Rose Issa débute son aventure avec l’idée de promouvoir les artistes du Moyen-Orient. « Il y a 40 ans, l’Institut du monde arabe n’existait pas, on ignorait tout de l’art contemporain du monde arabe et j’étais arrivée au constat que les seules personnes qui me représentaient n’étaient ni nos leaders, ni nos ambassadeurs, mais les artistes. » – propos tirés de L’Orient-le-Jour.
La productrice, autrice et curatrice fonde sa propre maison d’éditions, Rose Issa Projects, pour accompagner les artistes. Elle propose des monographies et des catalogues artistiques permettant à ces derniers de présenter leur travail aux différents musées.
C’est en 2017 qu’elle tombe sur la première série de sculptures de Nayla Romanos Iliya datant de 2013 et qui a beaucoup évolué. Partant d’un alphabet phénicien, elle avait créé son propre alphabet.
« L’instinct est important et mon œil est exercé depuis 40 ans à séparer le grain de l’ivraie. Le travail de Nayla m’a très vite convaincue qu’il était absolument nécessaire de réaliser une monographie. » – Rose Issa.
Le livre, « The Phoenician Alphabet », est disponible en ligne, et ce dernier est présenté le 8 juin à la Fondation Corm, à Beyrouth.