Maroun et Fouad Tomb exposent dans l’espace culturel tenu par le collectionneur et mécène Rami el-Nimer. L’exposition a pour commissaire Randa Sadaka qui avait eu la chance de travailler avec les artistes par le passé lors de la réalisation d’une monographie consacrée à Maroun Tomb.
« Gardien de la préservation du bâti national, Maroun Tomb propose une œuvre lucide et romancée sur ce qu’est la construction libanaise. Sous son pinceau, les bâtisses offrent tantôt une surprise, en livrant d’étonnants détails de conception, tantôt une émotion, en magnifiant des vestiges. » – Randa Sadaka pour L’Orient-le-Jour.
Intitulée « Meshwar de Palestine au Liban, dialogue de deux générations Maroun et Fouad Tomb », l’exposition s’articule autour de quatre grandes thématiques
- « Palestine, les débuts » (1911-1948) ;
- « Liban, l’âge d’or (1949-1981) » ;
- « Dialogue père-fils (1981-aujourd’hui) » ;
- « Une réinterprétation par Fouad Tomb de l’œuvre paternelle ».
« Imbibé de la même inspiration impressionniste, le binôme explore à des années d’intervalle l’autoportrait dans un cadrage à hauteur d’épaule. Les femmes chez Maroun s’adonnent à une activité intellectuelle. Fouad préfère les portraits de gros plan. Ses personnages semblent parler. Les deux peintres témoignent de la même vision du patrimoine architectural, source de l’authentique lien social. Les paysages de Maroun et Fouad sont en intime communion avec la nature. » – Randa Sadaka pour L’Orient-le-Jour.
Photo : vue de l’exposition, copyrights L’Orient-le-Jour.