Leurs comptes Instagram ont maintenant des milliers de followers, et leurs noms sont connus de tous dans le monde arabe. Ces trois journalistes au début de leur vingtaine qui risquent chaque jour leur vie pour raconter à des millions d’internautes leur quotidien à Gaza, les bâtiments éventrés et les corps éparpillés. Relatant les faits en anglais afin d’assurer une couverture internationale, ces trois journalistes sont devenus des proches dont on s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles. En témoigne cet article de l’OLJ : « Nous sommes des millions à vous suivre de loin avec nos yeux. À avoir le cœur sans cesse serré pour vous, à penser à vous tout le temps et vous protéger en pensée. À vous appeler par vos prénoms et vous connaître sans en fait vous connaître. « Il est où, Motaz ? », « On a des nouvelles de Bisan ? », « Ça fait trois heures que Plestia n’a rien posté, je commence à m’inquiéter ». » Ils ont tous les trois déjà vécu cinq guerres, et Plestia célébrait son 22e anniversaire cette semaine.
Photo : @byplestia