L’événement se déroule dans le terminal occidental du Hajj de Djeddah, conçu par Skidmore, Owings & Merrill et lauréat du prix Aga Khan de 1983. Plus de soixante artistes issus de vingt pays différents contribuent à la manifestation qui a pour thème « Awwal Bait » (première maison), en référence à la Sainte Ka’bah de La Mecque. L’exposition souhaite être une vitrine de la diversité de l’expérience musulmane dans le monde, invitant les visiteurs du monde entier à explorer un éventail impressionnant d’œuvres d’art contemporaines et d’objets rares.
La Biennale est organisée par un impressionnant panel d’experts : le Dr Saad Alrashid, éminent chercheur et archéologue saoudien ; Dr Omniya Abdel Barr, Barakat Trust Fellow au Victoria and Albert Museum ; Dr Julian Raby, directeur émérite du National Museum of Asian Art, Smithsonian Institution, Washington DC ; et directeur artistique Sumayya Vally, directeur de Counterspace et professeur à UCL.
« Pendant très longtemps, le monde a perçu les arts islamiques à travers une lentille très spécifique, qui a souvent restreint ou défini ses frontières. Avec la Biennale des arts islamiques, nous travaillons à élargir cette définition et à permettre une exploration plus approfondie et plus nuancée des arts islamiques. » – Farida Alhusseini, directrice de la Biennale des arts islamiques.
Le programme explore les rôles des villes sacrées de La Mecque et de Médine à travers une série d’œuvres d’art contemporain, organisées en tandem avec des artefacts islamiques inédits et, pour la majorité, inconnus du grand public.
Photo : œuvre de l’artiste sud-africain Haroon Gunn-Salie, autour de la procession funéraire de l’imam Abdullah Haron, un leader politique musulman tué par la police durant l’Apartheid en 1969.