« Mais nous devons également comprendre que nous avons une belle langue unique dans son esthétique et sa diversité et que nous devrions exploiter certaines de ces valeurs pour transmettre un message qui touche une corde sensible chez les auditeurs. »
Tels étaient les propos du chanteur et compositeur libanais dans Arabian Days, le festival organisé par le Centre de langue d’Abu Dhabi et qui célèbre la langue arabe, avec un programme culturel riche proposant également expositions, projections de films et conférences.
Né dans une famille de cinq personnes à Zgharta, une ville du nord du Liban, Khoury se souvient d’une enfance remplie de livres et de parents insistant sur l’importance de l’arabe dans un pays où le français et l’anglais sont fréquemment parlés.
« Ce n’était pas parce qu’ils avaient nécessairement une certaine opinion de ces langues, mais ils pensaient que la culture arabe, avec ses mots et ses traditions, était l’héritage le plus important qu’ils pouvaient laisser derrière eux. »
La richesse de cette langue, le chanteur la mettra à profit dans ses ballades amoureuses où les métaphores sont reines : « Kel El Qasayed », « Khedni Ma’ak », « Itla’ Fiyee », …
Khoury partage une partie de cette passion dans sa célèbre série télévisée « Tarab », qui est un récit de voyage sonore à travers l’histoire musicale de la région.