Les artistes saoudiens Zahrah Al-Ghamdi, Sarah Brahim et Alaa Tarabzouni ont été présélectionnés pour le Richard Mille Art Prize et voient leur travail présenté dans le cadre de l’exposition « Art Here » du Louvre Abu Dhabi, se tenant du 24 novembre au 19 février.
Les créateurs sont rejoints par quatre autres artistes de la région : Hashel Al-Lamki des Émirats Arabes Unis, Farah Behbehani du Koweït, les frères et sœurs syriens Sawsan et Bahar Al-Bahar et l’artiste indien Nabla Yahya.
Cette année, les candidats ont travaillé autour du thème de la « Transparences » à travers différentes sculptures et installations originales.
« Waterdust », par exemple, rend hommage à l’artisanat syrien du soufflage du verre, menacé par la guerre. L’installation sculpturale est placée autour d’une fontaine damascène, établissant un nouveau parallèle avec un second savoir-faire syrien, mais rappelant aussi la menace que représente la capitale (symbole du gouvernement) pour le reste du pays et sa survie.
« Le bilan de l’anthropocène : une planète asphyxiée » de Zahrah Al Ghamdi, raconte les effets négatifs de l’activité humaine sur la planète. L’installation prend la forme d’un arbre, tordu et entouré d’ossements et de déchets d’animaux. Des rideaux de plastique l’entourent l’arbre. Cette œuvre veut être un puissant rappel des effets du changement climatique et du devoir de l’homme de préserver la santé de la Terre.
En association avec l’horloger suisse Richard Mille, le Louvre d’Abu Dhabi présente la troisième édition du Richard Mille Art Prize avec l’exposition « Art Here ». Ce prix de 60 000$ se veut être une plateforme de soutien et de reconnaissance pour les artistes contribuant à repousser les limites de l’art contemporain aux Émirats Arabes Unis.