – acrylique, aquarelle, huile ou fusain – les oeuvres de Nabila Helmy racontent son parcours artistique entre l’Orient et l’Occident.

Née à Jérusalem et ayant vécue de longues années aux États-Unis, elle a étudié au Liban avant d’exposer en Jordanie, en Allemagne, en Tunisie, au Bangladesh ou encore en Suède.

CinémaNominations
Bahreïn, Koweit

Le film « Sheikh of Enlightenment », qui a été lancé par le Centre Sheikh Ibrahim à l’occasion de la célébration de son vingtième anniversaire, a remporté cette semaine le premier prix au Festival du nouveau film du Koweït.

Le film résume deux décennies de la carrière du centre et de ses filiales, réalisé par Eva Daoud. « Sheikh of Enlightenment » a remporté le prix du meilleur film dans la compétition  « films documentaires ». 57 films sur 109 ont été sélectionnés pour être en lice dans les différentes compétitions du festival.  

Architecture
Bahreïn

Manama : la restauration du minaret de la mosquée Al Fadhel.

L’Autorité de Bahreïn pour la culture et les antiquités a annoncé l’achèvement de la restauration du minaret historique de la mosquée Al-Fadhel dans la capitale, Manama, dans sa conception originale et son esthétique historique. Ce dernier a été inauguré par Cheikha Mariam bint Salman bin Hamad Al Khalifa.

Une équipe de 35 personnes du Centre italien pour la préservation des antiquités et de l’Autorité de la culture a travaillé sur ce projet, afin de rendre au minaret son apparence d’origine lorsqu’il fut construit en 1938.

FestivalsLittérature
Arabie Saoudite, Tunisie

Sidi Bou Saïd : festival de poésie.

La 8e édition de ce festival se tient du 16 au 19 juin. Il accueillera près de 40 poètes et 15 critiques. L’Arabie Saoudite en est l’invité d’honneur. La poésie saoudienne sera mise en avant, notamment grâce à l’ « Anthologie de la poésie saoudienne contemporaine », un ouvrage récemment traduit en français par le directeur du festival et poète tunisien Moëz Majed.

Les poètes saoudiens participants à l’événement sont les suivants :  Ibrahim Al-Hussein, Abdullah Al-Safar, Muhammad Al-Harz, Abdullah Thabet, Dr. Saeed Al-Suraihi, Ahmed Al-Mulla, Badia Kashgari, Ghassan Al-Khunaizi, Muhammad Al-Abbas , Hashem Al-Jahdali et Saleh Zamanan.

Cinéma
Liban

Cinema Lebanon Foundation : de nouveaux lauréats pour le programme de mentorat.

La « Lebanon Cinema Foundation a lancé une initiative financée par l’Union européenne visant à relancer la production cinématographique libanaise malgré les multiples crises que connaît le pays. Cette initiative consiste en un programme de formation et de mentorat gratuit, de 4 mois, en coopération avec l’ESA Business School et le Smart ESA Business Accelerator. 

Cinq producteurs ont été sélectionnés pour participer au programme :

  • Rosie Al-Hajj
  • Christelle Younes
  • Gabi Zarazir et Michel Zarazir
  • Simon Soueid
  • Nicolas Khabbaz. 
ArchitecturePatrimoine
Emirats Arabe Unis, Liban, Palestine, Syrie

Prix ICCROM – Sharjah : les lauréats annoncés.

Sous le patronage de Son Altesse Sheikh Dr. Sultan bin Mohammed Al Qasimi, membre du Conseil suprême et souverain de Sharjah, le bureau régional de l’ICCROM à Sharjah récompensera les bonnes pratiques en matière de conservation et de gestion du patrimoine culturel dans la région arabe en 2022. Ce prix biennal vise à honorer et à récompenser un travail exceptionnel qui contribue à la protection et à la vitalité du patrimoine culturel matériel dans le monde arabe. Il mettra en lumière les bonnes pratiques de conservation et de gestion du patrimoine culturel en termes de compétences techniques employées ainsi que les impacts sociaux et économiques du projet sur les communautés locales.

Deux lauréats ont remporté le grand prix :
  • La Beirut Assist Cultural Heritage au Liban, qui s’est distingué par son succès à mobiliser la société civile et les institutions afin de sauver un tissu urbain dévasté abritant de nombreux espaces culturels.
  • La réhabilitation et la restauration de cours résidentielles et de bâtiments historiques à proximité de la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem, en Palestine. Le jury a été frappé par l’approche systématique du projet de réhabilitation de la mosquée Al Aqsa pour avoir un impact sur les familles vivant dans cette zone historique, mais menacée. Le projet démontre l’effet positif que la conservation du patrimoine peut avoir sur la guérison.

Outre les deux lauréats du Grand Prix, le jury a décerné une mention spéciale à quatre projets supplémentaires :

  • Abri et protection du sol en mosaïque du palais d’Hisham, Jéricho ;
  • Revitalisation et conservation du patrimoine culturel du village d’Al Qarara, Gaza ;
  • Documentation numérique des documents historiques, Jérusalem ; 
  • Collart-Palmyra : Un projet complet sur le temple de Baalsahamîn à Palmyre, en Syrie.
Théâtre
Liban

L’Association Tiro pour les Arts et le Théâtre d’Istanbouli ont annoncé la tenue de la première session du « Festival international de théâtre de Tripoli » du 27 au 30 août.

Le fondateur du Théâtre national libanais, l’acteur et metteur en scène Kassem Istanbouli, a souligné que le but du festival est d’établir un mouvement théâtral et un festival international à Tripoli et d’établir un lien entre le sud et le nord, soit la poursuite du rêve qui a commencé avec la création du Théâtre National Libanais à Tyr en 2018. Ainsi, « grâce aux efforts des jeunes volontaires, le mur imaginaire entre les régions libanaises se brise par la culture » – Kassem Istanbouli.

MusiqueNominations
Emirats Arabe Unis, Maroc

Tétouan : l’émirati Ali Obaid remporte le Zyriab Skills Award.

La 23ème édition du Festival International du Oud, organisé par le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc, a décerné au musicien émirati Ali Obaid Al Hefeti le Ziryab Skills Award 2022 pour sa créativité musicale et en récompense à sa contribution quant à l’héritage artistique émirati.

Le prix Ziryab est considéré comme l’un des prix les plus prestigieux dans le domaine de la musique dans la région MENA et à l’international. Il a été décerné à des noms éminents de la scène artistique, notamment l’artiste Abdelwahab Doukkali, le musicien libanais Marcel Khalifé, l’artiste et chanteur marocain Nouamane Lahlou, le joueur de oud irakien Dr. Naseer Shamma, Juan Carmona, ou encore le Trio Joubran de Palestine.

Photo : crédits WAM.

MusiqueNominations
Maroc, Syrie

La soprano Assil Massoud (أسيل مسعود) à Barcelone.

La soprano expatriée Assil Massoud a remporté le prix de la meilleure voix dans un programme de formation spécialisée à Barcelone, et ce parmi huit autres candidats. Le programme de formation comprenait des ateliers spécialisés, notamment sur les techniques de chant Balkanto.

 

MusiqueNominations
Maghreb

Bruxelles : l’Orchestre National de Barbès en concert.

Le 18 juin prochain, à l’Espace Magh, l’Orchestre National de Barbès donne un concert à l’occasion de ses 25 ans de tournée avec un nouvel opus pour 2022. Cet album mélange une fois encore les genres avec un métissage allant du Maghreb à la France.

CinémaLittérature
Algérie

« La petite dernière » Fatima Daas sera adapté au cinéma par Hafsia Herzi.

Il s’agira du troisième long-métrage d’Hafsia Herzi, un après « Bonne Mère » qui remporta le prix « Un Certain Regard » au Festival de Cannes. La réalisatrice désire adapter l’autofiction de Fatima Daas, publiée en 2020, dans laquelle l’autrice analyse son rapport à la religion musulmane et la découverte de son homosexualité.

Photo : Fatima Daas / crédits Marianne.

ExpositionsPhotographie
Liban

Madrid : Casa Árabe inaugure l’exposition « Light or Shadow of what was and still is ».

Casa Árabe présente cette exposition à son siège madrilène dans le cadre du programme officiel de PhotoEspaña 2022, jusqu’au 25 septembre 2022. L’exposition regroupe les œuvres de douze photographes appartenant au groupe d’artistes Collective 1200 qui a émergé au Liban fin 2019, en réponse à un besoin de créer des réseaux d’entraide dans un contexte d’incertitude croissante. Deux artistes du collectif ont assuré le commissariat de cette exposition : Tarek Haddad et Betty Ketchedjian.

Extrait du communiqué de l’événement : « L’exposition débute dans un espace de temps indéfini, confondant passé, présent et avenir incertain. Il est construit sur un oxymore : l’idée d’une boucle progressive qui crée une sensation d’évolution et de déjà-vu, même si elle finit toujours par nous ramener au même point de départ. Le mouvement devient immobile, la présence humaine devient absente, la tranquillité devient morbide. Ici, l’axe du temps prend la forme d’une spirale dans laquelle nos vies semblent tourner sans fin, l’histoire se répète encore et encore et un sentiment de stagnation est imminent. Des arbres, du verre brisé, des panneaux publicitaires, le port de Beyrouth et d’autres éléments sont répartis dans les différentes œuvres, agissant comme des indices sur le fait que, quelle que soit votre expérience subjective et personnelle, le récit plus large de ces dernières années au Liban a été partagé par la majorité. »

Les artistes de l’exposition : Myriam Boulos, Manu Ferneini, Omar Gabriel, Paul Gorra, Elsie Haddad, Tarek Haddad, Betty Ketchedjian, Rima Maroun, Laura Menassa, Roger Mokbel, Walid Nehme et Ieva Saudargaite Douaihi.

Photo : affiche de l’exposition, Myriam Boulos / Crédits Casa Árabe.

Arts plastiquesExpositions
Maroc

Madrid : Mounir Fatmi à la Casa Árabe.

L’exposition « The Blinding Light « , à voir jusqu’au 18 septembre, est un projet artistique porté par Mounir Fatmi. Ce dernier s’inspire de la guérison du diacre Justinien. Dans cette scène, les frères arabes accomplissent le miracle de guérir le diacre en lui greffant la jambe d’un Éthiopien récemment décédé. Cette scène évoque le mélange d’un corps blanc avec un membre noir, mais aussi le vivant avec le mort, interrogeant ainsi les notions de race, de métissage culturel et d’identité.

Pour aborder la représentation de cet événement, Mounir Fatmi a réalisé tout au long de sa carrière une série de photomontages (dont le premier date de 2013) contenant plusieurs images d’un bloc opératoire. Ainsi, le personnel médical est placé à côté des deux saints, formant un seul groupe de travail. De ce fait, les fantômes et les vivants sont présents dans une autre forme de réalité, une temporalité fantastique aussi miraculeuse que la scène biblique elle-même.L’idée de Mounir Fatmi est de combiner des sphères de croyance souvent perçues comme antagonistes . D’un côté, la science, l’ordre, la raison et le tangible ; de l’autre la religion, le miraculeux et le sacré.

Photo : Crédits Mounir Fatmi / Casa Árabe.

Musique
Algérie

22e Festival MUSIQU’ELLES européen.

Du 23 juin au 1er juillet aura lieu le 22e festival européen à Alger, Oran et Constantine, avec une programmation exclusivement féminine. Une vingtaine d’artistes de quinze pays européens seront représentées. Programmation à venir !

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28 - 12 - 23
N°98

"عيب" par Sarah Bahbah Artiste et réalisatrice palestinienne et jordanienne, Sarah Barbara grandit dans une famille conservatrice en Australie. Son art est son exutoire, l'expression d'une frustration et d'un rejet absolu des tabous qu'elle a connus dans son enfance et adolescence. En 2020, elle explose sur la scène internationale avec sa série "3eib" (عيب en arabe, une exclamation régulièrement employée, traduisant à la fois un sentiment de honte et d'interdit). Provocantes, les photographies sont souvent accompagnées de sous-titres en anglais et en arabe, donnant la parole aux femmes et à leur désir. La jeune artiste a depuis été publiée par de grandes publications à l'instar du New York Times, de Forbes, de Vogue, The Cut ou encore Vice. En 2023, elle publie son premier ouvrage artistique, "Dear Love".

21 - 12 - 23
N°97

« J'ai 33 ans et je n'ai jamais pris l'avion » Il a fallu cinq ans à Abdel Rahman Zagout, un photographe gazaoui, pour réaliser un projet à la frontière égyptienne avec Gaza qui lui a valu le concours de photographie 2018 de la Croix-Rouge, et dont est issue cette photographie de ce jeune palestinien, les mains ouvertes face à une vitre fermée. Abdel Rahman Zagout a suivi une formation dans le domaine des médias à l'université Al-Aqsa et obtenu son diplôme en 2008. Il travaille depuis dix ans comme photo-journaliste et consultant en photographie indépendant. Ses images mettent en lumière l'amère réalité de la vie quotidienne des habitants de Gaza. Son projet raconte les rêves et les espoirs des Palestiniens, brisés par la pauvreté et les clôtures. La majorité des photos ont été prises au point de passage de Rafah, qui relie Gaza à l'Egypte. Il est considéré comme la principale porte de sortie de Gaza, et n'est ouvert que de façon sporadique. Le travail d'Abdel Rahman offre un regard intime sur la vie des jeunes de Gaza et laisse transparaître un sentiment d'isolement et de désespoir.

14 - 12 - 23
N°96

@dyaladesigns "Aussi cliché que cela puisse paraître, j'ai été créatif depuis toujours. D’une certaine manière, j’ai toujours su que c’était ce que je voulais faire le reste de ma vie. Je n’ai jamais été autant passionné par autre chose que par l’art et le design, alors pourquoi passerais-je ma vie à faire quelque chose que je n’aimais pas vraiment ? C'est ma passion et j'ai l'intention d'utiliser ma créativité pour faire une différence dans ce monde." "En tant qu'artiste palestinienne, je ressens définitivement la responsabilité d'utiliser ma plateforme pour mettre en lumière les conflits en cours et exprimer mes émotions à leur égard d'une belle manière. L'art est ma passion, et mon pays est ma passion, donc combiner ces deux aspects de ma vie, c'est quelque chose qui m'enthousiasme et me motive. Mon travail est le reflet de mon identité, et j'estime qu'il est important de représenter ceux qui ont l'impression que leur voix n'est pas toujours entendue. Je veux que les gens regardent mon travail et voient la beauté et la pertinence de qui ils sont et d’où ils viennent. J’ai l’impression que c’est notre devoir mondial de montrer notre soutien et de nous unir en cas de besoin. J'ai l'impression que mon travail met en valeur l'importance de l'acceptation et de l'inclusion. Compte tenu du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, où les gens sont bombardés par une société numérique irréaliste, mon art joue un rôle pour briser ces frontières et redéfinir ces attentes." Dyala Moshtaha

07 - 12 - 23
N°95

« Je continuerai à dessiner jusqu'à ce que la Palestine soit libre. Je continuerai à dessiner le drapeau palestinien partout dans les rues d’Égypte. » - Mohamed Moataz Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. La carrière de street-artist de Mohamed Moataz a débuté dans les rues de la capitale égyptienne avec des œuvres célébrant le patrimoine arabe, avec des figures iconiques à l'instar de celles de la star du football Mohamed Salah, ou encore de l'Astre de l'Orient, Oum Kalthoum. Cependant, l'actualité l'a vite rattrapé, et ces derniers mois, il s'est exclusivement concentré au génocide perpétré par l'Etat d'Israel à Gaza.

30 - 11 - 23
N°94

Gaza, Trève humanitaire, 28 novembre 2023. Mohammed Salem est un photojournaliste palestinien basé dans la bande de Gaza. Il est titulaire d'un diplôme en médias de l'Université Al-Azhar de Gaza. Mohammed travaille avec Reuters depuis 2003, couvrant principalement le conflit entre Palestiniens et Israéliens. Il a reçu le prix médiatique du Dubai Press Club, remporté le concours international de photos de presse en Chine en 2004 et a reçu le second prix dans Spot News au concours mondial de photos de presse en 2010. Ses dernières photos de la bande de Gaza en octobre 2023 ont été sélectionnées par Reuters parmi les "meilleures photographies presse de l'année 2023". “A picture should not be taken just with the eye; it should have a meaning in the heart” - Mohammed Salem.

23 - 11 - 23
N°93

"Un garçon mangeant de la pastèque", Adam Rouhana "Il y a un certain nombre de choses qui me viennent à l'esprit quand je regarde cette image et, honnêtement, il s'agit du garçon… C'est un peu comme s'il faisait l'amour avec la pastèque, non ? Voilà à quoi cela ressemble. C'est donc cette idée, je suppose, d'une passion pour la terre et de sa propre relation avec la terre. Vous pouvez voir qu'il est dans cette sorte d'oliveraie et que la terre est autour de lui." N.B. La pastèque est un symbole de la Palestine. Adam Rouhana est un jeune photographe palestinien diplômé d'Oxford. Il a grandi à Boston. Chaque année, il retourne dans son pays d'origine et s'intéresse à la jeunesse palestinienne, qui constitue la moitié de la population. Un soldat, une clôture, un terrains de football, mais aussi des fous rires, des saltos sur la plage et des rentrées scolaires. Ce sont ces infrastructures, ces personnages et ces émotions du quotidien que capture le jeune photographe, qui prévoit sa première exposition avec les commissaires Zainab Hasoon et Sara bin Safwan, au Guggenheim Abu Dhabi. Il revendique "la permission de raconter" (permission to narrate) développée par Edward Saïd, soit le parti pris de partager une histoire individuelle, et non collective, non dicté par un régime oppressif ou enfermé dans un prisme donné à l'instar du conflit israélo-palestinien. Adam Rouhana propose ainsi de nouvelles perspectives et de nouveaux récits de la Palestine. « Au lieu de reproduire les représentations de la Palestine occupée qui sont si omniprésentes et si évidentes, j'ai pu capturer les moments les plus calmes et essayer de travailler à la création de nouvelles représentations de la Palestine » – Adam Rouhana

09 - 11 - 23
N°92

"Climbing walls", Khaled Hourani Né à Hébron, Khaled Hourani est artiste, écrivain, commentateur, commissaire d'exposition et figure incontournable de la scène artistique palestinienne. Evoluant au sein d'un système socialement et politiquement contraint, il transmet par son travail les obstacles auxquels font face les Palestiniens sous occupation, mais aussi l'importance des nuances qui imprègnent toute relation sociale. Dans son projet phare de 2011, "Picasso en Palestine", Hourani est parvenu à emprunter le "Buste de Femme" de Picasso au Van Abbemuseum (Pays-Bas), pour l'exposer à Ramallah. Le symbole était puissant, sachant que l'œuvre avait été peinte pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui était déjà un processus de prêt inhabituel s'est transformé en un bourbier politique étant donné que la Palestine n'était pas - et n'est toujours pas - reconnue internationalement comme un État, rendant impossible une assurance internationale de l'œuvre. Le tableau a dû être gardé militairement : aucune compagnie d'assurance n'a pris le risque d'accepter de couvrir le tableau. L'oeuvre de Picasso était exposée dans une salle spécifique, toujours avec deux gardes. Une photographie de la situation a été prise à l'époque, et a depuis été exposée à de multiples reprises. Une mise en abyme qui révèle la complexité et la lutte constante d'une vie sous occupation.

30 - 11 - 23
N°91

"Kiss of Freedom", Rami Kanso Rami Kanso est un graphiste, motion designer et artiste visuel libano-slovaque basé à Doha. Il travaille actuellement à Alaraby TV. Rami concilie son travail dans le secteur de la radiodiffusion avec sa passion pour l'animation créative. Il a été chef des visuels pour la production musicale du West End "Umm Kulthum : The Golden Era", dont la première a eu lieu au London Palladium en mars 2020. Il a également co-produit et co-réalisé une série de vidéos poétiques primées avec sa femme, Dana Dajani. En octobre 2019, le dessin de Rami pour la révolution libanaise est devenu une icône virale du mouvement de résistance. Son art mêle la calligraphie, le collage, le travail de la texture, et celui de la typographie et du symbolisme pour exprimer l'identité arabe contemporaine.

26 - 10 - 23
N°90

"Women sleeping" by Malak Mattar "Être féministe, ce n'est pas haïr les hommes ; c'est croire que les hommes et les femmes ne sont pas obligés de rivaliser entre eux, mais qu'ils se complètent. Cette harmonie peut exister entre deux genres lorsqu’il y a égalité et reconnaissance des rôles et des capacités de chacun, sans dégrader le status de quiconque." Malak Matar est né en 1999 dans la bande de Gaza. Elle a commencé à peindre en 2014 pour échapper à l'agression et à la violence qu'elle et sa famille subissaient quotidiennement lorsqu'elles vivaient dans la bande de Gaza. Sa première exposition personnelle, qu'elle organise un an plus tard, à l'âge de quinze ans, lui permet de nouer des liens avec des journalistes internationaux et de faire reconnaître ses œuvres sur les réseaux sociaux. Après avoir obtenu la distinction de meilleur lycéen de la bande de Gaza (et de deuxième meilleur de toute la Palestine), Malak Matar a quitté Gaza en 2017 pour étudier les sciences politiques en Turquie. Elle publie un livre bilingue arabe-anglais pour enfants, intitulé "Grandma's Bird", qui porte sur la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, avec des écrits et des dessins qui décrivent sa propre expérience.

19 - 10 - 23
N°89

"Palest*n*ens : une histoire de déplacement et de douleur. Pendant des décennies, le monde a été le témoin silencieux de leur déplacement, du bombardement de leur refuge et de la perte d'êtres chers. Aujourd'hui, sans accès à la nourriture, à l'eau ou aux médicaments, ils sont confrontés à la décision angoissante de quitter des terres qui leur sont chères, avec l'incertitude de leur retour, ou tout simplement, de mourir. Leur histoire s'inscrit dans celle, plus large, des réfugiés du monde entier. L'emplacement de cette oeuvre n'a pas été ajouté pour éviter le shadowbanning auquel j'ai été confronté ces derniers jours." - déclaration de l'artiste visuel et graphiste égyptien Hassan Ragab, au sujet du drame que vit Gaza aujourd'hui, connu de tous. Le mot "Palestiniens" a été amputé de plusieurs lettres, pour éviter la censure qui sévit actuellement sur les réseaux sociaux. Hassan Ragab a suivi une formation en architecture, et vit actuellement en Californie du Sud. Entre design, rénovation de meubles, installations, et graphisme, il participe au développement de l'art numérique et notamment de l'utilisation de l'Intelligence Artificielle dans ce domaine.