Revue culturelle N°51

Revue culturelle

51
28 - 09 - 22
Numéro réservé aux abonnés
L'image de la semaine

"Sans Titre", Rida Tabit, 2022. Copyrights Rida Tabit.

Artiste autodidacte marocain de 25 ans, Rida Tabit photographie Marrakech, tentant de saisir une réalité souvent négligée de sa ville natale. Le paysage urbain joue un rôle important en tant que toile de fond, et parfois, il est le sujet principal des photographies. Des citoyens passants se figent dans le temps et tiennent bon comme des sculptures en action, d'autres sont maintenus dans leur position, piégés dans leur environnement. L'environnement et les gens se confondent, transformant ces moments fugaces en permanence. Rida Tabit est le co-fondateur du collectif Noorseen, qui rassemble de jeunes talents passionnés de photographie au Maroc.

Il est actuellement possible de voir ses oeuvres au MAD Murate Art District (Florence, Italie) dans le cadre de l'exposition "Marrakech, in Times of Stillness", dans laquelle le photographe capture des instants volés de Marrakech pendant la pandémie de la Covid-19. Page Instagram : @ridaseyes

Lieu : Maroc.

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Arts plastiquesExpositions
Tunisie

Tunis : l’Art Rue accueille à Dar Bach Hamba seize jeunes créateurs locaux.

Jusqu’au 16 juin prochain, et dans le prolongement de son travail d’accompagnement de la programmation artistique des Tfanen Days, l’Art Rue présente l’exposition « Fawâssel », portée par seize jeunes talents de Tunisie, tous lauréats de la bourse de création de Tfanen-Tunisie Creative.

Les oeuvres sont diverses, mêlant vidéos-performances, arts visuels, chorégraphie théâtrale et musique. Toutes se rejoignent autour du même thème : repenser le vivre-ensemble.

D’après une scénographie de Wadi M’Hiri, ce travail regroupe les artistes suivants : Abir Gasmi, Ali Mejri, Anis Mehouachi alias Tiga Black’Na, Bochra Taboubi, Chokri Daay, Férielle Doulain-Zouari, Ghassen Chraifa, Kais Harbaoui, Lobna Noomen, Marwen Ben Cheikh, Mohamed Amine Hammouda, Kamel Chérif, Oumaima Bahri, le collectif Spn, Wael Marghni, Youssef Meksi.

Photo : crédits page Facebook ArtRue.

CinémaFestivals
Maroc

« Zanka Contact » d’Ismaël El Iraki brille au Festival du Film de Tanger.

Le long métrage remporte le Grand Prix de la 22e édition du festival, parmi les 28 oeuvres en lice. Synopsis : rock star déchue, Larsen Snake revient dans sa ville natale, Casablanca, où il fait la rencontre de Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombent éperdument amoureux. Leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple prend la route du désert pour échapper à ses démons.

Les différents prix :

  • Prix du jury : ex-aequo, les longs métrages « Mica » d’Ismaël Ferroukhi et « Murs effondrés » d’Hakim Belabbes, qui remporte également le prix du montage.
  • Prix du meilleur rôle masculin : Younès Bouab pour son rôle dans « Mont Moussa » de Driss Mrini.
  • Prix du meilleur rôle féminin : Jalila Talemesi pour son rôle dans « Poissons rouges’ d’Abdeslam Kelai, qui remporte également le prix du scénario.
  • Prix de la réalisation : Nabil Ayouch pour « Haut et Fort ».
  • Prix de la première oeuvre : ex-aequo, les films « La vie me va bien » d’Al Hadi Ula Mohand et « L’égarée » de Driss Roukhe.
  • Grand prix court métrage : « Story » de Mohamed Bouhari.
  • Grand Prix documentaire : « School of hope » de Mohamed El Aboudi.
FestivalsMusique
Maroc

Festival Jazz au Chellah, à retrouver à Rabat du 29 septembre au 2 octobre.

Le Festival de jazz  revient dans la capitale pour une 25e édition sur le site de Chellah. Cette année, la manifestation met les femmes à l’honneur avec deux concerts par soir. La capitale africaine de la culture 2022 accueillera ainsi plus de 50 artistes de 15 pays différents, dont le Maroc. Un coup d’oeil sur la programmation :

29 septembre 2022

  • Le quartet multinational Arifa présente son dernier projet musical de partage Orient-Occident et invite sur scène le nouveau duo Soukaina Fahsi, chanteuse, compositrice et véritable étoile montante de la jeune scène marocaine, et Aziz Ouzous, chanteur et grand spécialiste du Ribab amazigh.
  • Concert de Magic Spirit Quartet, groupe qui est né d’une rencontre entre deux artistes d’Afrique du Nord et d’Europe du Nord lors de la 10e édition du festival. Leur album a été salué par le public et est considéré comme l’un des meilleurs albums « Musique du monde » en 2020 par BBC Music Magazine. Et pour célébrer Rabat capital africaine de la culture, le groupe invite Joseph Bessan Kouassi, artiste béninois, spécialiste des percussions africaines.

Vendredi 30 septembre

  • Rencontre entre un duo italien féminin, un duo émergent polonais, et les musiciens marocains Souissi.
  • Puis ce sera au tour du quintet belge Mâäk, avec la chanteuse marocaine et belge Laïla Amézian, de prendre la scène, accompagnés du percussionniste virtuose Mustapha Antari.

Samedi 1 octobre

  • Dock In Absolute (Luxembourg) propose une musique « progressive jazz », accompagnés par Axel Camil Hachadi.
  • Le quintet d’Ernesto Montenegro, formé à Amsterdam, terminera la soirée avec Hind Ennaira.

Dimanche 2 octobre

  • L’artiste espagnol Nono Garcia partage sa passion pour le jazz flamenco et le rock andalou. La musique orientale sera présente avec le trio Zakaria Doghmi.
  • Enfin, le Tsapis Volant et Adil Chorfi, au ney et violon, clôtureront le festival. Organisé chaque année depuis 1996 et avec pour thème « Jazz européen – Musiques Marocaines », le Jazz au Chellah est une initiative de l’Union européenne au Maroc, organisé en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la Wilaya Rabat-Salé-Kénitra. La 25e édition du Jazz au Chellah s’inscrit aussi dans le cadre de la célébration de Rabat en tant que « Capitale africaine de la culture ».
NominationsSport
Maroc

CAN cécifoot : le Maroc se qualifie aux Jeux paralympiques de Paris 2024.

La sélection marocaine de cécifoot a remporté la Coupe d’Afrique des nations, après sa victoire par 2 buts à 0 contre son homologue malienne, le 23 septembre à El Mansouria (province de Benslimane). L’équipe nationale obtient ainsi le titre continental pour la cinquième fois consécutive et se qualifie aux Jeux paralympiques de Paris 2024. L’équipe est aussi sélectionnée pour la prochaine Coupe du monde, prévue du 18 au 27 août 2023 à Birmingham.

La sélection marocaine de cécifoot avait remporté la médaille de bronze lors des Jeux Paralympiques de Tokyo.

Photo : équipe nationale marocaine, CAN 2022, crédits 2M.

LittératureNominations
Irak, Maroc

Le prix Al Rafidain First Book : les lauréats dévoilés.

Le prix du roman est attribué, ex-aequo, à l’écrivaine irakienne Marwa Al-Jabr pour « Bagdad vous dit adieu » et à l’auteur irakien Ali Al-Arar pour « Les femmes d’Al-Qaa ». Le prix de la poésie a été remis à l’écrivain irakien Abaas Hussein. L’écrivain marocain Mohamed El Amrani remporte le prix de littérature dans la catégorie « Nouvelle » pour son recueil « La langue de Borges ».

Le jury de cette 3e édition était composé du romancier égyptien Waheed Al-Taweelah, de la romancière et poétesse marocaine Aïcha El Basri, du poète et romancier libanais Abdo Wazen, du romancier irakien Abdelhadi Saâdoun, du chef du département de langue arabe et d’études islamiques à l’Université autonome de Madrid, Ignacio Gutiérrez de Terán, et du poète irakien Talib Abdelaziz.

Organisé par la maison d’édition libanaise Al-Rafidain et en partenariat avec les éditions Daraj (Irak), le prix littéraire Al-Rafidain distingue, depuis 2019, trois auteurs contemporains de langue arabe, dans le but de promouvoir les jeunes écrivains sur la scène littéraire internationale.

Nominations
Arabie Saoudite

Hala al-Tuwaijiri est nommée à la tête de la Commission des droits de l’Homme.

Mme Hala bint Mazyad bin Mohammed Al-Tuwaijri a été nommée présidente de la Commission des droits de l’Homme au rang de ministre. Son prédécesseur Awwad bin Saleh bin Abdullah Al-Awwad a été nommé Conseiller à la Cour Royale au rang de ministre.
Crédits : le Maroc Diplomatique.

MusiqueNominations
Maghreb, Algérie, Egypte, Maroc

La liste officielle des nominés pour les All Africa Music Awards.

All Africa Music Awards ou AFRIMA, est un événement annuel créé par le Comité international AFRIMA, en collaboration avec l’Union africaine. Il récompense les œuvres musicales, les talents et la créativité sur le continent africain.

Cette année, le jury AFRIMA a sélectionné 382 candidatures sur plus de 9 000. En tête des nominations se trouve la région de l’Afrique de l’Ouest, qui représente 35 % du nombre total des candidats ; tandis que l’Afrique du Nord obtient 12,8%. Le vote du public s’ouvre le 25 septembre, tandis que les principales remises de prix auront lieu du 8 au 11 décembre.

Si l’on se concentre sur les nominations nord-africaines, on retrouve :

  • Le chanteur algérien Soolking, qui a obtenu cinq nominations dans les catégories suivantes :  Meilleur artiste masculin en Afrique du Nord, Chant de l’Année, Album de l’année, Meilleure vidéo et Meilleur acte africain de la diaspora.
  • Plusieurs stars égyptiennes : le rappeur et producteur Wegz, nominé cinq fois (Meilleur artiste masculin en Afrique du Nord, Chanson de l’année, Producteur de l’année, Artiste de l’année, Meilleur artiste, duo ou groupe en Afrique contemporaine), et l’aritste Marwan Moussa.
  • Dans la catégorie « Best Male Artist in Northern Africa » sont en lice les marocains Draganov pour son track « Chichi », El Grande Toto avec « Salade Coco » et Snor avec « Kasseta ».
  • Les artistes marocaines Faouzia avec « RIP Love », Jaylann avec le morceau « Oui Oui », Manal/ »Makhelaw Magalou », Marwa Loud & Moha K « Ghir Ntiya » et Rym/ »Stylo Warqa » concourent pour le Prix de « Best Female Artist in Northern Africa ».
MusiqueNouveaux talents
Maghreb, Maroc

Nouvel engouement pour le jazz’amazigh.

Cette fusion musicale entre deux genres bien distincts a conquis le public marocain avec la performance de la jeune chanteuse Meryem Assid, découverte à l’occasion du festival Tanjazz.

Meryem Aassid a marié ces deux styles de musique, permettant ainsi de revisiter des titres du répertoire musical Amazigh mais aussi de le faire perdurer et de le promouvoir. Elle a lancé ce projet en 2019, après la découverte du bassiste de son groupe, Oussama Chtouki. D’après elle, ces deux univers convergent par leur esprit de liberté et d’improvisation.

FestivalsLittérature
Maroc

Salon régional du livre de Tinghir.

L’événement, se déroulant du 28 septembre au 4 octobre, est organisé par la direction régionale du département de la culture de Drâa-Tafilet. Il s’agit de la 5e édition du salon, qui accueillera près de 33 exposants – représentants des institutions gouvernementales et non gouvernementales, maisons d’éditions nationales et écrivains marocains.

La foire sera accompagnée de sessions de dédicaces, de lectures de poésie, d’activités récréatives pour les enfants, et d’une exposition d’art plastique.

Nécrologie
Maroc

Décès d’Aïcha Ech Chenna.

La présidente et fondatrice de l’Association Solidarité féminine est décédée le 25 septembre dernier. Elle était une figure du féminisme marocain.

Photo : crédits Ph. Louis Witter.

Arts plastiques
Maroc

La nouvelle saison de l’IF du Maroc.

Avec pour thème « Art et territoire », l’Institut français du Maroc souhaite explorer les nouvelles pratiques culturelles qui mettent en relation l’art avec le patrimoine marocain, matériel et immatériel, interrogent le développement urbain, l’appropriation de l’espace public, ou encore le rapport à l’environnement.

Au programme :

  • Des expériences itinérantes et nomades initiées par l’Institut français du Maroc comme le BiblioTobiss, véritable Institut sur roues qui sillonne le Royaume à la rencontre du jeune public des zones rurales et la caravane chamelière Kafila, résidence nomade artistique et scientifique de 32 jours ;
  • Des spectacles dans l’espace public, avec notamment la compagnie XY avec son spectacle circassien Möbius ainsi que la compagnie La Migration qui présentera au public son spectacle Lieux Dits ;
  • La danse verticale sur les façades patrimoniales, nouveauté de cette programmation, avec la compagnie Retouramont et sa Danse des Cariatides qui explorera l’espace aérien ;
  • Le Street art et le mapping géant, avec notamment Christian Guémy connu sous le nom de C215, qui transforme les murs en lieux d’humanité, Hydrane LO (H2O) et Charlie Philippon qui réaliseront une fresque géante à Tanger, ou encore du vidéo-mapping orchestré par Jacques-André Dupont avec ED Oner et DJ Omary ;
  • L’architecture, le design et des projets collectifs seront notamment au rendez-vous avec les constructions monumentales d’Olivier Grossetête, le projet Khamsa Kuff ou le programme Design en Résidence qui permettra à de jeunes créateurs de travailler avec les artisans de Tétouan ;
  • Les Rendez-vous de la philosophie, événement phare et récurrent de la programmation qui accueillera une trentaine de philosophes français, marocains et de diverses nationalités dont Jean-Christophe Bailly et Jacques Rancière.

L’Institut français du Maroc accueillera également tout le long de l’année plusieurs figures reconnues de la scène contemporaine dont les actrices Romane Bohringer et Lyna Khoudri, le comédien, conteur et metteur en scène Étienne Minoungou, le directeur artistique et chorégraphe Taoufiq Izeddiou, le photographe Antoine d’Agata, ou encore l’auteur Pascal Rambert.

Pour en savoir plus, consulter la brochure de la programmation ici.

Littérature
Maroc

Bahaa Trabelsi présente son septième roman.

La galerie Abla Ababou présente, le 22 septembre 2022, une rencontre avec l’écrivaine Bahaa Trabelsi autour de son dernier livre « Dialogue joyeux avec un mort », paru aux éditions La croisée des chemins.

Synopsis :  Inès, jeune femme ambitieuse, pense que la volonté et la détermination suffisent à contrôler une existence. Elle n’est ni superstitieuse ni crédule. Inès a un besoin viscéral de comprendre et d’analyser tout ce qui lui arrive. C’est sans compter sur la magie de la providence. Une expérience de mort imminente va lui prouver qu’elle va devoir compter avec ce qu’elle ne maîtrise pas, les lois divines, l’amour inconditionnel et la magie qui en découle.

Bahaa Trabelsi est une écrivaine et journaliste marocaine, née en 1966 à Rabat. En 2014, Bahaa Trabelsi reçoit le Prix Ivoire, pour son roman « Parlez-moi d’amour ! ».

CinémaFestivals
Maroc, Tunisie

Festival international cinéma et immigration d’Oujda : les gagnants.

Le long métrage « Palmyra » du réalisateur russe Ivan Bolotnikov a remporté le Grand Prix de la 10ème édition. Du côté du cinéma arabe, la Tunisienne Ines Saidi a remporté le prix du meilleur scénario  pour « Le nom des autres », et « Charte » du marocain El Houssine Hanine a décroché le prix du jury.

FestivalsMusiquePeinture
Maroc

« Marocains du Monde » au complexe culturel de Sidi Balyout à Casablanca.

La Fédération marocaine de la société civile et le Forum des arts et des cultures lancent, les 23 et 24 septembre, la première édition du Festival « Marocains du Monde » dans la ville blanche.

Organisé avec le soutien de l’arrondissement de Sidi Belyout et le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, le Festival présente de nombreux artistes marocains, notamment les troupes Bnat El Ghiwane, Tagada, Mesnawa, et le maâlem gnaoui Khalid Sansi. Cet événement culturel sera marqué par l’organisation de l’exposition du peintre Bahija Abdelali.

Photo : crédits MAP.

FestivalsMusique
Maroc

Le Festival Gnaoua Show pour le monde revient pour une 5e édition à Marrakech.

Cette édition du festival se déroule les 23 et 24 septembre sur la place Jemaâ El Fna, avec pour thème « Un bon successeur à un bon prédécesseur ».

Organisé par l’association Le Grand Atlas et l’Association Hmitti pour la culture et la création artistique, le festival présente six troupes des villes de Rabat, Casablanca, Essaouira et Marrakech, dirigées par des maâlems de l’art gnaoua, tels que Aziz Baqbou, Hassan Boussou, Houssam Gania…

Patrimoine
Maroc

Tanger : inauguration du musée Dar Niaba le 26 septembre.

Après le musée de la Kasbah des cultures méditerranéennes (2017), la Villa Harris – Musée de Tanger (2021), la Kasbah-espace d’art contemporain (2021), le musée Dar Niaba ouvre ses portes le 26 septembre prochain, s’inscrivant dans la volonté du royaume de poursuivre le développement muséal marocain et la promotion de la culture.

Espace multiculturel et lieu de vie, le musée Dar Niaba est dédié à l’histoire diplomatique du Maroc et à la mémoire de la ville depuis le XVIIIe siècle.

« Des documents et des objets témoignant de faits historiques survenus à Tanger depuis l’époque du Sultan Moulay Slimane y sont exposés. La collection muséale proposée consacre le rôle de Tanger comme espace emblématique de rencontres et d’échanges, à l’image du Royaume. La lumière et l’ambiance colorée de Tanger et du Maroc ont nourri plusieurs artistes dont les œuvres sont présentées au public. » – communiqué de presse de la Fondation nationale des musées.

Photo : crédits Medias24.

Musique
Maroc

Casablanca : une seconde édition de Symphonyat.

L’orchestre philharmonique Symphonyat se produit à l’hippodrome de Casablanca pour une seconde édition, prévue du 29 septembre au 1er octobre, avec plusieurs artistes tels que Latifa Raafat, Mehdi Nassouli, Sanaa Marahati, Maxime Karoutchi, Sama Choufani, … L’idée est de mettre la musique marocaine à l’honneur.

Symphoniat est né de la rencontre entre le chef d’orchestre un passionné de musique marocaine et un chef d’orchestre, Karim Taissir et Tom Cohen. Ils ont présenté la première édition de l’orchestre philharmonique en septembre 2019 avec 40 musiciens, ayant toujours pour idée principale la promotion de la musique marocaine et de ses talents.

CinémaMusique
Maroc

« Starlight », la nouvelle star marocaine.

La chaîne marocaine 2M lance l’émission « Starlight ». Comparable à « La nouvelle star » en France, le talent show musical version marocaine est animé par Hicham Mesrar. La première de l’émission sera diffusée le 25 octobre prochain. Elle sera programmée sur 9 semaines consécutives jusqu’à la grande finale du 20 décembre. Selon les initiateurs, elle permettra à de jeunes artistes, venus de tout le Maroc, de passer de l’ombre à la lumière grâce au vote d’un jury de stars, représentatives des différentes générations et styles musicaux : Douzi, Latifa Raafat, Nouamane Lahlou, Asmae Lamnawar, et Aminux.

Photo : crédits Chafik Arich.

FestivalsMusique
Maroc

L’Boulevard 2022 : un tremplin pour les jeunes talents du rap et du hip hop.

Après deux années d’arrêt suite à la pandémie de la Covid-19, le festival L’Boulevard fait son grand retour du 23 septembre au 2 octobre. La soirée d’ouverture de cette 20e édition était consacrée aux jeunes talents du Rap/Hip Hop au Maroc, qui se sont produits devant le public dans l’espoir de remporter la compétition Tremplin L’Boulevard.

Parmi les candidats, il était possible d’assister aux performances de 17 groupes et artistes dont : Minerva (Rabat), XXXRays (Casablanca), Hero (Casablanca), Mirv & Gustavo (Oujda), Sigou (Marrakech), Hollycore (Guercif), Lee Browz (Fès), Small Naar (Casablanca), et L’Free Man (Safi).

Les gagnants seront en première partie des concerts programmés lors de la seconde partie du festival, du 30 septembre au 02 octobre. Au programme musical, de nombreux artistes marocains de rap/hip hop, rock/metal et fusion tels que Deep Scar, Haoussa, Mizane, Hasba Groove, Ribab Fusion, Iguidir, L’Morphine, Dollypran, Mobydick, El Grande Toto, Hold The Breath, Betweenatna, Jubantouja, ou encore Hoba Hoba Spirit. Cinq groupes étrangers participeront aussi à l’événement : le groupe de métal polonais « Vader », le groupe togolais « Arka’n Asrafokor », le groupe français Psykup, le groupe de reggae italo-jamaïcain « Alborosie & Shengen Clan », et le groupe français « L’Entourloop ».

Nominations
Maroc

Les personnalités marocaines 2022.

Les résultats de l’étude Love Brand Morocco, réalisée par Imperium, ont été annoncés lors de la première soirée de l’événement « Les Impériales 2022 » organisé jusqu’au 22 septembre. Ils révèlent les marques et les personnalités les plus aimées des Marocains en 2022.

Au total, 211 célébrités ont été citées, avec, dans le top 20, le footballeur marocain Achraf Hakimi, Taha Essou, Hassan El Fad, RachidEl Ouali, KawtarBamo, Elgrande Toto, Badr Hari, Choumicha, Khalid Sheriff, Rachid Allali, Cheb Khaled, Amine Aouni, Leila Hadioui, Douzi, Amine Raghib, RidouanRamdani, Asma Lmnawar, Houda Saad, Asmaa Beauty et Hicham Masrar. Quant aux marques marocaines les plus appréciées, il s’agissait de : INWI, MAROC TELECOM, MARJANE, CIH et AFRIQUIA.

LittératureNominations
Maroc

Driss Chahtane réélu à l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs.

Driss Chahtane a été réélu à l’unanimité en tant que Président de l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME), lors de l’Assemblée générale de l’ANME qui s’est tenue jeudi 22 septembre à Casablanca.

Photo : La vie économique.

Gastronomie
Maroc

Les Rencontres de la diplomatie culinaire France-Maroc au siège de l’UNESCO à Paris.

Cette seconde édition s’est ouverte le 22 septembre, avec pour ambition de mettre en valeur les liens historiques et de fraternité entre les deux pays autour des valeurs du partage et de la paix.

Durant deux jours sont organisés des shows culinaires, des rencontres avec des chefs de renom des deux pays, ainsi que des rencontres entre invités, chefs, artisans, institutionnels, personnalités publiques et amateurs de la gastronomie et des échanges culturels, des tables rondes et des rencontres artistiques.

Présents pour l’occasion, des diplomates marocains et étrangers, dont l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’Unesco, Samir Addahre, des consuls généraux du Maroc en France, ainsi que de responsables français, outre des membres de la communauté marocaine établie à Paris et sa région.

Photo : crédits Femmes du Maroc.

Patrimoine
Monde Arabe

Création de l’Union des travailleurs dans le secteur du patrimoine arabe.

Cette Union a vu le jour suite aux travaux poursuivis lors de la 22e édition du Forum international des narrateurs à Sharjah, des 21, 22 et 24 septembre derniers. La thématique de l’événement étant « Les contes de la mer », les 160 participants ont recommandé :

  • la création d’un diplôme technique dans les arts populaires et les arts de la mer, permettant la survie du secteur en voie de disparition ;
  • la préparation d’un dossier arabe commun sur « L’héritage de la mer, pratiques et traditions ».
ExpositionsMusique
Tunisie

Après le Soudan, la Jordanie et l’Allemagne, l’exposition sonore « Mirath: Music » arrive en Tunisie.

« Mirath: Music » (Patrimoine: Musique) est une exposition sonore régionale itinérante, se déroulant en Afrique du Nord et en Asie occidentale, portée par l’Institut Goethe de sept pays : l’Algérie, le Soudan, la Tunisie, la Palestine, l’Irak, le Liban et la Jordanie.

L’exposition se tiendra au jardin du Goethe-Institut, de Tunis, du 26 septembre au 1er octobre, en entrée libre et gratuite sans réservation. Au lieu d’essayer de décrire l’évolution historique de la musique dans la région, l’exposition adopte une approche curatoriale expérimentale, dans laquelle elle livre un aperçu de la diversité musicale de la région, sans chercher à en être représentative.

Nominations
Tunisie

Le ministère des Affaires culturelles lancé un appel à candidatures pour le poste de directeurs généraux de trois établissements culturels.

Ces postes de direction concerneraient les lieux suivants :

  • Le Centre du cinéma et de l’image ;
  • L’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques ;
  • Le Centre des musiques arabes et méditerranéennes.

Le dernier délai pour l’envoi des candidatures est fixé au 21 octobre 2022 et les dossiers doivent être déposés au bureau d’ordre du ministère des affaires culturelles, à la Kasbah.

Festivals
Tunisie

Le retour de « Dream City », l’événement artistique de l’association culturelle L’Art Rue.

Cette huitième édition du festival d’art contemporain se tient du 30 septembre au 9 octobre 2022 dans différents lieux de la capitale tunisienne. La particularité de cet événement créé en 2006 reste le lien créé entre un lieu et les artistes participants, qui ont pour contrainte de devoir présenter, parfois même en collaboration avec les habitants, une oeuvre spécialement conçue pour un endroit précis. Le festival sera axé sur les réalités sociales et politiques de Tunis dans un contexte mondial fragile à travers des thématiques en lien avec la migration, la démocratie & la citoyenneté, le vivre-ensemble, les droits humains, la gouvernance, l’environnement et la mémoire.

Absent ces trois dernières années suite à la pandémie mondiale, cette nouvelle édition revient avec sa part de nouveautés. En effet, l’espace de la Biennale ne se limite plus à la Médina, mais se déroule également dans de nouveaux espaces culturels tels que le Théâtre municipal, la salle Le Mondial, l’espace le 4e Art, la Place Barcelone, etc.

Il est déjà annoncé que le festival accueillera 90 artistes tunisiens et internationaux, près de 60 oeuvres, des spectacles, des expositions, des ateliers et des débats qui se dérouleront dans une trentaine de lieux de Tunis.

Selon l’édito 2022 signé par les fondateurs de la manifestation, Selma Sofiane Ouissi et Jan Goossens, des artistes tunisiens, marocains, algériens, libanais, égyptiens, soudanais et congolais en parleront de l’espoir, l’optimisme et la joie, dans les rues et sur les places de la Médina et bien au-delà, mais aussi au Théâtre Municipal.

Le public aura rendez-vous avec de la musique et de la danse dans des spectacles assurées par des artistes comme les Tunisiens Emel Mathlouthi, Katybon et Aly Mrabet, Pepe Elmas Naswa de Kinshasa et Alsarah de Khartoum.

Pour plus d’informations, c’est par ici : https://www.lartrue.org/fr/festival-dream-city

Photo : spectacle « Métamorphose #2 » d’Essia Jaïbi, performance théâtrale prévue dans le cadre de « Dream City 2022 ».

Littérature
Tunisie

La 4e édition de la Foire du livre reportée au mois de décembre.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires Culturelles déclare que la 4e édition de la Foire nationale du livre tunisien aura lieu au mois de décembre prochain, et non en octobre (initialement prévue du 13 au 23 octobre).

Cinéma
Tunisie

Sortie nationale du film « Gadeha » le 28 septembre.

Le réalisateur, scénariste et producteur Anis Lassoued a présenté son premier long-métrage de fiction « Gadeha » ou « Une Seconde Vie  » lors d’une projection de presse qui a eu lieu le 21 septembre au cinéma Amilcar à El Manar de Tunis, en présence de l’équipe du film. Le réalisateur a annoncé que « Ghadeha » sortira dans les salles le 28 septembre et qu’il serait visible dans certains pays arabes, notamment dans le golfe, dès le mois d’octobre.

Sélectionné au Festival du film arabe de Malmö et au Festival du film arabe de Jérusalem, le film a reçu de nombreux prix :

  • Mention spéciale du jury à la 43e édition du Festival international du film du Caire ;
  • Meilleur long métrage, catégorie Junio, à la 62e édition du Zlin Film Festival ;
  • Prix du jury du meilleur long métrage au Festival du film arabe de Toronto.
Photographie
Tunisie

« Jaou Photo », du 6 au 20 octobre 2022 à Tunis.

La Fondation Kamel Lazaar et l’Institut français de Tunisie organisent « Jaou Photo », du 6 au 20 octobre 2022 à Tunis, avec une ouverture sur d’autres régions de la Tunisie avec Sfax et Sousse. Près de 160 photographes et artistes de plus de 45 pays prendront part à Jaou Photo qui se tiendra dans plus de 15 espaces, avec le soutien de partenaires tunisiens et étrangers.

« Jaou Photo », c’est plusieurs expositions, des rencontres professionnelles et un symposium international avec, en parallèle, une programmation artistique pluridisciplinaire (musique, danse, théâtre, cinéma, etc.). Cette édition se concentre sur la photographie, avec pour thème « Le corps dans tous ces états ».

« Jaou Photo » a confié le commissariat à :

  • Kader Attia, artiste et lauréat du Prix Marcel Duchamp en 2016. Il est l’actuel commissaire de la 12ème Biennale de Berlin pour l’art contemporain.
  • Olfa Feki, architecte, commissaire d’exposition et directrice artistique/fondatrice de « #Kerkennah visual art festival ». Elle a été directrice de projet au « Something Else Cairo biennale » et commissaire de la 2ème édition de la biennale des photographes contemporains du monde arabe à Paris.
  • Simon Njami, commissaire d’expositions, écrivain, essayiste et philosophe. Parmi ses nombreuses expositions et directions artistiques, nous citerons les éditions 2016 et 2018 de Dak’Art, ainsi que les Rencontres photographiques de Bamako dont il a été le directeur pendant dix ans.

Près de 300 étudiants des écoles des Beaux-Arts en Tunisie seront invités à assister aux différentes manifestations prévues, et ce dans l’idée de mobiliser la jeunesse.

Les œuvres de plus d’une centaine d’artistes tunisiens et internationaux investiront l’espace public dans la ville de Tunis (avenue Habib Bourguiba, le B7L9, les anciennes imprimeries Cérès, l’ancienne bourse du travail, l’Institut français de Tunisie, …).

Quelques-uns des artistes participants : Bruno Boudjelal, Larissa Sansour, Taysir Batniji, Amina Menia, Zied Ben Romdhane, Leila Alaoui, Haythem Zakaria, Mouna Karray, Yvon Ngassam, Aude Osnowycz, Olivier Severe et Sophia Baraket.

Conférences
Tunisie

« Insaniyyat », première édition du Forum international des Sciences humaines et sociales.

Le forum s’est tenu du 20 au 24 septembre à la Cité et au Campus universitaire de La Manouba, à Tunis. Les rencontres étaient consacrées aux thèmes suivants :

  • « Production cinématographique dans le monde arabe, de la création à la distribution, en quête de transmission intergénérationnelle ? » ;
  • « Musiques et positionnements éthiques. le musicien comme être social (Égypte, Maroc, Golfe) » ;
  • « Archives sonores en Méditerranée » ;
  • « Ce que l’art fait à la ville au Maghreb et au Moyen-Orient: pratiques artistiques et transformations de l’espace public ».

Ce rendez-vous était l’occasion de mettre de sensibiliser les dirigeants et les politiciens dans nombre certains pays arabes au rôle des musées d’arts visuels dans la vie culturelle, éducative et économique. Le but était aussi de les inciter à envisager des programmes culturels nationaux sérieux et stratégiques, en réponse aux besoins du public. Plusieurs cas d’étude ont été présentés : le Musée nationale d’art moderne de Bagdad dont les collections ont été volées en 2003, le Musée national d’Alger et ses oeuvres transportées à Paris au temps de la colonisation, etc.

La cérémonie de clôture, le 24 septembre, a été marquée par la cérémonie de remise des prix « Savoirs partagés » qui sont respectivement revenus au professeur d’université Mohamed Salaheddine Chérif pour ses recherches sur la théorie de la critique linguistique ; et à Hamadi Redissi pour ses recherches sur l’État et la démocratie, la religion et le pouvoir, la relation entre le religieux et le politique.

Le Prix Insaniyyat a été décerné ex-aequo à Jocelyne Dakhia pour ses études et recherches sur le rôle des musulmans dans l’histoire de l’Europe et l’impact interculturel autour de la Méditerranée ; et à Olga Lezzini pour ses études sur l’histoire de la philosophie arabo-islamique dans une relecture de la linguistique à ce sujet, traitant de la traduction dans différentes langues d’une part, et de l’intégration des concepts dans la philosophie.

En résumé, ce sont 21 conférences, 41 tables rondes, 16 ateliers de formation et pas moins de 250 ateliers de recherche qui se sont déroulés au Campus universitaire de La Manouba et à la Cité de la Culture Chedly Kelibi, à Tunis.

Photo : crédits Arabesques.

CinémaNominations
Tunisie

« Ashes » de Mehdi Ajroudi remporte quatre prix à la cérémonie annuelle des Independent Shorts Awards.

Nominé dans la catégorie « Best Drama », le film a gagné le prix du meilleur film dramatique, le prix du meilleur acteur dans un second rôle (Marc Andreoni), le prix de la meilleure photographie (Sofian El Fani) et le prix de la meilleure musique originale (Léo Vincent) le dimanche 18 septembre à Hollywood.

Nominé dans la catégorie Meilleur Film Noir, « Korrinty » d’Aziz Chennaoui était aussi parmi les finalistes. Tournés durant le confinement, les deux oeuvres ont fait leur première tunisienne lors des Journées cinématographiques de Carthage 2021, dans la section « Regard sur le cinéma tunisien ».

Synopsis du film « Ashes » : c’est l’histoire d’un jeune guide de chasse et un soldat français à la retraite qui part dans le désert en quête de rédemption. Le réalisateur franco-tunisien revient sur ses origines dans un récit qui aborde le passé d’un point de vue plutôt humain. Le tournage avait eu lieu à Tozeur, Gabès, Tataouine et Kébili.

Synopsis du film « Korrinty » : c’est l’histoire d’un toxicomane qui tue accidentellement sa petite amie et tombe dans une spirale descendante des conséquences de son crime. Chaque action du voyage du junkie le met sur la voie d’une résolution finale fracassante.

LittératureNécrologie
Tunisie

Décès de Fatma Ben Fdhila.

La poétesse tunisienne est décédée le vendredi 23 septembre 2022.
LittératureNécrologie
Egypte

Décès de Hichem Sélim.

L’acteur égyptien, Hichem Sélim, est décédé à l’âge de 64 ans. Il a joué dans de nombreux films et séries télévisées depuis son enfance dont le premier était « Empire M » d’Hussein Kamal, dans lequel il était le fils de Faten Hamama.

La fin des années 80 et les années 90 avaient été très prolifiques pour cet acteur, qui avait enchaîné plusieurs rôles, dans les séries « Al Raya Al Bayda », « Layali Al Helmeya », « Arabesque », « Hawanim Garden City » ou « Rencontre sur les ondes ».

HommagesThéâtre
Algérie

29 septembre, lancement de la pièce « Hasni chante ce jeudi » de l’association culturelle « El-Amel ».

La pièce a été créée à l’occasion du 28e anniversaire du décès du chanteur raï Hasni Chekroun, connu sous le nom de Cheb Hasni. « Hasni chante ce jeudi » est une pièce de dix tableaux, qui sont séparés par différents extraits de chansons de Cheb Hasni.

Le rôle principal est joué par Mohamed Mihoubi, avec la participation de 13 comédiens des 25e et 26e promotions récemment diplômés après leur formation au niveau de l’association culturelle « El-Amel » qui entend présenter cette œuvre théâtrale au niveau de la maison de la culture et des Arts « Zeddour Brahim Belkacem » et du théâtre régional Abdelkader Alloula d’Oran, ainsi que sa programmation dans le cadre de tournées artistiques à travers le pays.

Photo : crédits Getty Image / Christian Ducasse.

FestivalsMusique
Algérie

Constantine : ouverture du festival culturel national de la musique andalouse « Le malouf ».

Après six ans d’interruption, le festival revient pour une 10e édition avec le slogan « L’écho du malouf, authenticité et communication », sous le patronage de la ministre de la Culture et des Arts et le wali de Constantine. Les festivités se poursuivront jusqu’au 1er octobre avec des performances, des lectures et une exposition patrimoniale.

Parmi les noms retenus pour animer les soirées de cette édition, on retrouve Salim Fergani, Ahmed Aouabdia, Abbas Righi, Abdelhakim Bouaziz, Mebarak Dakhla, Dounia El Djazairia et Kamel Bouda.

FestivalsThéâtre
Algérie

Mostaganem : 53e édition du Festival culturel national du théâtre amateur.

Se déroulant du 26 au 30 septembre, le festival accueille 35 troupes de théâtre amateur de différentes régions du pays et qui se joueront dans de multiples théâtres de Mostaganem. Les oeuvres présentées sont réparties en trois catégories : les catégories A et B (dans la compétition), la catégorie C et le théâtre de rue.

Les spectacles de catégorie A (7 œuvres théâtrales) et de classe B (9 œuvres) seront présentés à la maison de culture Ould Abderrahman Kaki et au théâtre régional Djillali Benabdelhalim, tandis que le public suivra les représentations de Classe C et du Théâtre de rue (10 œuvres théâtrales dont 3 dans l’art du Goual), au niveau de places publiques dans la ville de Mostaganem et au siège du Théâtre « El-Moudja », dans le quartier de Salamandre.

Le commissariat du festival a élaboré un programme de formation de deux années au profit d’environ 140 stagiaires dans divers domaines théâtraux, notamment l’interprétation, la mise en scène, l’écriture dramatique, la scénographie et le théâtre de rue. Les participants suivront des cours pratiques et théoriques durant cette période et réaliseront des œuvres inaugurales pour les deux prochaines sessions du festival en 2023 et 2024 (54e et 55e).

La pièce théâtrale « Hna ou Lhh » (ici et là-bas), produite par l’association des Arts dramatiques Mahfoud Touahri de Miliana (wilaya d’Ain Defla) participera au festival. La troupe théâtrale a remporté, à quatre reprises, le prix du meilleur spectacle au Festival de Mostaganem. 

Photo : crédits Vinyculture.

FestivalsThéâtre
Algérie

La 13e édition du festival national du théâtre comique à Médéa.

Le festival national du théâtre comique de Médéa revient après quatre années d’absence, dont deux en raison de la pandémie mondiale. Cette 13e édition est dédiée à l’un des piliers du théâtre algérien, le regretté comédien Boumediène Sirat (1947-1995) qui a joué notamment dans les pièces « Litham », « Li Kla Ikhalles », « El Balaout », « El Algue », « El Khobza », « Hammam Rabbi », « Ledjouad », « Toufah » et « El Meïda ».

L’édition 2022 du festival national du théâtre comique se tiendra du 7 au 11 décembre prochain à la maison de la culture « Hassan-El-Hassani », à Médéa, et présentera sept troupes qui tenteront de décrocher la « Grappe d’Or ».

Des ateliers de formation et d’initiation aux techniques d’interprétation et scénographie sont organisés en marge du festival, au profit des troupes théâtrales locales.

CinémaFestivals
Monde Arabe, Algérie

33e Festival du Film arabe Fameck.

Le festival, qui se tient du 06 au 16 octobre 2022, est organisé par la Cité Sociale et la Ligue de l’enseignement Moselle. Il propose plus de 40 films (longs métrages de fiction, documentaires, courts métrages) avec plus de 110 projections sur une dizaine de jours.

Plusieurs distinctions sont remises lors du palmarès : Grand Prix, Prix du Jury Jeunes, Prix du Jury Presse, Prix du Public, Prix du Documentaire et Prix du Court Métrage.

Une sélection hors compétition intitulée « Ouverture sur le monde » est également proposée. Elle réunit des films qui ne sont pas produits par des pays du monde arabe mais qui y sont liés par les thématiques qu’ils traitent (Israël, Afghanistan, Iran, etc.).

Mounia Meddour présidera le jury des longs métrages, et Luc Dardenne est l’invité d’honneur de l’événement. Les longs métrages arabes de fiction étant en lice pour le Grand Prix sont :

  • « Soula » (2021) de Salah Issad (Algérie)
  • « Argu » d’Amar  Belkacemi (Algérie)
  • « Sharaf » de Samir Nasr (Égypte).

Dans la catégorie documentaire, « Nerdjes A, une vie d’une militante algérienne » du réalisateur algéro-brésilien Karim Aïnouz, sera présenté avec « Sur les traces de Frantz Fanon », un documentaire de Mehdi Lallaoui.

Le documentaire « L’Algérie vu du ciel » (2015), réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Yazid Tizi sera projeté en clôture de ce festival.

Parallèlement aux projections en compétition, plusieurs courts métrages dont « Déboussolés » de l’algérien Youcef Mansour, seront présentés en plus des conférences autour du cinéma, l’histoire et la culture algérienne et des rencontres avec des réalisateurs, artistes et comédiens algériens.

Il est possible de consulter l’intégralité de la programmation ici.

FestivalsMusique
Algérie

Alger : 12e Festival culturel international de musique symphoniques.

Le 12e Festival culturel international de musique symphonique (Fcims), prévu du 15 au 20 octobre à l’Opéra d’Alger « Boualem-Bessaih », présentera des orchestres de dix pays, dont l’Allemagne, qui est l’invité d’honneur de l’événement.

Une programmation de trois concerts par soir est prévue lors de ce Festival qui prévoit également la distinction d’artistes et l’organisation d’ateliers de formation au profit des étudiants, qui seront assurés par des enseignants spécialisés.

Le Festival vise à promouvoir la musique classique internationale en Algérie.

Photo : crédits APS.

Projets culturels
Algérie

Signature à Alger d’une convention de partenariat entre le CNRA et une université française.

Une convention de partenariat dans le domaine de la géologie appliquée et l’archéologie a été signée, lundi à Alger, entre le Centre national de recherche en archéologie (CNRA), organisme sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts, et l’Université française d’Aix-Marseille.

Cette convention, qui s’inscrit dans le cadre du « Fonds de solidarité pour Projets innovant », a été signée par la directrice du CNRA, Amel Soltani, et l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, en présence de la ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

La convention permet  la relance de la coopération scientifique entre la France et l’Algérie, et elle donne aussi aux experts algériens la possibilité de bénéficier de formations dans le domaine du patrimoine, notamment en géologie appliquée et en archéologie.

Le CNRA et l’Université d’Aix-Marseille avaient signé en 2018 une convention-cadre de partenariat scientifique dans le domaine de la poterie et des ruines enfouies. En 2020, les deux parties ont signé un avenant incluant notamment les domaines de l’archéologie et de l’histoire.

Photo : crédits APS.

Littérature
Liban

« Hadassatni wa qalat », le nouvel album de Léna Merhej et Inès Khansa.

La nouvelle bande dessinée de l’illustratrice, réalisée en collaboration avec l’historienne et spécialiste des cultures de l’Islam Inès Khansa, est une anthologie dont chacun des chapitres est dédié à une femme de la cour de Bagdad, entre le VIIe et le XIIIe siècles. Les dix femmes choisies pour l’oeuvre sont originaires de Bassora, d’Ispahan, de Samarcande, de Mongolie et appartiennent à des classes sociales très diverses, l’une est musicienne, ou poétesse, l’autre connue pour sa sagesse, pour sa foi ou pour son engagement auprès des plus démunis…

« Nous avons voulu mettre les femmes au cœur de leur propre histoire, et on a laissé les références pour la fin, alors que traditionnellement dans la littérature arabe, elles sont situées au début. Dans les dernières pages, le lecteur découvre les fameux « an », associés à chaque fois à un chapeau différent pour représenter les sources masculines. Ce renversement invite à un changement de perspective au fil de la lecture, puisque d’ordinaire ce sont les femmes qui sont associées à leurs accessoires vestimentaires. » – interview de Léna Merhej pour L’Orient-le-Jour.

Léna Merhej, qui réside actuellement à Marseille, a écrit et illustré plus de trente-cinq albums jeunesse en arabe, dont plusieurs ont reçu des prix prestigieux. Son film d’animation « Dessiner la guerre » a remporté le prix du Festival de New York et son livre Salam a décroché le prix du meilleur album de Mahmoud Kahil. L’autrice fait partie de l’équipe fondatrice du collectif BD Samandal ; elle a enseigné l’illustration et l’animation à l’Université américaine de Beyrouth, où elle a commencé ses études en design et technologie, avant de les poursuivre à New York, à la Parsons School of Design, puis à Brême, pour soutenir sa thèse sur la narration de la guerre en bande dessinée.

Au mois de novembre, l’illustratrice se rendra au festival de bande dessinée Cairo Comics. « Notre livre sortira à cette occasion et il sera présenté à travers une conférence donnée par Inès et moi. Nous ferons également une présentation de notre ouvrage lors d’un concert en décembre sur les qaynas (c’est-à-dire les chanteuses), à Marseille ».

Cinéma
Liban

« Kash Kash – Without Feathers We Can’t Live »

« Kash Kash – Without Feathers We Can’t Live » de Léa Najjar clôture la huitième édition de la Semaine du film allemand du Goethe-Institut, au Grand Cinemas Galaxy de Beyrouth, le 29 septembre.

Au Levant, « Kash Hamam » est un jeu colombophile qui remonte aux temps les plus reculés. Le film raconte les joueurs de kash mamam, qui essaient de capturer les pigeons des autres joueurs sur les toits de Beyrouth.

Kash Kash a remporté le « Next Wave Award » au festival documentaire CPH:DOX à Copenhague et le Prix spécial du jury au Millenium Festival à Bruxelles.

Lea Najjar, née en 1994 à Vienne, a grandi à Beyrouth et a obtenu son diplôme d’études secondaires à la City International School de Beyrouth. Elle a ensuite obtenu son diplôme de première année à l’Université américaine de Beyrouth en 2013. Pendant ses années d’études, elle a travaillé comme photographe de presse. À partir de 2014, elle a étudié à la Filmakademie Baden-Württemberg et a terminé son diplôme en réalisation de documentaires avec son premier long-métrage « Kash Kash – without feathers we can’t live » en 2021.

Photo : crédits L’Orient-le-Jour.

Littérature
Liban

« Beyrouth Livres », du 19 au 30 octobre prochain.

L’événement est le nouveau pari de l’ambassade de France au Liban et de l’Institut français pour relancer le statut de Beyrouth en tant que capitale littéraire, intellectuelle et culturelle dans la région. Avec 116 auteurs de 18 nationalités et plus de 100 événements allant de la performance en passant par l’exposition, « Beyrouth Livres » promet d’être un événement éclectique, de par sa diversité, son investissement de lieux de proximité, et son accessibilité (puisque les échanges seront traduits en arabe).

Le festival a ainsi été conçu comme des promenades littéraires et artistiques au Liban. Parmi la centaine d’auteurs et autrices francophones attendus (18 nationalités représentées), il y aura les membres de l’Académie Goncourt (Éric-Emmanuel Schmitt, Camille Laurens, Didier Decoin, Tahar Ben Jelloun). Ils seront rejoints par Fawzia Zouari, Fabien Toulmé, Marie Darrieussecq, Clara Dupont-Monod, Serge Bloch ou encore Ryoko Sekiguchi.

Le lundi 24 octobre, le public rencontrera Wajdi Mouawad qui montera sur scène accompagné de ses comédiens pour lire un extrait de sa dernière création, intitulée « Mère ». Les visiteurs pourront aussi assister à un grand atelier de dessin, animé par le dessinateur Serge Bloch. C’est un événement riche et innovant que ce festival où la littérature sous toutes ses formes dialoguera avec les autres arts. De nombreux auteurs libanais tels que Charif Majdalani, Camille Ammoun, Diane Mazloum, Sabyl Ghoussoub et Hyam Yared s’associeront à des réalisateurs, musiciens, philosophes, dessinateurs de renom.

Du 22 au 28 octobre les visiteurs pourront déambuler de Gemmayzé à Mar Mikhaël où plus de 20 auteurs et autrices signeront leurs ouvrages dans les galeries des quartiers ou dans des demeures anciennes. Le 30 octobre, le choix Goncourt de l’Orient se tiendra en présence de Clara Dupont-Monod et d’Olivier Rolin. Un concours de lecture à voix haute aura lieu le dimanche 30 octobre sur la grande scène de l’Institut français. La huitième édition du prix littéraire Ziryab, qui récompense chaque année un ouvrage francophone consacré à la gastronomie, se tiendra à Beyrouth le vendredi 21 octobre. La nouveauté est une opération lecture à une heure précise (11h15, le 24 octobre) dans tout le Liban et surtout dans les écoles.

Plusieurs performances vivantes émaillent la programmation du festival. Signalons le spectacle phénomène Zaï Zaï Zaï Zaï qui s’exporte au Liban à cette occasion (vendredi 28 octobre) ainsi que le Parlement des écrivaines francophones pour son grand procès des écrivaines (vendredi 28 octobre). Le musicien et compositeur Bachar Mar-Khalifé proposera le samedi 29 octobre, sur la grande scène du campus de l’IF de Beyrouth, le concert de sa nouvelle tournée. L’artiste hip-hop Webster donnera vie à l’histoire d’Olivier Le Jeune à travers une lecture performée originale du roman graphique Le Grain de sable (les 28 et 29 octobre). Le Bal littéraire proposera pendant la soirée des textes et chansons qui s’alterneront, chaque chapitre se terminant par le titre du morceau suivant pour danser sur des rythmes endiablés. Le théâtre al-Madina accueillera une programmation exceptionnelle et mettra en lumière les auteurs et autrices invités du festival dans une double performance de Mazen Kerbaj, Charles Berberian, et Charbel Haber. Une poète, un conteur et un slameur déambuleront dans les quartiers de Monnot et de Mathaf vêtus de dossards et brandissant des arrêts littéraires pour déclamer des textes de leur invention aux passants. Ils demanderont aux passants les thèmes sur lesquels ils aimeraient accueillir une lecture, un conte ou une performance.

Diverses expositions prendront place de Beyrouth à Tripoli en passant par Baskinta. Signalons l’exposition autour du bicentenaire de la naissance d’Edmond de Goncourt à la Fondation Corm, celle qui présente les nouvelles héroïnes de la bande dessinée jeunesse, mais aussi les accrochages « Ruines modernes » à Beit Tabaris, « BD vs Manga » à Baskinta, « Héroïnes » à Tibnine, « Dans l’atelier d’Aurélie Neyret » à Jounieh, « Mon Histoire » ou « 40 portraits de femmes » à l’hôtel Palmyra, et « Autour de Lamia Ziadé » à Dar el-Nimer.

Retrouvez l’ensemble de la programmation ici.

Expositions
Liban

Byblos : « Une archéologie du toucher » de Charbel Samuel Aoun.

L’artiste présente, jusqu’au 5 octobre, un projet sonore et visuel autour du puits d’Isis sur le site de la citadelle de Byblos. C’est dans la cité millénaire que Charbel Samuel Aoun a décidé d’établir son installation, qui consiste en quatre conteneurs métalliques remplis d’herbe, de pierre, de boue et d’eau, et qui sont placés sur le passage tangent au puits et à l’intérieur desquels des microphones ont été placés. Ces conteneurs se transforment ainsi en instruments, dont les visiteurs sont libres de jouer, seul ou à plusieurs. L’expérience sonore transforme chacun des éléments en une peau interactive au toucher du visiteur qui reconnecte l’humain à son environnement. Le toucher devient comme une écoute créant une relation entre l’être et la matière qui habille l’enceinte architecturale du puits avec le son d’un vécu. Aux sonorités créées par chaque concert unique, les chants des prières de la mosquée du sultan Abdul Majid viennent parfois se mélanger.

« Une archéologie du toucher » réfute une vision anthropocentrique, et appelle à la symbiose entre l’homme et son environnement, la nature, la matière, les éléments, et le sacré.

Le projet de Charbel Samuel Aoun s’inscrit dans le cadre de l’initiative Art et Territoire menée par le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, avec les Instituts culturels français en régions, en partenariat avec la Direction générale des antiquités libanaise, qui vise à soutenir des projets artistiques dédiés à la mise en valeur du patrimoine libanais.

Photo : l’artiste Charbel Samuel Aoun et son fils dans « Une archéologie du toucher ». Crédits : Tarek Riman.

Architecture
Liban

Clique, un lieu dédié à la musique signé Karl Moukarzel.

Le jeune architecte de 26 ans, qui a décroché sa licence de l’Académie libanaise des beaux-arts avant de poursuivre ses études à l’École nationale supérieure de Paris La Villette, réalise sa première commande libanaise pour Clique Beirut : un club. Ce dernier se situe au centre-ville de Beyrouth, dans l’immeuble an-Nahar. L’espace est conçu sur le principe d’un espace virtuel, créant l’illusion d’un lieu vaste et cathédralique.

« Le plafond tendu d’une toile noire glossy agit comme un réflecteur de lumière, conférant au club l’effet d’un espace dédoublé. En outre, le noir est la couleur dominante dans ce projet faisant écho à l’espace zéro et mettant en valeur les effets lumineux accentués par le jeu du réflectif. Des colonnes lumineuses accentuent la verticalité du lieu et lui donnent une allure de cathédrale. Toute cette osmose dynamique valorise l’espace et met en valeur la synergie entre la cage des musiciens, baignée par un rideau lumineux, et le bar, semi-virtuel, représenté par un monolithe de bronze – qui rappelle la couleur du whisky et qui rend l’endroit chaleureux » – Karl Moukarzel, extrait de son entretien pour L’Orient-le-Jour.

Photo : crédits L’Orient-le-Jour.

ExpositionsPeinture
Tunisie

« Beneath The Blue », de Taher Jaoui.

La galerie beyrouthine présente la première exposition personnelle de l’artiste tunisien Taher Jaoui au Moyen-Orient, en collaboration avec WWY.

Avec des œuvres ancrées dans l’expressionnisme abstrait et à la frontière de l’art figuratif et de la sculpture, Jaoui fusionne les courants artistiques dans une représentation viscérale de mouvements colorés mêlant cercles émotionnels, lignes nettes et équations mathématiques.

À voir jusqu’au 6 octobre prochain.

Taher Jaoui, né en 1978 en Tunisie, est un artiste français qui vit et travaille à Madrid depuis 2020, après avoir passé plusieurs années à Berlin. Il a fait des études d’ingénieur et de finance avant de commencer sa carrière artistique en 2013, réalisant initialement des collages à partir de vieilles photographies.

Crédits : compte Instagram LT Gallery.

Arts plastiquesExpositions
Liban

« Beyrouth, une ville à l’œuvre » aux usines Abroyan du 29 septembre au 9 octobre.

À l’initiative de l’Institut français du Liban, « Beyrouth, une ville à l’œuvre », aux usines Abroyan, réunira du 29 septembre au 9 octobre, une exposition en trois volets et une série de projections et de débats qui mettront en lumière la capacité de Beyrouth à se réinventer à travers les architectes qui la projettent, les artistes qui la portent et les adolescents qui la rêvent. Les usines Abroyan à Bourj Hammoud, ancienne manufacture désaffectée et lieu de mémoire oublié depuis près de vingt ans, accueilleront cet événement.

« Beyrouth, une ville à l’œuvre » rassemble des projets commandés par l’Institut français du Liban durant ces quatre dernières années et qui n’ont pas pu être présentés au public en raison des multiples crises que traverse le Liban: l’exposition « Oh Liban! » du photographe Frédéric Stucin, le film documentaire « Vous (les adolescents) » de l’artiste Valérie Mréjen, les vidéos d’ « Ateliers d’artistes » de Pascal Odille et Wissam Charaf et un temps fort autour de l’architecture à travers l’exposition « Rez de Ville » coordonnée par David Mangin.

Commissariat de l’exposition : Hala Younes.

CinémaMusique
Arabie Saoudite

« Saudi idol », l’adaptation saoudienne de l’émission internationale « Idol ».

Le groupe MBC a annoncé que le tournage de « Saudi idol » débuterait en octobre prochain. L’émission aura pour objectif de révéler les nouvelles voix de la scène saoudienne. Le jury sera composé de quatre membres : le chanteur saoudien Aseel Abu Bakr, la chanteuse et actrice émiratie Ahlam, la chanteuse syrienne Asala et le chanteur et compositeur irako-saoudien Majed al-Mohandis. Cette émission est réalisée dans le cadre d’un partenariat entre la General Entertainment Authority du royaume et le groupe MBC.

Artisanat
Liban

Le verre soufflé de Sarafand.

La ville côtière située entre Sidon et Tyr est célèbre pour la fabrication du verre soufflé, art ancestral que l’atelier Khalifé célèbre de génération en génération, depuis 1967. Si ce dernier était dans la difficulté en 2020, la double explosion de Beyrouth a relancé l’entreprise familiale. Personnes ou ONGs apportent le verre brisé par la catastrophe à l’atelier pour le recycler et le ré-investir. La famille Khalife créé ainsi des modèles à partir de ces débris de l’explosion.

« Quand on me dit que ‘le malheur des uns fait le bonheur des autres’, je réponds que notre travail est une manière d’exorciser le drame de Beyrouth. Quand les gens savent que nous recyclons le verre brisé des explosions de Beyrouth, ils achètent plus » – Nisrine Khalifé, propos tirés d’Arab News.

Photo : atelier Khalifé, crédits Arab News.

Cinéma
Maroc

« Reste un peu », en salles le 16 novembre 2022.

Gad Elmaleh a dévoilé, jeudi 22 septembre, l’affiche de son film qu’il qualifie de plus intimiste, et dans laquelle il apparait auprès de ses parents. L’humoriste franco-marocain y raconte sa propre histoire, dans laquelle il fait place à une fiction revendiquée.

Festivals
Arabie Saoudite

La 92e fête nationale de l’Arabie Saoudite.

Avec le festival AlUla Azimuth, la fête nationale a été célébrée par de nombreux artistes locaux et internationaux, et à travers des performances de personnalités mondialement connues telles que  DJ Kayan, Biirdperson, Cosmicat, Disco Misr, Parov Stelar, Jason Derulo, Anmarz, Baloo et BKR.

Par ailleurs, Riyad fêta ce jour avec toute une série d’événements et d’activités, notamment de la musique, du théâtre et un spectacle spécialement conçu par le Cirque du Soleil.

L’Armée de l’air royale saoudienne présenta un spectacle aérien avec des jets et des avions civils, qui peut être observé depuis le parc Um Ajlan les 22 et 23 septembre de 16h00 à 17h30.

La Garde royale défila au Front de Riyad au son de l’Hymne national joué par une fanfare militaire, avant un cortège de voitures de collection.

La General Entertainment Authority a organisé plusieurs événements pour les citoyens et les résidents de Djeddah à l’occasion de la 92e Fête nationale du pays, notamment des feux d’artifice, des spectacles militaires aériens et maritimes, des concerts de musique et des festivals interactifs.

Le littoral de la ville était illuminé par un gigantesque feu d’artifice de sept minutes le 23 septembre sur le parking du Jeddah Season, qui devrait être visible de n’importe quel endroit de la ville. Ce spectacle était l’un des 17 autres spectacles semblables présentés dans le pays.

Pendant trois jours, du 18 au 20 septembre, les habitants de Djeddah ont assisté à un spectacle aérien près de l’hôtel Hilton, sur la corniche, dès 16h30.

Les résidents de Djeddah ont également assisté à un défilé militaire à 17h le jour de la Fête nationale, organisé par le ministère de l’Intérieur sur la Jeddah Art Promenade. Des feux d’artifice illuminaient le lieu.

Ensuite, la Jeddah Art Promenade proposait un spectacle sons et lumières le 23 septembre. Il y avait aussi un spectacle de folklore saoudien de 18h à minuit les 22, 23 et 24 septembre.

Les autres régions du royaume ont également proposé une programmation culturelle se voulant être d’exception.

Arts Digitaux
Arabie Saoudite

La première conférence et exposition d’art sur les NFT s’est tenue à Beyrouth.

Les pays arabes, notamment le Liban, sont conscients de l’importance des Non Fungible Token ou NFT, et le 20 septembre dernier se sont tenues la première conférence et exposition d’art sur les NFT à Beyrouth.

Le Liban est le deuxième pays du Moyen-Orient après la Turquie à avoir adopté les cryptomonnaies. Avec la profonde crise que traverse le pays depuis trois ans, de plus en plus de personnes se sont intéressées aux actifs décentralisés.

La communauté NFT au Liban se développe très rapidement. Auparavant, les réunions de la communauté des artistes regroupaient 15 à 20 personnes. Aujourd’hui, plus de 400 personnes y participent. (Source : Arab News).

Les NFT sont également un moyen pour les jeunes artistes de dépasser les frontières et les contraintes économiques nationales en étant présents sur le marché international.

ModeNominations
Maroc

Malika El Maslouhi, mannequin de l’année en Italie.

Née d’une mère italienne et d’un père marocain, la jeune femme est l’un des mannequins les plus en vogue aujourd’hui. Ayant fait ses débuts sur les podiums à l’âge de 18 ans, elle est à présent à la tête des défilés des plus grandes maisons : Ulla Johnson, Prabal Gurung, Boss, Missoni, Messika, Dior, Chanel, Valentino, … Elle remporte aujourd’hui le prix de meilleur mannequin d’Italie.

Photo : crédits Boo George.

Cinéma
Liban

« Beirut After the Blast ».

Fahed Abu Salah, réalisateur du documentaire « Beirut After the Blast », utilise le métaverse pour partager son travail. La première métaverse du film s’est tenue à Dubaï au Waldorf Astoria DIFC ce mois-ci, et il est à présent disponible en ligne, sur MContent.

« C’est une plateforme nouvelle génération pour le cinéma, j’y crois totalement. L’application a des plug-ins incroyables et ils ont fourni un support technique pour tout ce que nous avons demandé » Fahed Abu Salah, propos tirés d’Arab News. 

MContent offre en effet aux réalisateurs ayant peu de moyens de diffuser largement leurs oeuvres tout en respectant leurs contraintes budgétaires.

Projets culturels
Qatar

Suite du partenariat entre les musées du Qatar et le Met.

Les musées du Qatar collaborent une nouvelle fois avec le Metropolitan Museum of Art de New York dans le cadre de leur partenariat impliquant l’échange d’expositions, de programmes et de coopération scientifique. 

C’est dans le cadre de cette collaboration que Qatar Museums a fait un don important au Met pour marquer la réouverture du Musée d’art islamique entièrement rénové ainsi que le 10e anniversaire de l’ouverture des galeries du département d’art islamique reconstruites du Met.

En retour, le Met a nommé sa collection d’art des périodes omeyyade et abbasside (VIIe-XIIIe siècles) Qatar Gallery. Parmi les pièces prêtées au Met par les musées du Qatar, citons celles présentes pour les expositions « Jérusalem au Moyen Âge » (2016), « Sultans of Deccan India, 1500-1700: Opulence and Fantasy » (2015), « The Great Age of the Seljuks » ( 2016), et  » Voyage monumental : Daguerréotypes de Girault de Prangey  » (2016).

Photo : Musée national du Qatar, crédits ERCO.

Musique
Palestine

Rasha Nahas sort « Amrat ».

Il s’agit de la chanson phare du prochain album de l’auteure, compositrice et interprète palestinienne, dans laquelle elle raconte la beauté de l’éphémère et la nécessité de profiter de l’instant présent, dans un clip tourné dans sa ville natale, Haïfa.

Musique
Arabie Saoudite

« Theeb ».

L’artiste Moayad Al-Nafi’i sort son premier single de rap, « Theeb », qui sera inclus dans un album prévu pour novembre prochain. Ce single est le résultat d’une collaboration avec Middle Beast Records et le Studio Badya.

Le titre mêle la poésie classique arabe aux codes du rap, et raconte l’importance de ces deux genres artistiques dans la vie de l’artiste.

Musique
Liban

Dareen Barbar chante « Basma ».

L’athlète libanaise perd une jambe suite à son cancer, à l’âge de 15 ans. Elle revient sur son parcours dans un premier morceau porté par Universal Music. « Basma », ou empreinte, est un témoignage aussi intime que poignant.

Musique
Monde Arabe, Emirats Arabe Unis

Abu Dhabi : le nouveau hub des festivals

La ville semblerait être devenue une destination culturelle incontournable.

C’est d’abord le London’s Wireless Festival, un festival de rap et de musique urbaine créé à Londres en 2005, qui se tiendra à Abu Dhabi le 4 mars prochain. Ce dernier présentera les plus grandes stars internationales du hip hop, mais il sera également une plateforme et un tremplin pour les artistes locaux et régionaux.

Puis, le Film and Comic Con du Moyen-Orient est également prévu pour le printemps 2023. Il est un événement de renommée mondiale qui réunit les passionnés de cinéma, de télévision, de bande dessinée et de culture pop en général.

Par ailleurs, Etihad Arena accueillera une série d’un mois de la célèbre comédie musicale de Broadway du 16 novembre au 10 décembre. 

Enfin, de grands DJ du monde arabe se produiront à Abu Dhabi dans une série de concerts du 14 octobre au 21 décembre, dont Nancy Ajram, George Wassouf, Ahmed Saad, Melhem Zein, Wael Kfoury, DJ Aseel, Aziz Maraka, et Siilawy.

Photo : London’s Wireless Festival, crédits Instagram @wirelessfest.

Mode
Arabie Saoudite

Une centaine de créateurs de mode saoudiens présenteront leurs dernières collections lors d’une exposition internationale pendant la Fashion Week de Milan.

La Saudi Fashion Commission a collaboré avec WHITE Milano, qui organise l’exposition ExpoWhite du 22 au 25 septembre. Les créateurs saoudiens exposent sous le label de la marque Saudi 100 Brands, qui présente 80 femmes designers du Royaume. 

Les marques exposées incluent Adelfes, Almuhaisen Jewellery, Atelier Hekayat, Bovenue – By Sadeem, Charmaleena, Dazluq, Dollybrand, Eman Joharjy, Kaf By Kaf, Khawla Al-Aiban, Lillian Ismail, Loomer Jewellery et Lurline.

Photo : la marque Qoftan présentera sa dernière ligne lors de l’événement, crédits Qoftan. 

Gastronomie
Bahreïn

Best Chef Awards : 18 femmes et un chef arabe.

La chef bahreïnite Tala Bashmi est classée 93e du classement mondial. Elle est la seule arabe sur la liste 2022, et l’une des 18 femmes sélectionnées. Après une formation entre le Bahreïn et la Suisse, Tala Bashmi travaille depuis 2014 dans son pays natal et a récemment reçu le Mena’s Best Female Chef Award 2022.

Photo : crédits Frenchefs.com

PeintureSculpture
Emirats Arabe Unis

« When the Ground Was », la nouvelle exposition de Sarah Al Mehairi à Dubaï.

L’exposition personnelle de l’artiste se tient à l’espace Carbon 12 du 19 septembre au 1 novembre 2022. Composée de structures au sol, de tailles et de formats différents, l’exposition propose une promenade dont la perception peut être modifiée selon le rythme du visiteur, son humeur, ou ses rencontres.

L’esthétique d’Al Mehairi s’inspire du récit d’une ville, mettant au premier plan ses caractéristiques méconnues. Jouant avec la géométrie, les lignes et les grilles, elle invite le visiteur à une promenade non linéaire dans les espaces qu’elle a elle-même visités.

Collages, gouache, acrylique, gaufrage, … Les sculptures prennent des forment différentes mais présentent toutes une promenade dans les zones urbaines, que l’artiste a entrepris à Abu Dhabi, à New York, ou dans une autre grande métropole.

S’éloignant de sa palette de couleurs discrète habituelle, ces promenades ont apporté une touche de couleurs vives dans ses œuvres. « Momentary Palettes », la dernière série d’œuvres sur papier de l’exposition, est une documentation des couleurs des fleurs, des feuilles mortes, d’un emballage au sol ou du ciel ce jour-là et des émotions qu’elles ont évoquées à Sarah Al Mehairi.

Plus de détails sur l’exposition ici.

Photo : Sarah Almehairi 11. « When the Ground Was a Changing Season », 2022 Acrylic gouache on canvas 250 x 200 cm 98 1/2 x 78 3/4 in

PeintureSculpture
Emirats Arabe Unis

L’artiste émiratie Najat Makki s’associe au Guggenheim Abu Dhabi.

L’artiste émiratie pionnière dans l’art abstrait anime des ateliers, directement inspirés de sa série « Daily Diaries », qui fait partie de la collection du Guggenheim Abu Dhabi. Organisés par le Guggenheim Abu Dhabi, les ateliers sont proposés aux étudiants de la Sorbonne Abu Dhabi, de l’Université Zayed et le musée organise également un atelier final avec seulement dix étudiants préalablement sélectionnés et issus d’un établissement scolaire relevant du choix du ministère de l’Éducation.

« Daily Diaries » est une série que l’artiste émiratie a débutée en 2015, et qui est toujours en cours. Il s’agit d’un journal visuel constitué de peintures miniatures, fabriquées à partir de restes de papier et d’excès de peinture, qui capturent une observation, une humeur ou une pensée. Comme un rituel quotidien, ce journal permet à Najjat Makki d’étudier différentes textures, motifs, compositions et concepts, sans la contraindre à la production d’une oeuvre finale.

L’atelier est une chance formidable pour les étudiants qui peuvent bénéficier d’un apprentissage de qualité avec une artiste de premier plan. L’activité est aussi l’occasion de d’éveiller la curiosité des étudiants à l’art, et à créer une relation avec le musée Guggenheim Abu Dhabi.

Maisa Al Qassimi, directrice de projet par intérim du Guggenheim Abu Dhabi, déclare : « La série d’ateliers a cristallisé l’ambition du Guggenheim Abu Dhabi de jeter des ponts avec ses futurs visiteurs et d’établir davantage de dialogue quant à l’art moderne et contemporain régional (…) ».

Aux Émirats Arabes Unis, Najjat Makki anime des activités similaires avec l’Emirates Down Syndrome Association et le centre Al Falaj de Sharjah, et elle organise également des ateliers en Tunisie et prochainement au Maroc.

Aux Émirats arabes unis, la coloriste et peintre a commencé à explorer les peintures fluorescentes à travers son travail de scénographie pour enfants au ministère de l’Éducation, introduisant un style de peinture abstraite nouveau dans la région du Golfe, qui se caractérise par de grands aplats de couleurs unis. Elle créé une expérience visuelle non conventionnelle, souvent accompagnée de lumières UV.

Makki a exposé dans son pays d’origine mais aussi à l’international : en Égypte, en France, en Allemagne, en Inde, en Jordanie, en Suisse, en Syrie, en Turquie et au Royaume-Uni. Ses œuvres font partie des collections permanentes du Sharjah Art Museum, de la Cultural Foundation à Abu Dhabi, de la Sultan Bin Ali Al Owais Cultural Foundation à Dubaï, du Women’s Museum à Dubaï et du ministère de la Culture et de la Jeunesse à Abu Dhabi.

Photo : Najat Makki, à droite, a organisé des ateliers avec des étudiants, en collaboration avec Guggenheim Abu Dhabi. Crédits : Khushnum Bhandari, The National.

Patrimoine
Monde Arabe, Emirats Arabe Unis

Le henné sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ?

Le Département de la culture et du tourisme d’Abu Dhabi collabore actuellement avec le ministère de la Culture et de la Jeunesse des Émirats arabes unis, ainsi qu’avec l’Organisation pour l’éducation, la culture et les sciences de la Ligue arabe, pour proposer que la pratique de l’art du henné soit incluse dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Les efforts des Émirats arabes unis pour inclure les pratiques, la représentation, les expressions, les connaissances et les compétences qui font partie du tissu culturel des régions ont commencé en 2010 avec l’ajout réussi de la fauconnerie internationale à la liste de l’Unesco.

Photo : crédits glaminati.

CinémaLittérature
Palestine

Toronto Palestine Film Festival 2022.

Du 21 au 25 septembre se déroule le Toronto Palestine Film Festival 2022 dont la programmation éclectique promet bien plus que la projection de films.

Une exposition « Free Palestine » célèbre le 15e anniversaire du festival dans le centre-ville de Toronto, avec les oeuvres de la photographe palestineinne Noha qui archive les soulèvements palestiniens de 2021 et 2022. Son instagram : @zrillik.

Une seconde exposition « Tisser en lumière » met en avant les oeuvres de Jana Ghalayini, Fatme Elkadry et Fern Facette. Retrouvez tous les détails sur les tisserandes et leur art sur https://www.tpff.ca/program-guide-2022/art-show

Le lancement exceptionnel du livre de Saeed Teebi, « Her first Palestinian ». L’ouvrage est une collection d’histoires courtes témoignant des expériences de différents immigrants palestiniens au Canada. Le livre est une collection d’histoires courtes élégantes et surprenantes sur des immigrants palestiniens au Canada naviguant dans leur identité dans des circonstances qui les poussent au bord de l’émotion. – propos tirés de The National. L’ouvrage reprend des événements très récents, comme les expulsions violentes de Sheikh Jarrah en mai dernier.

Un Brunch palestinien est également prévu le dimanche 25 septembre, différentes tables rondes sur l’actualité palestinienne, et un atelier sur la bande dessinée palestinienne avec Nadia Shammas. La plupart des films projetés sont également disponibles en ligne.

Les films programmés :

  • « Beirut, eye of the storm », Mai Masri
  • « Photo Booth », John Greyson
  • « The Devil’s Drivers », Mohammed Abugeth et Daniel Carsenty
  • « By the Sea », Wisam Al Jafari
  • « The Stranger », Ameer Fakher Eldin
  • « Wall Piano », Asma Ghanem avec Christopher Marianetti et Alexia Webster
  • « Foragers », Jumana Manna
  • « Layl », Ahmad Saleh
  • « Eleven Days in May », Michael Winterbottom et Mohammed Sawwaf
  • « Recovery », Rashid Masharawi
  • « The Last Days of April », Laurence Buelens et Jean Forest
  • « Farha », Darin J. Sallam
  • « Siri Miri », Luay Awwad
  • « Tantura », Alon Schwarz
  • « Boycott », Julia Bacha
  • « Blacklisted », Mohammed Almughanni
  • « Little Palestine, Diary of a Siege », Abdallah Al-Khatib
  • « Trumpets in the Sky », Rakan Mayasi
FestivalsLittérature
Emirats Arabe Unis

La Foire internationale du livre de Sharjah de retour en novembre.

La Foire internationale du livre de Sharjah a annoncé les dates de sa 41e édition, qui se tiendra du 2 au 13 novembre à l’Expo Center Sharjah. L’Italie sera l’invitée d’honneur de cette année, tandis que le thème de l’événement sera « Faîtes passer le mot ». La foire proposera des conférences, des ateliers, ainsi que 80 spectacles de théâtre, de danse et de musique. Il y aura également un coin cuisine, ainsi que des sections dédiées aux designers et artistes de tous âges. 

Musique
Liban

« Kifak Inta » de Fairouz sortira pour la première fois en vinyle.

La diva libanaise réédite l’un de ses albums les plus célèbres, « Kifak Inta » en vinyle et pour la première fois depuis sa sortie en 1991, alors sur cassette et CD.

« Kifak Inta » est le 13e album studio de Fairouz, produit par son fils Ziad Rahbani, qui avait été en charge de deux de ses autres albums, « Wahdon » en 1979 et « Maarifti Feek » en 1987.

Le vinyle, dont la sortie est prévue le 4 novembre sur Wewantsounds, a été remasterisé par ColorSound Studio Mastering à Paris, avec des textes ajoutés sur la pochette de Mario Choueiry (Institut du monde arabe).

Cinéma
Jordanie

« Le retour du baron », la série de Samer Khader.

La série événement du réalisateur jordanien débutera son tournage le 26 septembre prochain au Caire. Les quinze épisodes mettront en scène des acteurs de la région, et notamment d’Égypte, du Liban, de Syrie et de Jordanie.

CinémaFestivals
Algérie

Ouverture du Festival de la littérature et du cinéma de la femme de Saïda .

La 5e édition du Festival national de la littérature et du cinéma féminins a débuté le 25 septembre, avec pour thème « Écriture et image », au Théâtre régional Sirat Boumediene de la ville de Saïda.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du secrétaire général  de la wilaya, Mohamed Koura, en compagnie du président de l’Assemblée populaire de wilaya, du représentant de la ministre de la Culture et des Arts, Mohamed Yahiaoui, du représentant local du médiateur de la République  ainsi que des figures connues de la sphère culturelle de la wilaya.

Ce festival, qui se termine le 29 septembre, fera honneur aux actrices, réalisatrices, comédiennes et techniciennes du cinéma, qui présenteront leurs œuvres et débattront ainsi avec le public saïdi. Un hommage sera notamment rendu à la productrice et réalisatrice Yamina Chouikh.

Quant à la clôture, elle sera marquée par la remise du prix le « Khelkhal d’or » du meilleur long-métrage, le jury du festival étant le public.

Cinq jours durant, les critiques Latifa Lafer et Ahmed Bedjaoui accompagneront cet événement». Il sera question également de rencontres littéraires qui seront animées par les romancières Meriem Guemache et Leila Ayoun.

Concernant les longs-métrages, le commissariat a opté pour six films de fiction, réalisés pour certains par des hommes, mais qui racontent le combat de la femme. En voici certains : « Soula » de Salah Issad, en présence de la comédienne Souhayla Bahri ; « La vie d’après » en présence du réalisateur Anis Djaâd et la comédienne Lydia Laârini ; « Vent divin » et « Paysages d’automne », en présence du réalisateur Merzak Allouache. Dans la catégorie courts-métrages, cinq films ont été retenus.

ExpositionsSculpture
Syrie

Damas : une exposition dédiée au sculpteur disparu Fouad Abu Assaf.

Organisée par le ministère de la Culture syrien, l’exposition rétrospective présente 12 oeuvres en basalte, une sculpture en bois et certaines études artistiques.

Fouad Abu Assaf, originaire de Sweïda, a contribué à la mise en place de forums sculpturaux en Syrie. Ses oeuvres s’inspiraient avant tout de la mythologie et des paysages syriens. Il est mort des suites d’un cancer à 55 ans.

L’inauguration a été suivie d’une discussion à laquelle ont pris part l’épouse de l’artiste ainsi que le sculpteur Nujoud Al-Shamri. Le rendez-vous s’est conclu par la projection d’un film sur la vie de l’artiste.

Photo : crédits Independent Arabia.

MusiqueNécrologie
Syrie

Décès de Dhiab Mashhour.

L’artiste et chanteur syrien, connu comme étant « Le chanteur de l’Euphrate », est mort le 24 septembre 2022.

Littérature
Palestine

L’Institut des Études Palestiniennes documente l’assassinat de Shireen Abu Aqleh.

Avec l’ouvrage « Le martyre de Shireen Abu Aqleh », l’Institut souhaite inscrire dans l’histoire son narratif de la mort de la journaliste de la chaîne Al Jazeera, tuée alors qu’elle couvrait la prise d’assaut du camp de Jénine par les forces israéliennes le 12 mai 2022. Le livre revient également sur les différentes réactions régionales et internationales ayant suivies l’événement.

PatrimoineSculpture
Irak

Un sculpteur de Mossoul « recrée ce qui a été démoli ».

Le sculpteur Khaled al-Abadi recréé l’histoire démolie ou perdue de son pays. Assiégée par l’État islamique en 2014, sa ville, Mossoul, a été pillée, et de nombreux monuments détruits. Il s’est lancé dans une opération de restitution de ce patrimoine culturel disparu, afin de le transmettre aux générations futures. Ses peintures murales à base d’argile reflètent la longue histoire du pays – de la période assyrienne à l’occupation par l’État islamique.

Photo : crédits Reuters.

LittératureNominations
Palestine, Syrie

Sarah Maguire Prize : deux auteurs arabes dans la présélection.

Le prix biennal Sarah Maguire récompense le meilleur livre de poésie traduit en anglais par un poète vivant de l’extérieur de l’Europe. Le poète gagnant et son traducteur, ou ses traducteurs, se partagent un prix de 3 000 £. L’édition 2022 est présidée par Rosalind Harvey.

Six ouvrages ont été présélectionnés pour cette édition dont :

  • « Exhausted on the Cross » de Najwan Darwish (Palestine), traduit de l’arabe par Kareem James Abu-Zeid, et publié par New York Review Books.
  • « Come, Take a Gentle Stab » de Salim Barakat (Syrie), traduit de l’arabe par Huda J. Fakhreddine et Jayson Iwen, édité par Seagull Books.

Le gagnant sera annoncé le 1er novembre prochain.

CinémaFestivals
Algérie, Jordanie, Liban, Palestine, Tunisie

Festival du film de Tripoli, du 22 au 29 septembre.

La ville libanaise ouvre le festival avec le film primé « Farha », de la réalisatrice jordanienne Darin J. Sallam, au centre culturel Al-Azm. La programmation propose plusieurs longs métrages dont :

  • « Une seconde vie » d’Anis Lassoued (Tunisie)
  • « Soula » de Salah Issaad (Algérie)
  • « Abou Saddam » de Nadine Khan (Égypte)
  • « Streams » de Mehdi Hmili (Tunisie)
  • « The Alleys » de Bassel Ghandour (Jordanie).
Cinéma
Palestine

« Mediterranean Fever » dans la course aux Oscars.

Le film palestinien « Mediterranean Fever » de Maha Haj (2022) représentera officiellement la Palestine dans la section « Meilleur film international » des oscars.

Synopsis : Walid, 40 ans, palestinien vivant à Haifa, avec sa femme et ses deux enfants, cultive sa dépression et ses velléités littéraires. Il fait la connaissance de son nouveau voisin, Jalal, un escroc à la petite semaine. Les deux hommes deviennent bientôt inséparables : Jalal est persuadé d’aider l’écrivain en lui montrant ses combines ; Walid, quant à lui, y voit l’opportunité de réaliser un projet secret…

Le film « Mediterranean Fever » a fait sa première mondiale au « Festival international du film de Cannes » en mai dernier, et son scénariste et réalisatrice, Maha El Hajj, a remporté le prix du « Meilleur scénario » dans la section « Un Certain Regard ».

CinémaFestivals
Monde Arabe, Algérie, Egypte, Liban, Syrie

Festival du film d’Alexandrie : 15 films en compétition officielle.

Entre le 5 et le 10 octobre prochains se tiendra la 38e édition du Festival du film d’Alexandrie pour les pays méditerranéens, et 15 films arabes et étrangers sont en lice pour le grand prix. 

Les films arabes en compétition représentent un tiers des oeuvres présentées, avec notamment « Beirut Hold’Em » de Michel Kammoun (Liban) , « Conte à Damas » (حكاية في دمشق ) d’Ahmed Ibrahim Ahmed (Syrie) ou encore « Soula » de Salah Issaad (Algérie).

FestivalsLittérature
Monde Arabe, Turquie

Foire du livre arabe à Istanbul.

La ville d’Istanbul accueillera le 1er octobre prochain la Foire internationale du livre arabe pour une 7e édition, avec pour slogan « Un monde sans frontières ». Pendant 9 jours, près de 250 maisons d’édition seront présentent, venant de 29 pays, et proposant près de 15 000 ouvrages différents. Conférences, séminaires, séances de dédicaces et lectures de poésie, l’événement se veut dynamique.

Conférences
Algérie

Forum international sur la toponymie andalouse en Algérie et dans le monde arabe

Le Laboratoire d’études littéraires et linguistiques andalouses de la Faculté des lettres et langues de l’Université de Tlemcen organisera le 21 novembre le premier forum international, à la fois physique et virtuel, intitulé « La toponymie andalouse en L’Algérie et le monde arabe ».

Ce forum a pour objectif d’éclairer la recherche sur les liens entre les civilisations algérienne et espagnole, et de contribuer ainsi à la réhabilitation de l’héritage andalou comme composante inhérente au patrimoine culturel algérien.

CinémaLittérature
Emirats Arabe Unis

La première série d’animation et de science-fiction arabe : « Ajwan ».

Ajwan raconte l’histoire d’une jeune réfugiée qui se lance dans un voyage, dans l’espoir de retrouver son fils

Créée par FUNN, une organisation basée à Sharjah dédiée à la promotion de l’apprentissage des arts médiatiques chez les enfants et les jeunes, la série télévisée animée sera diffusée sur Shahid.

Mettant en vedette la chanteuse et voix off syrienne Rasha Rizq, la célèbre actrice égyptienne Yusra, ainsi que l’acteur Basel Khayat, la série s’inspire du livre pour enfants « Ajwan » de l’autrice émiratie Noura al Noman, qui avait notamment remporté le Best Younf Adult Book Award lors de l’événement littéraire de 2013 Etisalat Award for Arabic Children’s Literature. L’ouvrage véhiculait une image positive, forte et « empowering » de la femme.

LittératureNominations
Oman

Mascate : annonce des lauréats des concours du 25e Forum littéraire et artistique.

Le ministère de la Culture, des Sports et de la Jeunesse a annoncé aujourd’hui les lauréats des concours du 25e Forum littéraire et artistique, qui s’est achevé aujourd’hui à Mascate sous le haut patronage du Dr Mohammed al-Maamari, ministre des Dotations et Affaires religieuses.

  • Catégorie « Poésie classique » : Shaima bint Awad Al-Alawia (شيماء بنت عوض العلوية) remporte la première place pour son poème « Kalah Al-Manfuush » (كالعهن المنفوش)
  • Catégorie « Poésie populaire » : Ahmed bin Saeed Al-Jabri (أحمد بن سعيد الجابري) obtient la première place pour son poème « Entre vérité et illusion » (بين الحقيقة والوهم)
  • Catégorie « Nouvelles » : Sarah bint Ali Al-Masoudieh (سارة بنت علي المسعودية) gagne la première place pour son texte de fiction « Portrait de famille » (صورة العائلة).

Photo : crédits Oman News.

Projets culturels
Monde Arabe, Arabie Saoudite

En novembre prochain, Riyad accueillera la 22e édition du Festival de la radio et de la télévision arabes.

L’Arabie saoudite accueillera les activités de la 22e édition du Festival de la radio et de la télévision arabes du 7 au 10 novembre à Riyad.

Ce festival, organisé par l’Autorité saoudienne de radiodiffusion, accueillera également des représentants de différents organes de presse, notamment des Unions mondiales de radiodiffusion, de l’Union européenne de radio-télévision, de l’Union de radio-télévision Asie-Pacifique, de l’Union africaine de radiodiffusion, de l’Institut de développement de la radiodiffusion pour l’Asie et le Pacifique, du China Global Television Network, de l’Union internationale des télécommunications et du Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle.

Photo : crédits AFP.

Projets culturels
Monde Arabe, Jordanie, Liban

En novembre prochain, Riyad accueillera la 22e édition du Festival de la radio et de la télévision arabes.

Le Getty Conservation Institute (GCI)  et le Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM) ont annoncé l’organisation de deux cours de formation avancée en Jordanie et au Liban axés sur les compétences en matière de préservation des mosaïques dans la région. Ces formations intensives font partie des derniers cours de formation de l’Initiative MOSAIKON.

MOSAIKON est une initiative de collaboration visant à améliorer la conservation, la présentation et la gestion des mosaïques dans la région du sud et de l’est de la Méditerranée. Il s’agit d’un partenariat entre l’ICCROM, le Getty Conservation Institute, la Getty Foundation et le Comité international pour la conservation des mosaïques.

Alors que les cours précédents portés sur la préservation des sites archéologiques, cette formation de deux semaines fournira des informations plus approfondies sur les méthodes de conservation durables des mosaïques. 

Dix-huit participants de 10 pays (la Jordanie, l’Albanie, la Tunisie, l’Algérie, la Serbie, la Palestine, le Liban, l’Égypte, le Maroc et la Grèce) ont été sélectionnés pour participer à ce cours. Ils ont été sélectionnés en fonction des résultats obtenus dans les cours précédents et de leur capacité à appliquer et à diffuser les méthodes enseignées.

CinémaFestivals
Jordanie

Le Festival international du film de Jordanie.

La 10e édition du Festival international du film de Jordanie débute ce mercredi, avec la participation de 15 courts métrages en compétition officielle. En plus des soumissions officielles de la compétition, des films arabes et étrangers seront projetés. Le festival se déroulera jusqu’au 2 octobre.

Les pays participants : la Jordanie, la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, l’Afghanistan, le Mexique, le Canada, la France, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, l’Ukraine, la Russie, la Chine et l’Ouzbékistan.

Le festival débutera par la projection d’un film jordanien du réalisateur Raed Odeh, suivi du film égyptien de Mohsen Abdelghani.Le festival accueillera un groupe d’artistes, dont l’acteur Kamal Abu Rayeh et l’actrice égyptienne Reem Al-Baroudi, l’actrice irakienne Alaa Najm et le réalisateur palestinien Raed Dazdar. Un hommage sera rendu aux trois artistes jordaniens disparus – Nabil Al-Mashini, Daoud Jalajel et Hisham Henedy.

Le Festival international du film de Jordanie, organisé par la Direction du théâtre et des arts visuels du ministère jordanien de la Culture, en coopération avec le Syndicat des artistes jordaniens, a été créé en 2013 avec des films locaux avant son ouverture avec ses films internationaux.

CinémaFestivals
Liban, Qatar

Institut du film de Doha : Festival du film d’Ajyal.

Près de 600 jurés d’Ajyal doivent évaluer une sélection de 12 longs métrages lors de la 10e édition spéciale du Festival du film d’Ajyal qui se tiendra du 1er au 8 octobre 2022. Les films sélectionnés célèbrent la diversité et couvrent un large éventail de thèmes.

Des longs métrages et 26 courts métrages seront projetés dans les trois catégories du concours :

  • Mohaq (jurés âgés de 8 à 12 ans) ;
  • Hilal (13 à 17 ans)
  • Bader (18 à 25 ans).

Un seul film arabe sera présenté, sélectionné dans la catégorie « Bader » : « Kash Kash » de la réalisatrice libanaise Lea Najjar.

Plus d’informations sur le site de l’événement : https://www.dohafilminstitute.com/filmfestival

CinémaNominations
Arabie Saoudite

SE Dr. Jomana Al-Rashed nommée Présidente de la Fondation de la Mer Rouge.

Le Festival international du film de la mer Rouge a annoncé sur Instagram la nomination de Son Excellence le Dr Jomana Rashid Al-Rashed en tant que nouvelle présidente du conseil d’administration de la Fondation.

Al-Rashed est le PDG du Saudi Research and Media Group, une société d’édition intégrée basée en Arabie saoudite qui possède 43 titres et 25 sites Web, dont « Arab News » et « Asharq Al-Awsat ».

Cette année, la deuxième édition du Festival international du film de la mer Rouge se déroulera du 1er au 10 décembre à Djeddah.

Photo : crédits page Instagram @redseafilm

Nécrologie
Egypte

Décès de Youssef Al-Qaradawi.

Le cheikh égyptien est mort à Doha le 26 septembre 2022. Il était l’un des plus célèbres prédicateurs du monde arabo-sunnite, qui anima sur la chaîne Al-Jazeera l’émission “Ach-Chari’a wa’l Hayat” (La charia et la vie). Il était le Président de l’Union internationale des oulémas musulmans et le dirigeant du Conseil européen pour la fatwa et la recherche.

Nominations
Arabie Saoudite

Le roi Salmane nomme le prince héritier Premier ministre d’Arabie Saoudite.

Le roi Salmane a nommé le prince héritier, Mohammed ben Salmane, premier ministre  dans le cadre d’un remaniement ministériel.

Remaniement :

  • Le prince Khalid ben Salmane devient ministre de la défense
  • Yousef ben Abdallah ben Mohammed al-Bunyan a été nommé ministre de l’Éducation.

Les ministres qui conservent leurs postes sont :

    • le ministre de l’Énergie, le prince Abelaziz ben Salmane
    • le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane
    • le ministre de l’Investissement, Khalid ben Abdalaziz al-Falih
    • le ministre de l’Intérieur, le prince Abdelaziz ben Saoud
    • le ministre des Finances, Mohammed ben Abdallah al-Jadaan
    • le ministre de la Garde nationale, le prince Abdallah ben Bandar
    • le ministre de la Justice, Walid al-Samaani
    • le ministre des Affaires islamiques, Abdellatif ben Abdelaziz al-Sheikh
    • le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane
    • le ministre des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki al-Faisal
    • le ministre du Hajj et de l’Omra, Tawfiq ben Fawzan al-Rabiah
    • le ministre du Commerce, Majid ben Abdallah al-Qasabi
    • le ministre de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar ben Ibrahim al-Khorayef
    • le ministre du Tourisme, Ahmed al-Khateeb
    • le ministre de l’Économie et de la Planification, Faisal ben Fadhil Alibrahim
    • le ministre de la Santé, Fahd ben Abdelrahman al-Jalajel.

Photo : crédits AN.

Festivals
Maroc

15e édition du festival de Fès de la culture soufie.

Cette 15e édition se déroule du 22 au 29 octobre 2022, et a pour thème « Science et Conscience ». Le président du festival, le Dr. Faouzi Skali, a précisé que cette édition était un hommage à l’islamologue, chercheur et écrivain Moulay Abdellah Chérif Ouazzani, récemment disparu.

Au programme :

  • de nombreuses masterclasses : « L’avenir de l’art islamique » avec Michael Barry, « Les chants religieux judéo-arabo-andalous » avec Françoise Atlan, « L’art du samaa » avec Abdelkader Ghayt, …
  • des spectacles : symphonie et ballet indiens à la cour moghole du Prince soufi Dârâ Shikôh dirigée par Carole Latifa Ameer, concert de sitar avec Ustad Shakir Khan, chants soufis des Balkans, etc.
  • des tables rondes : « Sciences inspirées et sciences acquises dans le soufisme », L’alchimie spirituelle dans les grandes oeuvres du soufisme », etc.

Retrouvez l’ensemble du programme ici.

Expositions
Monde Arabe, Jordanie

Paris : inauguration de l’exposition « Habibi, les révolutions de l’amour ».

L’exposition se tient à l’Institut du monde arabe à Paris du 27 septembre 2022 au 19 février 2023, présentant des oeuvres récentes autour des identités LGBTQIA+. Le commissariat de l’exposition est assuré par Khalid Abdel Hadi, le directeur éditorial du média « My Kali » ; Élodie Bouffard, la responsable des exposition de l’Institut ; et Nada Majdoub, en tant que commissaire associée.

Extrait du communiqué : « Comme dans de nombreuses autres régions du monde, des luttes se jouent dans le monde arabe pour pouvoir exprimer librement son identité de genre et sa sexualité. Les soulèvements populaires de ces dernières années ont profondément bouleversé les sociétés et ont permis une amplification du militantisme LGBTQIA+. Les artistes, qu’ils se trouvent dans le monde arabe ou dans les diasporas, participent à leur manière à ce mouvement. Ils questionnent, témoignent, se battent en créant des œuvres bouleversantes, intimistes ou exubérantes, de résilience ou de lutte, sentimentales ou politiques, qui explorent leurs identités mais également leurs secrets, leurs émotions, leurs souvenirs et leurs rêves. Dans un monde où la présence des LGBTQIA+ n’est pas toujours acceptée, voire sanctionnée, l’exposition montre les territoires explorés par ces artistes : l’intime, le quotidien, le rapport au corps, l’engagement. À travers ces récits qui se jouent des règles et de la norme, il est aussi question de l’émancipation individuelle, de la liberté des corps, de la liberté d’exister dans sa différence et de la liberté d’aimer. En cela, les artistes exposés à l’IMA dépassent les genres, et touchent à l’universel. »

Photo : « Sous le ciel de Shiraz, Arthur », Alireza Shojaian, 2022, crédits D.R.

Festivals
Monde Arabe, Algérie, Maroc

Festival Magic Barbès Social Club.

Du 28 septembre au 2 octobre, le festival Magic Barbès aborde engagements culturels et expresions artistiques. Il s’agit d’une 12e édition, produite par FGO-Barbara, avec la collaboration deAGO, la Bibliothèque de la Goutte d’Or, Cebos Photographe, le Collectif Quartier Libre, Dialna, EGDO, Esprit d’Ebene, Home Sweet Mômes, l’Institut des Cultures d’Islam, L’onde & Cybel, le Lavoir Moderne Parisien, Les Mères Solidaires, Le Poulpe, la Salle Saint Bruno, les éditions Xérographes..

Zoom sur certains événements :

  • Les conversations Dialna : identités queer et racisées dans le secteur culturel, avec notamment la chanteuse rappeuse Lalla Rami (Maroc) et la photographe Linda Trime (Algérie).
  • La Soirée « Filles de Blédars », un collectif d’artistes basé entre Paris et Marseille qui explore et propose des espaces de réflexions, d’exposition, de discussion et de célébration autour des identités de l’immigration.
  • La projection du film « Chroniques Algériennes » suivie d’un débat en présence du réalisateur Zak Kedzi de 20h à 22h.

Retrouvez l’ensemble du programme ici.

Photo : Filles de Blédards. Crédits FGO Barbara.

Littérature
Syrie

1er décembre : « L’Arabe du Futur 6 ».

Annoncé comme l’ultime volet de la série autobiographique de Riad Sattouf, débutée en 2014, le sixième tome de « L’Arabe du futur » sortira le 1er décembre 2022. Publié il y a deux ans, le tome 5 retraçait l’adolescence de Riad Sattouf, entre 1992 et 1994. Depuis les débuts de la saga, l’auteur a mis en image sa vie entre 1978 et le début des années 1990 au sein d’une famille franco-syrienne.

Bien que l’artiste ait décidé de lancer sa propre maison d’édition en septembre 2021, ce nouvel ouvrage sera publié au sein d’Allary Editions, comme tous les précédents titres de la série.

Les revues récentes

28 - 12 - 23
N°98

"عيب" par Sarah Bahbah Artiste et réalisatrice palestinienne et jordanienne, Sarah Barbara grandit dans une famille conservatrice en Australie. Son art est son exutoire, l'expression d'une frustration et d'un rejet absolu des tabous qu'elle a connus dans son enfance et adolescence. En 2020, elle explose sur la scène internationale avec sa série "3eib" (عيب en arabe, une exclamation régulièrement employée, traduisant à la fois un sentiment de honte et d'interdit). Provocantes, les photographies sont souvent accompagnées de sous-titres en anglais et en arabe, donnant la parole aux femmes et à leur désir. La jeune artiste a depuis été publiée par de grandes publications à l'instar du New York Times, de Forbes, de Vogue, The Cut ou encore Vice. En 2023, elle publie son premier ouvrage artistique, "Dear Love".

21 - 12 - 23
N°97

« J'ai 33 ans et je n'ai jamais pris l'avion » Il a fallu cinq ans à Abdel Rahman Zagout, un photographe gazaoui, pour réaliser un projet à la frontière égyptienne avec Gaza qui lui a valu le concours de photographie 2018 de la Croix-Rouge, et dont est issue cette photographie de ce jeune palestinien, les mains ouvertes face à une vitre fermée. Abdel Rahman Zagout a suivi une formation dans le domaine des médias à l'université Al-Aqsa et obtenu son diplôme en 2008. Il travaille depuis dix ans comme photo-journaliste et consultant en photographie indépendant. Ses images mettent en lumière l'amère réalité de la vie quotidienne des habitants de Gaza. Son projet raconte les rêves et les espoirs des Palestiniens, brisés par la pauvreté et les clôtures. La majorité des photos ont été prises au point de passage de Rafah, qui relie Gaza à l'Egypte. Il est considéré comme la principale porte de sortie de Gaza, et n'est ouvert que de façon sporadique. Le travail d'Abdel Rahman offre un regard intime sur la vie des jeunes de Gaza et laisse transparaître un sentiment d'isolement et de désespoir.

14 - 12 - 23
N°96

@dyaladesigns "Aussi cliché que cela puisse paraître, j'ai été créatif depuis toujours. D’une certaine manière, j’ai toujours su que c’était ce que je voulais faire le reste de ma vie. Je n’ai jamais été autant passionné par autre chose que par l’art et le design, alors pourquoi passerais-je ma vie à faire quelque chose que je n’aimais pas vraiment ? C'est ma passion et j'ai l'intention d'utiliser ma créativité pour faire une différence dans ce monde." "En tant qu'artiste palestinienne, je ressens définitivement la responsabilité d'utiliser ma plateforme pour mettre en lumière les conflits en cours et exprimer mes émotions à leur égard d'une belle manière. L'art est ma passion, et mon pays est ma passion, donc combiner ces deux aspects de ma vie, c'est quelque chose qui m'enthousiasme et me motive. Mon travail est le reflet de mon identité, et j'estime qu'il est important de représenter ceux qui ont l'impression que leur voix n'est pas toujours entendue. Je veux que les gens regardent mon travail et voient la beauté et la pertinence de qui ils sont et d’où ils viennent. J’ai l’impression que c’est notre devoir mondial de montrer notre soutien et de nous unir en cas de besoin. J'ai l'impression que mon travail met en valeur l'importance de l'acceptation et de l'inclusion. Compte tenu du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, où les gens sont bombardés par une société numérique irréaliste, mon art joue un rôle pour briser ces frontières et redéfinir ces attentes." Dyala Moshtaha

07 - 12 - 23
N°95

« Je continuerai à dessiner jusqu'à ce que la Palestine soit libre. Je continuerai à dessiner le drapeau palestinien partout dans les rues d’Égypte. » - Mohamed Moataz Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. La carrière de street-artist de Mohamed Moataz a débuté dans les rues de la capitale égyptienne avec des œuvres célébrant le patrimoine arabe, avec des figures iconiques à l'instar de celles de la star du football Mohamed Salah, ou encore de l'Astre de l'Orient, Oum Kalthoum. Cependant, l'actualité l'a vite rattrapé, et ces derniers mois, il s'est exclusivement concentré au génocide perpétré par l'Etat d'Israel à Gaza.

30 - 11 - 23
N°94

Gaza, Trève humanitaire, 28 novembre 2023. Mohammed Salem est un photojournaliste palestinien basé dans la bande de Gaza. Il est titulaire d'un diplôme en médias de l'Université Al-Azhar de Gaza. Mohammed travaille avec Reuters depuis 2003, couvrant principalement le conflit entre Palestiniens et Israéliens. Il a reçu le prix médiatique du Dubai Press Club, remporté le concours international de photos de presse en Chine en 2004 et a reçu le second prix dans Spot News au concours mondial de photos de presse en 2010. Ses dernières photos de la bande de Gaza en octobre 2023 ont été sélectionnées par Reuters parmi les "meilleures photographies presse de l'année 2023". “A picture should not be taken just with the eye; it should have a meaning in the heart” - Mohammed Salem.

23 - 11 - 23
N°93

"Un garçon mangeant de la pastèque", Adam Rouhana "Il y a un certain nombre de choses qui me viennent à l'esprit quand je regarde cette image et, honnêtement, il s'agit du garçon… C'est un peu comme s'il faisait l'amour avec la pastèque, non ? Voilà à quoi cela ressemble. C'est donc cette idée, je suppose, d'une passion pour la terre et de sa propre relation avec la terre. Vous pouvez voir qu'il est dans cette sorte d'oliveraie et que la terre est autour de lui." N.B. La pastèque est un symbole de la Palestine. Adam Rouhana est un jeune photographe palestinien diplômé d'Oxford. Il a grandi à Boston. Chaque année, il retourne dans son pays d'origine et s'intéresse à la jeunesse palestinienne, qui constitue la moitié de la population. Un soldat, une clôture, un terrains de football, mais aussi des fous rires, des saltos sur la plage et des rentrées scolaires. Ce sont ces infrastructures, ces personnages et ces émotions du quotidien que capture le jeune photographe, qui prévoit sa première exposition avec les commissaires Zainab Hasoon et Sara bin Safwan, au Guggenheim Abu Dhabi. Il revendique "la permission de raconter" (permission to narrate) développée par Edward Saïd, soit le parti pris de partager une histoire individuelle, et non collective, non dicté par un régime oppressif ou enfermé dans un prisme donné à l'instar du conflit israélo-palestinien. Adam Rouhana propose ainsi de nouvelles perspectives et de nouveaux récits de la Palestine. « Au lieu de reproduire les représentations de la Palestine occupée qui sont si omniprésentes et si évidentes, j'ai pu capturer les moments les plus calmes et essayer de travailler à la création de nouvelles représentations de la Palestine » – Adam Rouhana

09 - 11 - 23
N°92

"Climbing walls", Khaled Hourani Né à Hébron, Khaled Hourani est artiste, écrivain, commentateur, commissaire d'exposition et figure incontournable de la scène artistique palestinienne. Evoluant au sein d'un système socialement et politiquement contraint, il transmet par son travail les obstacles auxquels font face les Palestiniens sous occupation, mais aussi l'importance des nuances qui imprègnent toute relation sociale. Dans son projet phare de 2011, "Picasso en Palestine", Hourani est parvenu à emprunter le "Buste de Femme" de Picasso au Van Abbemuseum (Pays-Bas), pour l'exposer à Ramallah. Le symbole était puissant, sachant que l'œuvre avait été peinte pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui était déjà un processus de prêt inhabituel s'est transformé en un bourbier politique étant donné que la Palestine n'était pas - et n'est toujours pas - reconnue internationalement comme un État, rendant impossible une assurance internationale de l'œuvre. Le tableau a dû être gardé militairement : aucune compagnie d'assurance n'a pris le risque d'accepter de couvrir le tableau. L'oeuvre de Picasso était exposée dans une salle spécifique, toujours avec deux gardes. Une photographie de la situation a été prise à l'époque, et a depuis été exposée à de multiples reprises. Une mise en abyme qui révèle la complexité et la lutte constante d'une vie sous occupation.

30 - 11 - 23
N°91

"Kiss of Freedom", Rami Kanso Rami Kanso est un graphiste, motion designer et artiste visuel libano-slovaque basé à Doha. Il travaille actuellement à Alaraby TV. Rami concilie son travail dans le secteur de la radiodiffusion avec sa passion pour l'animation créative. Il a été chef des visuels pour la production musicale du West End "Umm Kulthum : The Golden Era", dont la première a eu lieu au London Palladium en mars 2020. Il a également co-produit et co-réalisé une série de vidéos poétiques primées avec sa femme, Dana Dajani. En octobre 2019, le dessin de Rami pour la révolution libanaise est devenu une icône virale du mouvement de résistance. Son art mêle la calligraphie, le collage, le travail de la texture, et celui de la typographie et du symbolisme pour exprimer l'identité arabe contemporaine.

26 - 10 - 23
N°90

"Women sleeping" by Malak Mattar "Être féministe, ce n'est pas haïr les hommes ; c'est croire que les hommes et les femmes ne sont pas obligés de rivaliser entre eux, mais qu'ils se complètent. Cette harmonie peut exister entre deux genres lorsqu’il y a égalité et reconnaissance des rôles et des capacités de chacun, sans dégrader le status de quiconque." Malak Matar est né en 1999 dans la bande de Gaza. Elle a commencé à peindre en 2014 pour échapper à l'agression et à la violence qu'elle et sa famille subissaient quotidiennement lorsqu'elles vivaient dans la bande de Gaza. Sa première exposition personnelle, qu'elle organise un an plus tard, à l'âge de quinze ans, lui permet de nouer des liens avec des journalistes internationaux et de faire reconnaître ses œuvres sur les réseaux sociaux. Après avoir obtenu la distinction de meilleur lycéen de la bande de Gaza (et de deuxième meilleur de toute la Palestine), Malak Matar a quitté Gaza en 2017 pour étudier les sciences politiques en Turquie. Elle publie un livre bilingue arabe-anglais pour enfants, intitulé "Grandma's Bird", qui porte sur la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, avec des écrits et des dessins qui décrivent sa propre expérience.

19 - 10 - 23
N°89

"Palest*n*ens : une histoire de déplacement et de douleur. Pendant des décennies, le monde a été le témoin silencieux de leur déplacement, du bombardement de leur refuge et de la perte d'êtres chers. Aujourd'hui, sans accès à la nourriture, à l'eau ou aux médicaments, ils sont confrontés à la décision angoissante de quitter des terres qui leur sont chères, avec l'incertitude de leur retour, ou tout simplement, de mourir. Leur histoire s'inscrit dans celle, plus large, des réfugiés du monde entier. L'emplacement de cette oeuvre n'a pas été ajouté pour éviter le shadowbanning auquel j'ai été confronté ces derniers jours." - déclaration de l'artiste visuel et graphiste égyptien Hassan Ragab, au sujet du drame que vit Gaza aujourd'hui, connu de tous. Le mot "Palestiniens" a été amputé de plusieurs lettres, pour éviter la censure qui sévit actuellement sur les réseaux sociaux. Hassan Ragab a suivi une formation en architecture, et vit actuellement en Californie du Sud. Entre design, rénovation de meubles, installations, et graphisme, il participe au développement de l'art numérique et notamment de l'utilisation de l'Intelligence Artificielle dans ce domaine.