Entre le 19 et le 28 janvier, le spectacle interroge les notions de normes et de contraintes dans le cheminement de l’individu, entre installations, performances, conférences et vidéos. La pièce est organisée sous forme de triptyque, sur les textes de trois auteurs qui abordent des sujets liés mais différents :
- Bilal Khbeiz, « Mémoires non fonctionnelles » qui questionne la construction de soi ;
- Rana Issa, « Incontinences », qui évoque l’exil et la société patriarcale ;
- Souhaib Ayoub, « L’imperceptible suintement de la vie », qui explore la multiplicité de la ville de Tripoli au Liban.
Rabih Mroué, qui est actuellement en résidence à Berlin, précise que la pièce de théâtre est différente de leurs œuvres précédentes. « On a l’habitude d’écrire nos pièces Lina et moi. C’est la première fois qu’on choisit des textes d’amis. Après avoir reçu le texte de Bilal, on a demandé à Rana et Souhaib d’écrire pour nous, pour faire entendre trois voix différentes. Souvent, nous jouons nos textes, cette fois, c’est le comédien et musicien Raëd Yassine qui interprète les mots de Rana, Souhaib joue son propre texte, et Lina celui de Bilal. » (propos tirés d’une interview donnée pour L’Orient-le-Jour).
Photo : Lina Majdalanie, Rabih Mroué, Raëd Yassine et Souhaib Ayoub. Copyrights : Nora Rupp.