Cette année, le Sundance Film Festival aura lieu du 19 au 29 janvier, en ligne et en présentiel à Park City, dans l’Utah. Il est le plus grand festival du film indépendant aux États-Unis. Quelques films de la région à ne pas rater :
« La version persane » de Maryam Keshavarz : l’écrivaine, réalisatrice et productrice irano-américaine Maryam Keshavarz a remporté le prix du public à Sundance en 2011 avec son premier long métrage narratif « Circumstance ». Cette année, elle revient avec son troisième long métrage. Le synopsis : « Venant de deux pays en désaccord, l’irano-américaine Leila (Layla Mohammadi) s’efforce de trouver un équilibre et d’embrasser ses cultures opposées, tout en défiant avec audace les stéréotypes que la société est si prompte à projeter sur elle. Quand sa famille se réunit à New York pour l’opération cardiaque de son père, Leila navigue tente de maintenir une distance entre sa vie personnelle et sa vie de famille. Cependant, lorsque son secret est découvert, plusieurs parallèles sont faits entre sa vie et celle de sa mère, Shireen (Niousha Noor). »
« Cinq saisons de révolutions » de Lina : née à Damas, Lina est une cinéaste, caméraman et journaliste indépendante, connue uniquement par son prénom. Ce film est le fruit de dix années de travail. Le synopsis : « Lorsque la promesse d’un printemps arabe a balayé la région et que les protestations appelant au renversement du régime syrien ont atteint Damas, la jeune reporter vidéo indépendante Lina et son groupe de compatriotes pleins d’espoir et cosmopolites ont célébré l’arrivée de la révolution. Afin d’éviter toute arrestation, Lina prend plusieurs identités pour survivre et continuer ses reportages. De l’excitation des premiers jours, la cinéaste tombe dans une certaine résignation. Elle utilise dans son film un style particulier qui mêle journaux intimes, souvenirs et réflexions pour partager une histoire personnelle de la révolution.
« Animalia » de Sofia Alaoui : la lauréate marocaine du Grand prix du jury du court métrage (« Et si les chèvres meurent », 2020) revient au Festival Sundance avec un premier long métrage de science-fiction. Synopsis : « Itto, enceinte, attend avec impatience le retour de son mari, Amine, dans la famille aisée de ce dernier. Mais lorsque le pays est mis en état d’urgence et que des événements météorologiques étranges surviennent, Itto trouve de manière inattendue la possibilité d’une émancipation nouvelle. »
« Shayda » de Noora Niasari : Tiré d’expériences personnelles, le puissant premier long métrage de la cinéaste irano-australienne Noora Niasari est un portrait poétique du courage et de la compassion, auquel participe Zar Amir Ebrahimi (récipiendaire du prix de la meilleure actrice à Cannes en 2022 pour « Holy Spider »). Synopsis : « Une femme iranienne vivant en Australie, Shayda, rejoint un refuge pour femmes avec sa fille de 6 ans, Mona. Ayant fui son mari Hossein et demandé le divorce, Shayda lutte pour maintenir un semblant de normalité pour Mona. À l’approche de Norouz (nouvel an persan), un juge accorde à Hossein un droit de visite, perturbant le fragile équilibre de Shayda. »