Revue culturelle N°47

Revue culturelle

47
27 - 07 - 22
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L'image de la semaine

"Before It's Gone", M'hammed Kilito, 2022, copyrights M'hammed Kilito / VII Agency.

Le photographe documentaire M'hammed Kilito a été présélectionné pour la 42e édition du prestigieux prix Leica Oskar Barnack. Son projet artistique multidisciplinaire, "Before It's Gone", met en lumière la dégradation des oasis au Maroc. Le photographe espère attirer l'attention sur la disparition des oasis due au changement climatique, alerter l'opinion publique, les décideurs politiques et les organisations concernées. Le jeune homme Kilito exposera son travail lors d'une prochaine exposition à Gowen Contemporary à Genève, en Suisse, et il a dans l'idée de publier un livre de la série.

« Je me suis rendu compte que la désertification, les sécheresses et les incendies récurrents, les changements dans les pratiques agricoles, la surexploitation des ressources naturelles, l'exode rural et la forte baisse de la nappe phréatique sont autant de menaces imminentes pour l'existence des oasis » - M'hammed Kilito.

Lieu : Maroc.

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Arts Urbains
Maroc

Rabat : le Street Art Festival Jidar met de la couleur dans les rues de la capitale.

L’événement se tient du 21 au 31 juillet 2022, avec une programmation animée par neuf artistes : Beaugraff (Sénégal), Bryan Beyung (Canada), Ed Oner (Maroc), Manolo Mesa (Espagne), Pantonio (Portugal), Reda Boudina (Maroc), Twoone (Japon), Juraj Duris (Slovaquie) et Tima (Maroc).

Plusieurs activités sont prévues :

  • La réalisation de neuf fresques murales par les neuf artistes ;
  • Des ateliers et une exposition de sérigraphie à la galerie Ambigu, avec Gemma Berenguer du studio espagnol Monistereo ;
  • Une performance artistique avec Adam Belarouchia, qui donnera libre cours à son imagination sur l’une des six façades du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain de T-Rabat ;
  • Un mur collectif avec Ayoub Abid (aka Normal), qui réunit des street artistes et des étudiants en école d’art qui souhaitent s’initier à l’art du muralisme. Pour cette édition, Ayoub Abid (aka Normal), un artiste marocain connu pour ses fresques à l’esthétique très poussée, partage ses méthodes et ses techniques. De là, les participants défient leurs imaginaires, et proposent une création qui sera leur plus belle signature. L’activité débute le 21 juillet, et pourra se poursuivre sur une semaine.

Afin de faciliter l’accès à la programmation, une application mobile a été créée pour suivre toutes les actualités du festival.

Photo : œuvre de la street artiste marocaine Tima, originaire de Khouribga. La représentation d’une jeune femme est récurrente dans les compositions oniriques de cette diplômée de l’École des Beaux-Arts de Casablanca, toujours avec un visage énigmatique et fermé, perdue dans ses pensées. Les œuvres de Tima abordent autant  l’inconnu, que la mémoire et la résistance.

Littérature
Maroc

« Empreintes féminines », une nouvelle revue en hommage à des femmes battantes.

Il s’agit de la première édition de la revue « Empreintes féminines : des femmes marocaines nées pour être battantes », publiée par le Fonds des nations unies pour la population (FNUAP) au Maroc. Cette revue retrace des parcours militants de femmes marocaines en matière d’égalité des genres. Cette première édition retrace le bilan d’étape du projet « Promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles et de l’égalité des genres au Maroc », réalisé par le FNUAP avec le soutien du ministère des Affaires mondiales du Canada et montre son impact transformateur sur la vie des femmes et des filles marocaines.

FestivalsMusique
Maroc

Volubilis accueille le Festival international des musiques traditionnelles du monde en hommage à des femmes battantes.

La 21e édition du festival a débuté le 22 juillet à Volubilis, près de Meknès, avec la participation d’artistes et de groupes de musique marocains et étrangers. L’événement est placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, en partenariat avec le Conseil régional Fès-Meknès.

Diverses performances artistiques ont été présentées lors de la cérémonie d’ouverture du festival sur le site archéologique marocain, dont un tableau artistique intitulé « Nuit en couleurs de Volubilis », et un spectacle de danse « Taskiwin ». Au programme de cette édition figurent des soirées animées par des artistes et des troupes folkloriques du Maroc et de l’étranger, dont la Côte d’ivoire, le Sénégal, l’Espagne et la France.

Le festival a pour objectif de promouvoir les caractéristiques touristiques, civilisationnelles et historiques des sites et des espaces géographiques de Volubilis, de Zerhoun, et de Meknès.

Photo : copyright Hespress.

ArchitectureProjets culturels
Maroc

Agadir : future capitale culturelle marocaine ?

Plusieurs projets culturels d’envergure ont été lancés dans la ville du sud du Maroc. Voici un résumé des travaux entrepris :

Lancement des travaux pour le Grand Théâtre
Ce projet est prévu pour la période 2020-2024, et il a été lancé par SM le Roi Mohammed VI pour une enveloppe budgétaire de près de 6 milliards de dirhams. Avec une superficie de 11 600m², le théâtre comprendra des salles de spectacle et de théâtre ainsi qu’un village d’artistes et des espaces logistiques et d’accueil.

Réhabilitation du Cinéma Sahara
Considéré à la fois comme un lieu de culture et un pilier du patrimoine architectural de la ville, cet établissement s’inscrit parmi les projets du volet « Promotion culturelle et mise en valeur du patrimoine de la ville d’Agadir ». Inauguré récemment, celui-ci a bénéficié de changements de revêtements des sols, des murs et des plafonds, de l’installation d’équipements scéniques et de matériel de projection.

23 points de lecture publique
Financé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, l’Initiative nationale pour le développement humain, le Conseil régional de Souss-Massa et la Commune d’Agadir, ce « réseau de lecture publique » s’inscrit dans le cadre de la mise à niveau des espaces culturels et la promotion de la lecture chez les jeunes et les enfants. Trois premiers points de lecture publique seront ouverts à Agadir avant la fin de l’année 2022.

Musée de la reconstruction d’Agadir
L’ancien siège de Bank Al-Maghrib sera converti en Musée de la reconstruction et de la mémoire d’Agadir. Les travaux nécessiteront un investissement global de 41,5 milliards de dirhams. L’ouverture publique du musée est également prévue avant la fin de l’année.

Un second musée amazigh
L’édifice se situera derrière le Mur du Souvenir, sur la façade nord de la place de l’Hôtel de ville d’Agadir.

Une première Maison des arts
D’une superficie de près de 12 000 m², ce chef-d’œuvre situé au centre-ville d’Agadir sera un espace culturel dédié aux amateurs de la culture et des arts. Composé d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée et de trois étages, l’édifice comprendra des salles de musique, de danse et de chorégraphie, un auditorium, une médiathèque, des espaces dédiés aux arts du spectacle urbain, aux arts visuels et aux arts digitaux, ainsi que des locaux administratifs.

La Coupole transformée en centre culturel
Le centre culturel la Coupole, en cours de création, sera un espace animé par des jeunes, avec un restaurant, un café culturel et des lieux culturels (bibliothèque, théâtre, concerts, ciné-club…). 60 jeunes ont été sélectionnés et suivent déjà à Dar Momkin un programme de renforcement personnel, culturel et intellectuel. Ils y suivent des séances de lecture, d’écriture et de débat, ainsi que des activités permettant de développer leur culture générale et leur créativité.

Une école des Beaux-Arts 
Une partie du centre culturel d’Agadir sera transformée prochainement en une école des Beaux-Arts. Cette dernière sera spécialisée dans les dessins digitaux et le design de jeux vidéo.

Photo : copyrights Les Echos Maroc.

CinémaPatrimoine
Maroc

« Il est temps de commercialiser l’image civilisée du Maroc à l’étranger à travers des séries télévisées sérieuses, loin des tendances folkloriques ».

Le cinéaste Mohamed Ahed Bensouda vient de terminer le tournage de sa nouvelle série télévisée baptisée « Ain Kebrit » (La source sulfureuse) dans la ville de Fès. C’est une œuvre patrimoniale, écrite par Mohamed Moncef Al-Qadri, qui souhaite mettre en avant l’histoire du Maroc durant la période des Mérinides. La diffusion est prévue sur 2M, avec 4 épisodes d’environ 52 minutes.

Mohamed Ahed Bensouda : « (La série) relate l’histoire de Moulay Yacoub ayant vécu durant l’époque des Mérinides dans la ville de Fès. J’ai voulu montrer à travers ce projet les monuments antiques de la ville impériale. Il est temps de commercialiser l’image civilisée du Maroc à l’étranger avec des séries télévisées sérieuses (…). Le Maroc possède d’énormes capacités naturelles et un patrimoine ancien, qui devraient être mis en valeur ».

Musique
Maroc

Dans son dernier titre « Heroina », Elam Jay chante en darija.

La chanson mélange les influences R&B, Flamenco, Gnaoui et Afro. Pour la première fois de sa carrière, le chanteur a choisi de chanter dans sa langue maternelle, le darija, avec des ajouts en anglais et en espagnol. « Heroina » est aujourd’hui disponible sur YouTube et les plateformes streaming, Spotify, Deezer et Anghami.

Arts plastiquesExpositions
Maroc

Cinquième édition de la Biennale Internationale de Casablanca, du 17 novembre au 17 décembre 2022, puis du 1er juin au 2 juillet 2023.

Ce retour en deux temps s’explique par la pandémie de la Covid-19, ayant entraîné le report de l’événement. Cette 5e édition a pour thème « Les mots créent des images » et la directrice artistique de l’événement, Christine Eyene, a annoncé que la Biennale serait précédée par la reprise du programme d’incubation incluant recherche, ateliers et résidences d’artistes, qui sera assuré par trois jeunes commissaires : Selma Naguib (Maroc), Patrick Nzazi Kiama (République Démocratique du Congo/France) et Juste Constant Onana Amougui (Cameroun).

La Biennale Internationale de Casablanca comprendra des œuvres existantes et nouvellement créées, par des artistes marocains et internationaux établis et émergents, sélectionnées à la fois sur l’appel à candidatures et à l’issue de recherches curatoriales. Cet événement est une initiative artistique indépendante créée en 2012 par l’artiste et éditeur marocain Mostapha Romli, qui est gérée depuis 2014 par Maroc Premium Fondation.

Le site de la Biennale : https://en.biennalecasablanca.org/

Photo : « Vocabulary Box », Amira Hanafi, 2014.

Arts Urbains
Maroc

Le Moussem d’Asilah touche à sa fin le 24 juillet.

Initiée par la Fondation du Forum d’Asilah en partenariat avec le département de la Culture, cette session d’été est dédiée aux arts plastiques.

Un atelier de peinture murale est prévu dans l’ensemble de la ville, expliquant que les ruelles de l’ancienne médina soient actuellement repeintes en blanc afin d’accueillir de nouvelles oeuvres. Un atelier pour enfant est également prévu dans les jardins du Palais de la culture Ksar Raïssouni. Il se terminera  par une exposition des peintures des enfants à la galerie du Centre Hassan II des rencontres internationales.

Par ailleurs, un atelier de « Création littéraire » sera proposé aux élèves des établissements scolaires de la ville, notamment les écoles primaires, le collège Imam Assili et le lycée Oued Dahab.

Deux expositions individuelles des artistes marocains Youssef El Kahfai et Mustapha Meftah auront lieu au Centre Hassan II des rencontres internationales, ainsi qu’une exposition collective des jeunes artistes-peintres zaïlachis à la galerie Diwan du Palais de la culture.

Photo : Asilah, copyrights Daniel Guérin.

Théâtre
Egypte, Maroc, Tunisie

Le Festival international du théâtre universitaire (FITUC), organisé par la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sik, annonce son retour à Casablanca du 23 au 28 juillet 2022.

Organisée par la Faculté de lettres et de sciences humaines de Ben M’sik, cette 34e édition propose de « réinventer le théâtre », une thématique qui s’est imposée aux organisateurs vu les contraintes et les défis posés par la pandémie de la Covid-19. L’événement accueille plusieurs troupes issues de plusieurs pays, représentant l’ensemble des continents. Il s’agit de l’Asie (Corée du Sud, Bangladesh et Indonésie), de l’Europe (Allemagne, Italie, Espagne), de l’Afrique (Cameroun et Sénégal), du monde arabe (Tunisie, Égypte et Sultanat d’Oman), et de l’Amérique du Sud (Uruguay et Mexique), en plus des États-Unis et du Maroc.

Le festival rendra hommage à plusieurs figures connues sur la scène culturelle et théâtrale, telles qu’Abdelilah Agil, Noujoum Zahra, Zineb Najem, Mostafa Khalili et Fabio Omodei. Le Fituc connaîtra l’organisation de plusieurs activités, notamment des représentations théâtrales, des ateliers de formation et un colloque scientifique.

FestivalsMusique
Maroc

Guercif : le 14ème festival des voix amazighes se déroule du 26 au 28 juillet.

Organisée par l’Association Adrar, cette édition s’intéresse au « Droit culturel dans le modèle de développement souhaité ».

Selon un communiqué de l’association, le festival, mis en place en partenariat avec l’Institut royal de la culture amazighe avec le soutien du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication et de la commune de Guercif, vise « à contribuer à l’animation de la scène culturelle et artistique à Guercif et à enrichir la créativité artistique en général, et l’amazighe en particulier ».

Cet événement culturel souhaite également renforcer l’accès au droit culturel, créer des activités artistiques et récréatives pour les habitants de la ville et de la région, diffuser une culture de tolérance, de coexistence et de paix, ainsi qu’encourager le tourisme culturel.

Le programme comprend diverses activités culturelles, artistiques et intellectuelles, dont une exposition de produits traditionnels et du terroir (miel, vêtements traditionnels, antiquités, tapis…), montée par des associations et de coopératives de différentes villes marocaines. La 14ème édition du festival proposera également des soirées artistiques qui seront animées par des troupes musicales amazighes, ainsi que des lectures de poésie.

Photo : copyrights Aujourd’hui Le Maroc.

ConférencesFestivalsHumourLittératureMusique
Maroc

Agadir : la 17e édition du Festival Timitar.

Cette édition s’est achevée avec Salsa, Chaabi, et Rways, et a séduit les festivaliers venus de la capitale du Souss et des autres villes marocaines. Près de 380 000 spectateurs ont assisté à l’événement qui présentait plusieurs activités et nouveautés :

« Tifawine », nouvel album de Jamal Rass Derb, produit grâce au soutien de Timitar.
L’album rompt avec les créations précédentes du rappeur, avec des paroles riches en poésie amazighe, et des mélodies portées par des instruments aussi traditionnels que modernes.

Présentation du beau-livre des rways
Réalisé par les éditions ANYA, cet ouvrage est le fruit de deux années de travail. Il englobe des recherches et des témoignages consacrés à l’art des rways. Parcourant les campagnes de l’Atlas et du Souss, ces poètes et ces chanteurs itinérants sont l’une des plus grandes richesses musicales marocaines. Mobilisant des artistes, des témoins, des musicologues, des scientifiques ainsi que des intellectuels du pays autour de ce sujet, ce beau-livre porte un regard différent sur cet art. Ce dernier a traversé les époques et il a aussi accompagné les Amazighs dans leur migration vers Casablanca et Marrakech. Les textes recensés vont jusqu’à appréhender les années 1970-1990 jusqu’à nos jours. Certains d’entre eux sont traduits pour la première fois en français et en arabe.

Soirée avec les humoristes amazighs
Animée par les meilleurs humoristes amazighs de la région, cette soirée a offert au public gadiri le meilleur du stand-up amazigh avec plusieurs vedettes, notamment Rachid Aslal, Hamid Achtouk, Chaouchaou, Qimroune, Zahra El Mahboul, Moahmed Bouderk et Lahcen Sehane.

16ème édition du colloque international de l’université d’été d’Agadir
La 16e édition de ce colloque a abordé la relation entre identité, démocratie et modernité, avec la participation de 30 chercheurs de France, de Tunisie, du Togo, d’Égypte et du Maroc.

Classé en 2014 parmi les 25 meilleurs festivals internationaux du monde par le magazine anglais « Songlines », le festival Timitar est un melting-pot où se mêlent cultures et traditions.

ConférencesFestivalsMusique
Maroc

Tanger : le festival Twiza, du 28 au 31 juillet

La Fondation du festival méditerranéen de la culture amazighe organise cette 16e édition, qui a pour thème « Sur cette terre, il y a encore ce qui mérite vie ». L’événement coïncide cette année avec la célébration de la fête du Trône. Il sera marqué par l’organisation de plusieurs conférences culturelles et de rencontres intellectuelles, avec la participation d’éminentes personnalités marocaines et maghrébines. La manifestation vise à créer des espaces de rencontres et de discussions entre les visiteurs de la ville et les personnalités des mondes de la culture et de l’art, du 29 au 31 juillet.

Hommages
Maroc

Les festivités de la Fête du Trône 2022 sont reportées.

Extrait du communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie : « Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu’eu égard à la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion du 23ème Anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres. »

Projets culturels
Maroc

« Morocco With Purpose ».

Hiba El Aidi, la fondatrice de l’évènement « Morocco With Purpose », explique que cette manifestation souhaite créer de nouveaux liens entre la jeune diaspora marocaine et leur pays d’origine. « Morocco With Purpose » veut offrir un espace d’échange entre les jeunes marocains du monde et les jeunes résidents au Maroc.

La fondatrice souligne que la diaspora marocaine n’est pas suffisamment au fait de l’évolution actuelle de leur pays d’origine, et que cette même diaspora, lors de son retour en période de congés au Maroc, n’a ni le temps ni l’opportunité de s’immerger dans la réalité quotidienne des résidents marocains. Ainsi, « Morocco with Purpose » propose une semaine d’immersion culturelle à cette jeunesse marocaine « déracinée », à Rabat, qui lui permettra notamment de rencontrer des personnalités influentes et montantes au Maroc.

Ce projet est soutenu par le ministère de la Culture, et a pour objectif d’impliquer davantage la diaspora dans le développement du royaume.

Arts plastiquesExpositions
Maroc

Casablanca : l’exposition « Figures de l’abstraction » se poursuit jusqu’au 30 septembre prochain.

L’exposition se tient à la Villa des Arts de Casablanca. Elle présente une partie de la collection de la Fondation Al Mada, qui réunit des artistes ayant marqué l’histoire de l’art contemporain marocain, en l’occurrence Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Farid Belkahia, Mohamed Chebâa, Mohamed Melehi, Miloud Labied, Mohamed Kacimi, Fouad Bellamine, Mohamed Nabili et Mohamed Hamidi.

Photo : « Jérusalem », Farid Belkahia, 2016, tapisserie de laine et de soie.

Cinéma
Egypte, Maroc, Oman, Palestine, Tunisie

Hassan Benjelloun, président du jury de la 3e édition du Festival international du cinéma de Fquih Ben Salah.

Le scénariste, réalisateur et producteur marocain, Hassan Benjelloun, préside le jury de la compétition officielle de la 3ème édition du Festival international du cinéma de Fquih Ben Salah prévue du 23 au 27 juillet. Le jury de la compétition officielle de cette édition compte quatre membres : le réalisateur, scénariste et critique de cinéma, Abdelilah Eljaouhari, la comédienne et réalisatrice Fatima Aglaz, le comédien Rachid Amari, et l’écrivaine et poète Amale Haddazi.

Neuf courts métrages représentant six pays seront en lice pour décrocher les cinq prix de la compétition officielle de cette édition organisée par l’association colloque de l’enfance et de la jeunesse au complexe culturel de Fquih Ben Salah, et ayant pour thème « Le cinéma : une créativité constante » :

  • « Mains Douces » du réalisateur tangérois Faïçal Hlimi (Maroc),
  • « Clowny’s Mama » de Manal Ghoua (Maroc)
  • « The Travel » de Mehdi Almi (Maroc)
  • « Un Jour Normal » de Taoufik Oufkir (Maroc)
  • « Farha » de Jihane Ismail (Tunisie)
  • « Al Darrooj » de Humaid Bin Said Al-Amiri (Sultanat d’Oman)
  • « Adam » de Mohamed Nabil Morjane (Égypte)
  • « Isha Prayer » de Youssef Alari (Palestine)
  • « Le 17 août à 17 heures » de l’acteur et réalisateur Patrice Guillain (France).

Le festival rend hommage à plusieurs artistes marocains notamment l’acteur Aziz Dadas, l’actrice Souad El Ouzzani et le chanteur Said Mouskir.

Le programme de cette édition comprend une conférence sur « La sémiologie du discours cinématographique », une exposition sur l’art de la photographie, des ateliers cinéma et la signature de nouvelles publications littéraires.

Photo : Hassan Benjelloun, copyrights Al Bayane.

Cinéma
Maroc, Palestine

La Nuit Blanche Cinéma et Droits Humains, les 22 au 23 juillet à la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc à Rabat.

La 11e édition de la nuit blanche du cinéma et des droits humains, se tiendra les 22 et 23 juillet à la BNRM et en ligne du 22 au 31 juillet sur la plateforme de l’association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des droits de l’Homme avec pour thème : « Cinéma et droits de la famille ».

Au programme de cette édition :

  • « Wajib » d’Annemarie Jacir (Palestine)
  • « L’automne des pommiers » de Mohamed Mouftakir (Maroc)
  • « Naima » de Sami Saif Sirelkhatim (Maroc)
  • « Tender Threads » de Ouijdane Khalid (Maroc)
  • « Renault 12 » de Mohamed El Khatib (France- Maroc)
  • « Pupille » de Jeanne Herry (France)
  • « Jean » de Louis Heem (France)
  • « Ma vie de courgette » de Claude Barras (Suisse)
  • « The art of illusion » de Claudia Varejão (Portugal).

La Nuit Blanche du cinéma et des droits humains est organisée en partenariat avec la fondation Heinrich Böll Rabat, l’ONU femmes Maroc, l’institut français, l’ambassade de Suisse au Maroc, l’ambassade du Portugal au Maroc, l’institut Camões, l’agence portugaise du court-métrage et le Centre cinématographique marocain.

Nominations
Maroc

Trois palaces marocains parmi les meilleurs du monde en 2022.

Trois palaces marocains figurent parmi les 100 meilleurs hôtels de luxe du monde pour l’année 2022, d’après le dernier classement de la publication américaine « Travel & Leisure ». Il s’agit des trois palaces de Marrakech :

  • Royal Mansour,
  • Oberoi
  • Mandarin Oriental.

Royal Mansour, classé 5è au niveau mondial et en pôle position en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, est décrit par le média américain comme un site historique par excellence qui se démarque par ses hectares de jardins, ses 53 riads, ses arcs sculptés et ses cours carrelées mauresques.

Par ailleurs, la Mamounia a été classé sixième dans le top 10 des meilleurs hôtels de luxe dans la région MENA.

Nominations
Algérie

Distinction de plusieurs personnalités culturelles au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi.

Cette cérémonie a été organisée dans le cadre du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale.

Dans le domaine du cinéma, ont été récompensés le réalisateur et critique cinématographique Djamel Eddine Hazourli, le metteur en scène Omar Fatmouch, l’actrice Nawel Zaater, et le scénariste, Sadek Bekhouche. Un hommage a également été rendu au chanteur Abdellah Menaï, l’académicien et écrivain Saïd Boutadjine, ainsi que la moudjahida Laila Tayeb et le directeur de la prévention au ministère de la Santé Djamel Fourar.

Photo : copyrights APS.

FestivalsMusiqueThéâtre
Algérie

Lancement de plusieurs festivals en Algérie dès le 23 juillet.

Plusieurs festivals de théâtre, de musique, de danse, mais également autour du patrimoine et des arts traditionnels se tiennent dans le pays cette semaine à travers cinq wilayas.

  • À Djelfa,  jusqu’au 25 juillet, le Festival culturel local de musique, chant et danse, met en avant le patrimoine ancestral et les expressions traditionnelles de la wilaya.
  • À Batna, du 27 et 31 juillet, le 42e Festival international de Timgad propose une programmation musicale avec plusieurs stars de la chanson algérienne et internationale.
  • À Tissemsilt, le Festival local de la chanson bédouine et la poésie populaire met en avant des troupes de musique bédouine et des poètes venus de toute l’Algérie.
  • À Guelma, du 24 au 29 juillet, le Festival local du théâtre professionnel programme des troupes des wilayas de l’Est, du Sud-est et du Centre de l’Algérie. Ce festival et cette compétition permettront de sélectionner les troupes qui se qualifieront pour le Festival national de théâtre professionnel d’Alger.
  • À Alger, le Centre des arts du palais des Rais accueille du 30 juillet au 2 août le Festival culturel national du costume traditionnel algérien, un évènement qui a pour objectif de valoriser la richesse et la diversité du patrimoine vestimentaire et de promouvoir les métiers liés à l’habillement traditionnel.
FestivalsHumour
Algérie

Oran : le retour du Festival du rire.

Après une première édition réussie en 2018, le festival « Oran fait sa comédie » était de retour les 21 et 22 juillet à l’auditorium du Centre des Conventions d’Oran. Le directeur de la société « G I’Impression », organisatrice de la manifestation, Allaoui Moulay Abdellah, plusieurs comédiens et des artistes connus ont animé les spectacles. Parmi eux : Abdelkader Secteur, Wari Nichane, Redouane Bahache, Hamidou Lahlou, Fodil Kaïbo, Zakaria Khelil, et Moh Milano.

Littérature
Algérie

L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel lance le deuxième concours national de poésie.

L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) a annoncé le lancement de la deuxième édition du concours national de poésie Fasih, Melhoune et amazighe, dans le but d’encourager les jeunes talents, selon les organisateurs.

Organisé à l’occasion des célébrations du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, ce concours se déroulera autour du thème « 60 vers pour la patrie », précisent les organisateurs. Le concours est ouvert aux poètes âgés entre 18 et 45 ans qui devront soumettre leurs oeuvres avant le 16 septembre prochain à une commission spécialisée, à l’adresse électronique poesie.aarc@gmail.com.

Musique
Algérie

Concours pour la sélection des musiciens professionnels et solistes de l’orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger.

L’Opéra d’Alger Boualem Bassaih organise un concours national de sélection d’artistes musicaux professionnels et de solistes pour son orchestre symphonique, les 3 et 4 septembre 2022. La date limite de dépôt de candidature est fixée au 20 août prochain.

Musique
Algérie

Alger : concert de Gaâda Diwane Béchar le 21 juillet.

Le spectacle se tient au Théâtre de Verdure Laadi Flici. Le groupe mythique propose des rythmes arabo-berbères, des chants mystiques traditionnels, des sonorités africaines et des fresques musicales colorées de blues.

Issu d’un regroupement culturel de la communauté bécharienne de Paris, ce groupe s’est perfectionné dans le Diwan (d’opéra saharien). Originaire de Bechar (métropole saharienne de l’ouest algérien), Gaâda Diwane Béchar perpétue une musique aux confluents des cultures africaine, berbère et arabe.

Artisanat
Algérie

Festival de la poterie de Maâtkas.

La 10e édition du Festival culturel local de la poterie de Maâtkas, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Tizi Ouzou, a débuté le 21 juillet, réunissant près de 165 artisans issus de 29 wilayas. Ce festival, qui revient après plus de deux années d’absence, a regroupé 85 potiers, notamment des femmes, issus pour la plupart de la localité de Maâtkas. La ville est réputée pour sa poterie décorée de motifs et de signes géométriques. Le coup d’envoi de cette nouvelle édition a été donné par le wali, Djilali Doumi, qui était accompagné du président de l’Assemblée populaire de wilaya, Mohamed Klaleche.

Musique
Tunisie

Festival international de Carthage : le spectacle « Angham fi dhekra » d’Abderrahmen Ayadi.

Le spectacle, présenté le 22 juillet dans le cadre du festival se tenant jusqu’au 20 août prochain, était dédié aux auteurs, aux compositeurs et aux chanteurs ayant marqué la chanson tunisienne. Parmi eux se trouvaient le parolier Ahmed Zaouia, le compositeur Ahmed Ridha, les chanteurs Soulef et Mohsen Erraïs, le violoniste Bechir Esselmi, ou encore Slim Dammak, qui a chanté « Tâali » et « Manhibbich la foudha oula dhab ».

La ministre des Affaires Clturelles, Hayet Ketat Guermazi, était également présente.

Photo : DR.

FestivalsMusique
Tunisie

Le spectacle soufi « Ziara » de Sami Lajmi au programme du Festival international de Carthage.

Cette 56e édition donnera à voir le spectacle soufi le 4 août prochain, à l’amphithéâtre romain de Carthage. Ce spectacle fait partie d’une sélection de 33 spectacles hors programme officiel, et s’inscrit dans la volonté du festival de proposer des spectacles d’artistes tunisiens et étrangers, en dehors de la programmation officielle.

« Ziara » est une œuvre artistique réunissant plus de cent artistes où se rencontrent les chants soufis ancestraux et l’ambiance caractéristique des sanctuaires du soufisme avec les sonorités, arrangements et mélodies contemporaines. La représentation rappelle l’ambiance mythique des Zaouïas connu de l’ensemble du pays. Avec un répertoire de chants implorant Dieu, le prophète et les saints, de Baba al Marzouki et Ommi Aicha Al Mannoubia, les artistes revisitent le rituel de la cérémonie de Ziara.

FestivalsMusique
Syrie, Tunisie

Nour Mhanna au Festival international de Carthage.

Le chanteur syrien a proposé le jeudi 21 juillet une soirée de tarab, avec un spectacle de deux heures pendant lesquelles les festivaliers ont pu écouter plusieurs poèmes d’amour accompagnés par les mouachahats, adwars, et qodouds halabiya. Le musicien a notamment interprété « Law Konti Nassi Afakarek » d’Houda Soltane, « Howa Sahih El Hawa Ghaleb » d’Oum Kalthoum et « Ghamrat El Hob Eskini » de Sabah Fekhri.

FestivalsMusique
Syrie, Tunisie

Le Festival international de Sousse.

La 63e édition du festival se tient du 23 juillet au 18 août 2022, avec 16 spectacles qui se déroulent au théâtre de Sidi Thaher, en plein air. Cette année, une majorité d’artistes est issue de la région du Sahel tunisien. Parmi les artistes participants, on retrouve notamment Mehrzia Touil, Lotfi Bouchnak, Ziad Gharsa, et aussi les humoristes Lamine Nahdi, Jaafar Gasmi et Wajiha Jendoubi. Balti et le trio Ala, Blingos et Sanfara sont également sur scène pour des spectacles de rap.

FestivalsHommages
Syrie, Tunisie

L’artiste disparu Hichem Rostom sera à l’honneur aux JCC 2022.

Le grand acteur tunisien et artiste complet Hichem Rostom, disparu le 28 juin dernier à l’âge de 75 ans, sera à l’honneur aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) prévues du 29 octobre au 05 novembre 2022.

Musique
Tunisie

Un concert de Syrine Ben Moussa, dans le cadre de la Semaine du migrant créateur tunisien qui est organisée par l’Office des Tunisiens à l’étranger.

Après deux ans d’absence (Covid-19), l’artiste était de retour pour un concert intitulé « Brises Maghrébines »  le 20 juillet au Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la culture Chedli Klibi, et ce dans le cadre de la Semaine du migrant créateur tunisien se tenant du 18 au 22 juillet 2022.

Comme dans son spectacle de 2010, « Passerelles hispano-andalouses », les mélodies du Maghreb et de l’Espagne sont réunies une nouvelle fois, racontant en musique l’amour, la nostalgie des temps perdus et la richesse d’un héritage commun.

Syrine Ben Moussa est considéré comme l’une des rares voix féminines tunisiennes qui interprètent le Malouf et la musique classique maghrébine. Elle s’est produite dans plusieurs festivals dont la prestigieuse scène du théâtre de la ville de Paris, le Théâtre des Champs Élysées, l’Institut du Monde Arabe, le Festival de la médina de Tunis, le Festival international de Hammamet, le Festival des musiques andalouses d’Alger, etc.

FestivalsGastronomieMusique
Liban

Batroun célèbre le vin en musique les 30 et 31 juillet.

Désirant mettre en valeur le patrimoine culturel de Batroun et promouvoir son caractère de région viticole, le compositeur Khaled Mouzanar monte un concert les 30 et 31 juillet au soir, avec des musiciens de la région. Pour sa première édition, « De vin et de musique » donnera l’occasion aux producteurs de vin locaux de promouvoir leur nectar à travers « un vin de bienvenue » au coucher du soleil à 19h et une dégustation de vins de Batroun, accompagnée d’un cocktail dînatoire après le concert. Se déroulant à la citadelle de Smar Jbeil, ce festival met l’accent sur la valeur patrimoniale des lieux et son emplacement offre une vue panoramique.

Les billets sont disponibles ici.

Musique
Liban

La soprano franco-libanaise Rima Tawil donnera un concert le 27 septembre prochain.

Intitulé « Lueur d’espoir, Orientarias », ce concert a pour spécificité l’intégration de la langue arabe à la tradition lyrique européenne. La musique de ce concert était composée sur la demande de Rima Tawil par Vincent Charrier et Suleiman al-Qoudsy, sur des poèmes écrits par Gibran Khalil Gibran, Camille Tawil, Bahjat Rizk, Ruchdi Maalouf, Henri Zoughaib et Perron Ramly.

« Tous les ans, durant mes divers concerts, il y avait deux à trois nouveaux airs, ainsi que des œuvres symphoniques créées pour l’occasion. J’ai aussi chanté des œuvres de Rania Awada, Joseph Khalifé, Paul Khalifé, Georges Tomb, Naji Hakim, avec qui j’ai enregistré 3 CDs. Quoi de mieux que le renouveau ? Continuer de créer, faire participer de nouveaux compositeurs, de nouveaux poètes… et aussi de nouveaux interprètes, des metteurs en scène. » – Rima Tawil, propos extraits d’Ici Beyrouth.

Patrimoine
Liban

Tyr : l’itinéraire culturel interactif « Woujoud ».

Le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Liban a initié en 2021-2022 un nouveau programme de soutien à la culture au Liban « Arts et territoire », qui vise à soutenir des projets artistiques dédiés à la mise en valeur du patrimoine libanais. En collaboration avec des structures locales et des municipalités, il met l’accent sur la création contemporaine et l’importance de son ancrage au cœur des territoires. Ces projets impliquent des artistes locaux et des habitants au sein de lieux patrimoniaux d’exception et parfois peu fréquentés par le public. Ainsi, le projet « Woujoud » souhaite créer un lien entre la ville contemporaine de Tyr et les vestiges archéologiques, souvent perçus comme des entités opposées, à travers un itinéraire et un narratif. Il vise à relier et forger une mémoire collective autour du site archéologique El-Madina et son environnement urbain en tissant des liens avec des interventions artistiques et les habitants. Cet itinéraire réalisé et conçu avec les artistes et les habitants de Tyr s’appuie sur trois volets : Ain el-Madina, Al-Hakawaty et Sandouk al-Forja. C’est un espace narratif et participatif commun, culturel et historique par nature.

Littérature
Liban

Le Prix Annette Mbaye d’Erneville attribué à Nora Atalla.

Au cours d’une cérémonie officielle, au Musée de la femme Henriette Bathily, clôturant le premier Festival international de littérature de Dakar au Sénégal, le Prix international de poésie Annette Mbaye d’Erneville, doté d’une bourse de 3 000$, a été attribué à la québécoise d’origine libanaise Nora Atalla pour son recueil « La révolte des pierres ».

« C’est à l’unanimité que les membres du jury du Prix Annette Mbaye d’Erneville ont attribué le prix de cette première édition à Nora Atalla pour « La révolte des pierres » paru en 2022 aux Écrits des Forges. Ce prix, du nom d’une journaliste et poète féministe pionnière du Sénégal, vise à encourager une plus grande reconnaissance internationale aux femmes poètes dans la Francophonie. Les membres du jury ont reconnu en La révolte des pierres une œuvre marquante d’une profonde originalité, mettant en jeu une multiplicité de points de vue, notamment celui des femmes qui ont une importante lutte à mener » – La présidente du jury, Isabelle Courteau.

Née au Caire, Nora Atalla vit au Québec depuis l’enfance. Elle est l’autrice de neuf romans, et elle a été finaliste du Prix francophone international 2021 du Festival de poésie de Montréal, et du prix de poésie Alain-Grandbois 2014 (« Hommes de sable »), tous deux également publiés aux Écrits des Forges.

Photographie
Liban

Les photographies d’Houda Kassatly à Gibellina et à Palerme.

Du 25 juin au 4 septembre 2022, le Museo delle Trame Mediterranee et la Fondazione Orestiadi accueillent deux expositions de photographies de l’artiste libanaise Houda Kassatly, sur deux villes de la Méditerranée détruites par les hommes.

Présentée dans l’espace de la Fondation à Gibellina, l’exposition retrace, à travers 44 photographies de 1990 à 2022, l’histoire récente de la capitale libanaise, de la fin de la guerre civile au lendemain de l’explosion du 4 août 2020. Avec les photographies des portes, fenêtres et arcades réalisées avant ou après le 4 août 2020, Houda Kassatly donne à voir des éléments architecturaux décoratifs traditionnels de la capitale libanaise, qui ont été soufflés par la puissance de l’explosion.

La seconde partie de l’exposition présente onze photographies et le film « Revoir le Bimaristan Argo » à la fondation Sant’Elia à Palerme.

Née à Beyrouth, la ville de son père, l’artiste est habitée par la ville de sa mère, Alep. Ces photographies ainsi que le film qu’elle réalise sont un témoignage sans concession sur le pouvoir de l’homme destructeur, et sur la grandeur de l’homme bâtisseur. En 2018, Houda Kassatly réalise pour l’Unesco un travail photographique sur Alep, détruite par sept années de guerre.

Photo : oeuvre d’Houda Kassatly, copyrights Ici Beyrouth.

Théâtre
Liban

Le Festival off d’Avignon : « Orgasm System Error », une pièce créée en 2019 par Claire Deguernel et Patricia Nammour.

Cette pièce, qui interroge l’orgasme féminin et le discours social autour de ce dernier, est donnée au festival jusqu’au 30 juillet, au théâtre Le Grand Pavois. Santé sexuelle et reproductive, pression sociale, déboires gynécologiques, … La pièce est portée par le personnage de Mélusine, une femme de 38 ans qui découvre l’orgasme par hasard dans sa salle de bains, toute seule.

Patricia Nammour, co-autrice et metteuse en scène de la pièce jouée pour la première fois en 2019 au Liban, est connue du public libanais pour avoir travaillé à la télévision, notamment dans la version adaptée de la série française « Un gars, une fille ». Elle a ensuite co-fondé avec Caline Bernoty une association culturelle de théâtre et de développement personnel, « L’Atelier du Je ».

Photo : l’actrice Claire Duguernel dans la pièce « Orgasm System Error », photo DR.

ExpositionsPeinture
Liban

Beyrouth : encore quelques jours pour découvrir les feux d’artifice d’Aram Jughian.

L’artiste libano-arménien présente une exposition personnelle, « Fireworks », à la galerie Tanit, du 6 juillet au 5 août 2022. Il réalise des œuvres colorées et abstraites. Pour les réaliser, il utilise des techniques mixtes, suivant toujours son instinct. De ses tableaux transparaissent une compréhension de la forme, du mouvement et de l’émotion.

Artiste autodidacte né au Liban en 1959, Aram Jughian a participé à différentes expositions individuelles et collectives en Russie et au Liban depuis 1975, dans des lieux tels que le Kulturzentrum, le Centre culturel russe, le Musée Sursock et le Centre d’art contemporain M’ars à Moscou. Il a reçu une commande d’une œuvre d’art de 14 mètres de long par le ministère des Travaux publics au Liban et a remporté le prix Sursock en 1993.

Photo : « Our Lady of the Prunes », Aram Jughian, 2022.

ModeNominations
Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Koweit, Liban, Maroc, Syrie, Turquie, Yémen

Fashion Trust Arabia annonce ses finalistes 2022.

Fondée par Tania Farès, Fashion Trust Arabia est une initiative à but non lucratif placée sous le patronage et la présidence d’honneur de cheikha Moza Bint Nasser du Qatar, qui co-préside FTA avec cheikha al-Mayassa bint Hamad al-Than. FTA permet à de jeunes créateurs de développer leurs marques.

Pour l’édition 2022, le jury est composé de Sarah Andelman, Imruh Asha, Adam Baidawi, Wayman Bannerman and Micah McDonald, Bryan Boy, Carmen Busquets, Piergiorgio Del Moro, Alex Fury, Nina Garcia, Tiffany Godoy, Sofia Guellaty, Gabriella Karefa-Johnson, Saif Mahdi, Sara Maino, Mary Alice Malone, Erdem Moragliou, Pierre M’Pele, Edgardo Osorio, Fabio Piras, Gaia Repossi, Olivier Theyskens, Elizabeth Von Der Goltz et Patti Wilson. Le pays à l’honneur est la Turquie.

Les finalistes représentent dix pays de la région MENA :

  • le Maroc (cinq candidats),
  • le Liban (quatre candidats),
  • l’Égypte (trois candidats, dont un est né et a grandi au Qatar),
  • le Soudan (deux candidats),
  • l’Arabie saoudite, la Tunisie, l’Algérie, le Yémen, la Syrie et le Koweït (un candidat chacun).

Les finalistes : 

  • Prêt-à-porter : les quatre finalistes sont Renwa Yassine (Liban), Rym Beydoun (Liban), les deux soeurs saoudiennes Siham et Sarah Albinali, et Yousra Elsadig (Soudan).
  • Tenues de soirée : Amna Alsalem (Koweït), Yasmin Mansour (Égypte), Artsi Ifrah (Maroc) et Moulham Obid (Syrien).
  • Bijoux : Alexandra Hakim (Liban), Dalila Barkache (Maroc), Youssra Nichane (Maroc) et Fatma Mostafa (Égypte).
  • Accessoires : trois des finalistes de la catégorie accessoires sont spécialisées dans les sacs à main, avec un accent sur la durabilité, Eilaf Osman (Soudan), Karen Gaballa (Égypte), et Leila Roukni (Maroc). La quatrième, Duha Bukadi, est une créatrice tunisienne de chaussures ludiques intitulée « Pupchen ».
  • Talent débutant : Claudia Khachan (Liban), Kazna Asker (Yémen), Mohammed el-Marnissi (Maroc), et Ratana Boulila (Algérie).
  • Pays invité : les quatre finalistes sont Bünyamin Aydin, Burç Akyol, Ceylin Turkan Bilge, et Sansim Adali.
LittératureThéâtre
Liban

Rafic Ali Ahmad, le hakawati comédien sur les planches de la vie.

L’acteur, metteur en scène et dramaturge publie un ouvrage autobiographique intitulé « Rafic Ali Ahmad, al-Rawi al-moumassel, aala khachabat al-hayat » (Rafic Ali Ahmad, le hakawati comédien sur les planches de la vie), soit un livre de 270 pages aux éditions Arab Theatre Institute. L’auteur revient sur l’évolution du théâtre libanais, entre faits historiques et confessions intimes. Le livre est ainsi un témoignage mais également une référence pour le théâtre libanais.

Architecture
Liban

Sarah Soubra remporte le premier prix de sa session à l’ALBA.

L’Académie libanaise des Beaux-Arts (ALBA) a récompensé le projet de Sarah Soubra du premier prix, dans le cadre de son diplôme d’architecture. La jeune femme propose de transformer la tour Murr de Beyrouth en un cimetière d’une capacité de 23 000 personnes, pour les chrétiens et les musulmans.

Le complexe funéraire serait composé de deux cimetières, divisés selon les religions. L’un vertical serait desservi par des ascenseurs et occuperait les étages de la tour. L’autre serait enfoncé dans le sol et prendrait la direction de La Mecque. La partie intermédiaire comporterait toutes les étapes de préparation du mort pour l’inhumation ou la crémation. Un petit bâtiment, détaché du complexe mortuaire, accueillerait une bibliothèque funéraire et les bureaux de l’administration.

La tour Murr, un squelette de plus de 40 étages, a été le lieu privilégié des francs-tireurs pendant la guerre civile du Liban et une base pour les milices durant la bataille des hôtels. Sa construction, entamée en 1974, n’a jamais été terminée.

Photo : vue sur la tour Murr, copyrights L’Orient-le-Jour.

ModeNominations
Liban

Yasmina Zeytoun remporte la compétition de Miss Liban.

Originaire de Tyr, la jeune femme de 20 ans est étudiante en troisième année de journalisme à Notre Dame University. Elle succède à Maya Reaïdy, Miss Liban 2018. Organisée au Forum de Beyrouth, la soirée présentée par Aimée Sayah a été animée par la star libanaise Nancy Ajram sous les auspices du ministère du Tourisme. Aux commandes de l’événement retransmis en direct sur la chaîne LBCI, avec pour slogan « We Miss Lebanon », on retrouve la productrice exécutive Roula Saad. Parmi les membres du jury, on comptait l’animatrice télé Hilda Khalifé, Miss Monde Karolina Bielawska, venue avec une délégation du concours international, l’influenceuse Karen Wazen, le compositeur et musicien Michel Fadel, Ahmad Yehia PDG d’IP Studios, Nayla Tuéni PDG d’an-Nahar, le chorégraphe Ivan Caracalla et Samaya Chedraoui, ex-Miss Liban et représentante du ministère du Tourisme.

Photo : copyrights compte Twitter de @MissLebOfficial

FestivalsMusique
Arabie Saoudite

La plage Buhairat de Djeddah tire sa révérence après le festival de musique SOL.

Le festival de musique SOL, qui a duré trois jours et s’est terminé le 23 juillet, a offert une programmation éclectique de DJ et d’artistes locaux, régionaux et internationaux. Entre foire aux vêtements, pop-up stores et installations artistiques, la plage de Buhairat, qui accueillait l’événement pour la première fois, proposait de multiples activités. Cette édition était gérée par ENTX et EGO Talents, une société spécialisée dans l’organisation d’événements. La manifestation a notamment permis à de nouveaux talents de gagner en notoriété à l’instar de Jeme, DJ et producteur de musique saoudien qui a fondé le label KNZ, DJ Znii, …

Photo : le producteur de musique saoudien Saud Al-Turki au festival de musique SOL, copyrights Arab News.

Musique
Arabie Saoudite

Mohamed Abdo au Palais Garnier.

Mohamed Abdo s’est produit à Paris, au Palais Garnier, pour la première fois le vendredi 22 juillet. L’affluence a été telle que l’opéra parisien a annoncé une deuxième soirée pour le lendemain, ce qui est rare pour une institution connue pour ouvrir ses guichets et programmer ses saisons longtemps à l’avance.

Surnommé « l’Artiste des Arabes », le chanteur et musicien saoudien Mohamed Abdo incarne la mémoire de la tradition musicale du monde arabe qui lui doit le rayonnement  du genre « mawrouth ».

Nouveaux talentsPeinture
Arabie Saoudite

Jana Moussa soulève la polémique avec ses formes féminines souvent dénudées.

« J’ai été critiquée pour avoir représenté la nudité et, en général, pour mon style moderne. Lorsque j’ai exposé mon travail à Al-Balad (quartier historique de Djeddah), j’ai reçu des commentaires selon lesquels mes peintures n’étaient que des gribouillis qui ont ruiné l’endroit. Parce qu’on n’y voyait ni chevaux ni épées, mes œuvres n’étaient pas considérées comme de l’art aux yeux de la société. » – Jana Moussa, propos tirés d’Arab News.

La jeune femme a récemment exposé au Durrat Al-Arus à Djeddah, à la galerie Culiart, et en mars dernier à la galerie d’art Silence. Elle prévoit d’ouvrir son propre musée d’art moderne pour présenter son style artistique, soutenir les artistes locaux et leur fournir un espace pour exposer leur travail. Elle poursuit son travail malgré les critiques, soutenue notamment par sa famille et ses proches.

Photo : copyrights Arab News.

ExpositionsMode
Arabie Saoudite

Un groupe de cent créateurs saoudiens se rendront ce mois-ci à New York, capitale américaine de la mode, pour présenter leurs créations lors d’une exposition qui durera deux semaines.

Dans le cadre du projet Saudi 100 Brands, qui rassemble cent créateurs saoudiens, les artistes créeront une pièce représentant au mieux le patrimoine et la culture du royaume. Leurs créations seront présentées à New York, avec celles de 1 500 artistes, dans le cadre d’une exposition divisée en huit sections : prêt-à-porter, modeste, concept, première, demi-couture, mariage, sacs à main et bijoux. L’exposition se tient du 26 juillet au 7 août dans le Flatiron district de New York.

FestivalsMusique
Arabie Saoudite, Bahreïn, Egypte

Lancement du premier festival de jazz arabe au Dharan Expo de Damman.

Le week-end du 23 et 24 juillet propose un festival saoudien consacré à l’importante contribution du oud au jazz. Le maître de l’oud libanais Rabih Abou Khalil, qui a remporté dix fois le prix de la musique de jazz allemande, et Bands Across Borders, figurent parmi les grands noms de l’événement. Également au line-up, le maître du oud Hazem Shaheen et Mohammed Abozekry qui est, à 14 ans, le plus jeune maître arabe du oud officiellement confirmé.

La programmation inclut des stars montantes de la musique saoudienne telles que le groupe de fusion bahreïnien Majaz, le groupe saoudien Al Farabi et le groupe de fusion jazz de Dammam, Mosaic.

Arts plastiquesExpositions
Monde Arabe, Emirats Arabe Unis

Abu Dhabi Art 2022 promet d’être la plus grande édition de la foire à ce jour.

La 14e édition de la foire se tient du 16 au 20 novembre 2022, à Manarat al-Saadiyat. L’événement prévoit d’accueillir 78 galeries de 27 pays. La Foire accueillera aussi l’historienne de l’art Rachida Triki, le galeriste Jade Yeşim Turanli et la journaliste artistique Riccarda Mandrini en tant que commissaires invités du secteur et collaborateurs des galeries de la foire 2022.

Musique
Monde Arabe, Egypte

Amr Diab, premier chanteur arabe à dépasser le milliard d’écoutes sur Anghami.

Le chanteur est devenu le premier chanteur arabe à dépasser le milliard d’écoutes sur la plateforme de streaming audio Anghami. Il avait conclu en avril dernier un contrat d’exclusivité avec l’entreprise.

Festivals
Arabie Saoudite

Riyad : le Jax Arts Festival, un événement gratuit et inclusif.

Ouvert jusqu’au 24 juillet prochain, le festival se tient à Diriyah et propose une expérience immersive artistique, notamment via la réalité virtuelle. Avec pour thème « Le miroir de vos sens », l’événement se veut démocratiser l’accès à l’art et à la culture, en proposant de découvrir la scène artistique régionale par le divertissement et dans un espace non élitiste.

« Je m’attends à ce que le festival Jax et les festivals similaires ouvrent la voie à plus de possibilités. Ainsi, les gens accepteront l’art et ne se sentiront pas intimidés en allant dans une galerie. Cela brise les barrières qui séparent les gens de l’art. Ils le perçoivent différemment, d’une manière qui leur parle davantage. » L’artiste interdisciplinaire Elham Dawsari, propos tirés d’Arab News. 

Les œuvres d’art locales exposées au festival se concentrent principalement sur le mode de vie des Saoudiens. Par exemple, le travail de l’artiste Oum Kalthoum al-Alawi s’inspire des façades des bâtiments historiques de Djeddah, Mashrabiyat, où, historiquement, les femmes de la ville passaient une partie importante de leur journée.

Le festival s’est terminé avec un séminaire sur « L’importance de la critique constructive dans l’art », animé par le critique d’art Jalal Al-Talib à la Fondation biennale de Diriyah.

Photo : copyrights New process from Home.

Patrimoine
Algérie

DJ Snake rend hommage à l’Algérie dans une nouvelle vidéo.

La vidéo documente, dans un reportage d’une douzaine de minutes, son récent voyage en Algérie où il s’est rendu pour la cérémonie de clôture des Jeux Méditerranéens. L’artiste, de son vrai nom William Grigahcine, a tenu à mettre en avant la ville de Wahrane dans un film publié sur sa chaine YouTube et ses réseaux sociaux. Deux chansons emblématiques de l’ouest algérien sont utilisées dans la vidéo, chantées par Cheb Khaled, « El ghorba » et « Rohi ya Wahrane ».

NominationsSport
Maroc

El Bakkali champion du monde du 3 000m steeple.

Le champion olympique marocain Soufiane El Bakkali a été sacré champion du monde du 3 000m steeple pour la première fois le 18 juillet à Eugene (Oregon). En 8 minutes et 25 secondes 13, El Bakkali (26 ans) a devancé l’Ethiopien Lamecha Girma et le champion du monde en titre kényan Conseslus Kipruto. Après l’argent en 2017 et le bronze en 2019, El Bakkali a ainsi terminé sa collection de médailles.

Photo : copyrights Olympics

CinémaHommages
Algérie

Le ministère algérien des Moudjahidines lance le tournage d’un film sur Youcef Zighoud.

Combattant et homme politique algérien mort au combat lors de la guerre de libération, Youcef Zighoud était l’un des membres historiques du groupe des 22, et un membre de l’assemblée de la commune mixte pour défendre les droits des Algériens et la cause algérienne.

L’annonce de la sortie de ce long-métrage s’inscrit dans le cadre de la commémoration par le ministère des attentats historiques du 20 août 1955 au nord de Constantine, dont Zighoud était l’un des héros. Le ministère a également annoncé que les parcours de plusieurs compagnons d’armes historiques du martyr – Didouche Mourad, le colonel Ali Kafi, le militant Lakhdar Bentobal, … – seront aussi inclus dans ce film historique.

MusiqueNominations
Palestine

Le compositeur palestinien Ahmed Abou Abed a remporté la première place au concours international de composition musicale aux États-Unis.

Le jeune homme est professeur de musique à la Modern American School d’Amman, en Jordanie. Il a assisté virtuellement à cet événement mensuel organisé par le concours international de musique pour les jeunes, qui a accueilli 110 musiciens de 33 pays. Son œuvre primée, « Suite of Palestine », est une présentation de la musique folklorique palestinienne, qui rend hommage à l’identité palestinienne et arabe. Le compositeur se rendra à New York en 2023 pour interpréter son oeuvre en public, avec les autres titres gagnants.

ModeNouveaux talents
Emirats Arabe Unis

Azra Khamissa crée le design de trois baskets exposées au Dubai Mall.

Azra Khamissa, artiste spécialisée dans le travail du henné et créatrice d’accessoires basée à Dubaï, s’est associée au géant du vêtement de sport Adidas pour créer trois baskets à motif qui sont exposées au Dubai Mall. Les chaussures font partie d’une collaboration avec d’autres artistes basés aux Émirats arabes unis, dont Latifa Saeed, Christopher Joshua Benton et Hessa.

Musique
Liban

« Sah Sah » de Nancy Ajram devient la première chanson arabe à faire ses débuts sur les Billboard Dance Charts américains.

En arrivant au n ° 38, l’auteur-compositeur-interprète s’est créé une place dans le classement Dance / Electronic Songs avec le DJ américain Marshmallo, qui a collaboré au morceau. « Sah Sah » a atteint le Top 10 des charts électroniques iTunes américains après avoir culminé au numéro 9. Le morceau a également dominé la catégorie électronique iTunes en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis.

Patrimoine
Monde Arabe

Metadee lance un NFT manuscrit unique du Coran.

Metadee, un marché numérique NFT récemment lancé à Londres, a publié un objet de collection NFT unique : un manuscrit du Coran. Authentifié et certifié par le laboratoire de recherche d’archéologie et d’histoire de l’art de l’Université d’Oxford, le manuscrit est actuellement en la possession d’une famille à Genève. Après avoir traversé la Syrie moderne, la famille a protégé et conservé pendant plusieurs décennies ce manuscrit, signé par Zayd ibn Thabit, le scribe du prophète Mahomet.

Metadee propose les volumes trois, quatre et cinq du manuscrit et offre les NFT à 1 million de dollars chacun.

Photo : copyrights The National.

FestivalsThéâtre
Jordanie, Koweit, Palestine, Syrie, Tunisie

Les représentations du Free Theatre Festival en Jordanie se poursuivent.

La 17e édition du festival se tient à Amman jusqu’au 28 juillet, au Centre culturel royal. Sont en lice pour le concours final :

  • « Anarika » de la troupe de théâtre koweïtie dirigée par Ahmed Al-Ansari
  • « Experimental Broadcasting » de la troupe tunisienne dirigée par Moez Al-Qadiri
  • « Anna Claudius » de la troupe syrienne dirigée par Daoud Abu Shakra
  • « Kaleb Al-Sit » de la troupe palestinienne de Firas Abu Sabah
  • « The Eternal Spirit » de la troupe jordanienne, dirigée par Karam Al-Zawahra.

La direction du festival a attribué le prix du réalisateur au regretté metteur en scène Hussein Nafeh (حسين نافع), rendant ainsi hommage à sa contribution  au développement du théâtre jordanien.

Conférences
Monde Arabe, Algérie

Forum sur la langue arabe en octobre 2022 en Algérie.

Les activités du forum international se tiendront les 24 et 25 octobre à l’Université Ziane Achour de Djelfa, au sud de l’Algérie. Le forum posera notamment le problème de la nécessité d’adapter la recherche linguistique arabe et de l’évolution des outils linguistiques à l’époque contemporaine.

Patrimoine
Irak

L’ambassade d’Irak à Berlin a reçu 125 artefacts de l’Institut d’archéologie du Proche-Orient de la Freie Universität de Berlin.

Ces pièces auraient été empruntées à des fins d’étude depuis les années 1990. Les artefacts proviennent du site d’Abu Salabikh, à environ 20 kilomètres au nord-ouest du site de l’ancien Nippur dans le gouvernorat d’Al-Qadisiyah au centre-sud de l’Irak, et datent de la période d’Uruk (4000 à 3100 avant JC).

Environ 15 000 artefacts ont été volés au seul musée de Bagdad, en plus d’environ 32 000 artefacts volés sur des sites archéologiques en Irak après l’invasion américaine.

Photo : l’ambassadeur irakien à Berlin, Luqman Abdul Rahim Al-Faili, signe l’accord de restitution. Copyrights : ministère irakien des Affaires étrangères. 

NécrologieSculpture
Syrie

Décès d’Abdallah al-Sayed (عبد الله السيد).

L’artiste plasticien syrien est décédé à l’âge de 81 ans. Il était notamment connu pour sa sculpture de Saladin à Damas. Elle a été dévoilée par le président syrien de l’époque Hafez Assad en 1993, marquant le 800e anniversaire de la mort de Saladin.

Photo : copyrights Oman News.

ExpositionsPhotographie
Oman

Le Sultanat d’Oman accueille la 35e Biennale Noir et Blanc.

Le Sultanat d’Oman, représenté par le ministère de la Culture, des Sports et de la Jeunesse, accueillera les éliminatoires de la 35e Biennale Noir et Blanc, organisée par la Fédération Internationale de l’Art Photographique (FIAP), à l’Oman Photographic Society, avec la participation de 458 photographes FIAP de 46 pays, avec un jury comprenant des membres de Turquie, de Grèce et de Bahreïn.

Il est à noter que l’inscription au concours a été ouverte du 1er avril au 31 mai et que les résultats et les prix seront annoncés à Mascate le 31 octobre prochain. 

Nominations
Egypte, Irak, Syrie, Tunisie, Yémen, Iran

Le 13e Festival international des médias Al Ghadeer à Bagdad.

La 13e édition du Festival international des médias Al-Ghadeer à Bagdad a débuté le jeudi 21 juillet et s’est terminée le 23 juillet, avec la participation de plus de 183 institutions médiatiques, dont 113 institutions extérieures à l’Irak, 70 institutions locales et plusieurs personnalités médiatiques du monde entier.

15 pays étaient en compétition pour les prix du festival, dont l’Égypte, la Syrie, le Liban, Oman, la Tunisie, le Yémen, Bahreïn, la Palestine, la Libye, l’Arabie saoudite, le Koweït, la Jordanie, le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Algérie, ainsi que des candidats non arabes comme Iran, Turquie, Russie, Afghanistan, France, Bulgarie, Allemagne, Suède, Suisse et Pays-Bas.

La cérémonie d’inauguration a rendu hommage au réalisateur irakien et figure médiatique Faisal Al-Yasiri, à l’artiste égyptienne Aida Riad, à la star égyptienne Tarek Desouky, au réalisateur syrien Basil Al-Khatib, à l’artiste syrien Sabah Al-Jazaery, à l’artiste irakienne Shatha Salem, à l’artiste koweïtien Mohammed Al-Mansour, à l’artiste iranienne Sherif Nia, à l’artiste algérienne Khadija Muzini, au réalisateur algérien Mustafa Lauribi et à l’artiste libanaise Sarah Kassir.

Le comité a confirmé que les pays qui ont remporté le contenu électronique, les concours de médias sociaux et les œuvres de radio et de télévision sont l’Irak, la Syrie, la Palestine, l’Iran, la Tunisie, l’Algérie, le Yémen, la Turquie et la Russie. L’Égypte a également remporté trois prix, notamment les médias Al-Ahram et Al Youm 7.

Photo : copyrights Daily News Egypt.

Photographie
Oman

Lancement du prix de la photographie Qurayyat.

Le bureau du gouverneur de Qurayyat a lancé aujourd’hui le prix de la photographie Qurayyat, pour les photographes professionnels et amateurs. Les photographies attendues ont pour consigne de mettre en valeur le paysage du gouvernorat.

Nominations
Bahreïn, Emirats Arabe Unis, Qatar

L’Autorité de la culture remporte la deuxième place du programme d’orientation des musées et de la culture dans la catégorie des musées et des organisations.

L’Autorité de Bahreïn pour la culture et les antiquités a remporté la deuxième place du prix d’excellence en orientation muséale et culturelle dans la catégorie des musées et des organisations, qui est parrainé par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science « ALESCO ».

Dans la catégorie des institutions et organismes, le Département du patrimoine, des arts et du patrimoine culturel du ministère de la Culture et de la Jeunesse des Émirats arabes unis a remporté la première place, tandis que l’Autorité des musées du Qatar a remporté la troisième place.

Photo : copyrights BNA.

CinémaNominations
Algérie

La cinéaste algérienne Sofia Djama dans le jury Orizzonti à Venise.

La cinéaste avait, en 2017, présenté son premier long-métrage « Les Bienheureux », à la Mostra de Venise. Ce dernier a remporté le prix Orizzonti de la meilleure actrice pour Lyna Khoudri. Cette année, Sofia Djama revient à Venise, mais en tant que membre du jury, présidé par la cinéaste espagnole Isabel Coixet.

Le Jury Orizzonti décernera les prix suivants, sans récompense conjointe autorisée : Prix Orizzonti du meilleur film, Prix Orizzonti du meilleur réalisateur, Prix spécial du jury Orizzonti, Prix Orizzonti de la meilleure actrice, Prix Orizzonti du meilleur acteur, Prix Orizzonti du meilleur scénario, Prix ​​Orizzonti du meilleur court métrage.

CinémaNominations
Algérie, Egypte, Jordanie, Maroc, Palestine, Tunisie

Le Festival international du film d’Amman dévoile les projets sélectionnés qui participeront aux Amman Film Industry Days.

Sur 85 candidatures soumises à trois plateformes différentes, 18 projets au total ont été sélectionnés pour les catégories de développement et de post-production, participant aux Journées de l’industrie cinématographique d’Amman de cette année, la branche industrielle du prochain Festival international du film d’Amman – Awal Film (AIFF). L’AFID disposera de son propre jury pour récompenser les projets sélectionnés pour participer aux plateformes de pitching. Le Jury de l’AFID est composé du cinéaste de renom Rashid Masharawi, de la productrice de cinéma Myriam Sassine, du consultant culturel Mohamed Bendjebbour, de l’historienne de l’art Reem Fadda, et de l’actrice Rakeen Saad.

Bien que le festival se termine le 27 juillet, les cinéastes qui souhaitent participer aux Journées de l’industrie cinématographique d’Amman peuvent toujours demander l’accréditation de l’AFID sur le site Web du festival, www.aiff.jo.

Voici une liste des projets sélectionnés pour le cycle 2022 :

Projets arabes dans la catégorie développement

  • ‍ « Theft of Fire » d’Amer Shomali et produit par Rashid Abdul Hamid (Palestine)
  • ‍ « Aysha ne peut plus s’envoler » de Morad Mostafa et produit par Sawsan Yusuf (Égypte)
  • ‍ « Breakfast Lunch and Dinner » de Mohamed Samir et produit par Marwa Abdalla (Égypte)
  • « ‍50 mètres » de Yomna Khattab et produit par Ahmed Amer (Égypte)
  • ‍ « Hamlet from the slums » d’Ahmad Fawzi-Saleh et produit par Ahmad Amer (Égypte)
  • ‍ « Désolé d’être là ! » d’Aissa Djouamaa (Algérie)
  • ‍ « The Missing Camel » de Cheikh N’diaye et produit par Ilham Raouf (Maroc)
  • « Les Saisons de Jannet » de Mehdi Hmili et produit par Moufida Fedhila (Tunisie)

Projets jordaniens dans la catégorie Développement (Projet Awal)

  • ‍ « Detour » de Mooney Abu Samra et produit par Yanal Kassay
  • ‍ « Le voyage de 100 heures » d’Hadeel Lawi
  • ‍ « L’Ascenseur » de Saleh Khtaybeh
  • ‍ « The Last Hymn » de Karim Ariqat et produit par Naser Jarun.

Projets arabes dans la catégorie post-production

  • ‍ « Harvest Moon » de Rama Obeid et produit par Mariam Salim (Jordanie)
  • ‍ « Swinging fields » de Sareen Hairabedian et produit par Azza Hourani (Jordanie)
  • ‍ « L’Arbre du Soir » d’Adel Bakri (Tunisie)
  • ‍ « Un été à Boujad » d’Omar Mouldouira et produit par Mohamed Nadif (Maroc)
  • « Formation » de Yaseen Fanan et produit par Kawthar Tazrouti (Maroc)
  • ‍ « Bye Bye Tiberias » de Lina Soualem et produit par Jean-Marie Nizan (Algérie/Palestine).
ExpositionsPhotographie
Liban

Beyrouth : la galerie de Tanit lance sa saison estivale avec deux expositions.

Si la première concerne les oeuvres d’Aram Jughian, la seconde est une exposition de photographie présentant trois artistes femmes.

Intitulée « Trois regards » et ouverte au public jusqu’au 5 août prochain, l’exposition présente le travail de Randa Mirza, Joumana Jamhouri et Rania Matar. Protestations, architecture ou encore paysages ; les univers des trois artistes sont une fenêtre ouverte sur le Moyen-Orient.

Photo : photographie de la série « Beirutopia » de Randa Mirza, 2010. Légende : « Beyrouth connaît actuellement un boom architectural. Pour annoncer les projets de construction, les promoteurs affichent in situ de grands panneaux publicitaires reproduisant le devenir de ces structures. Ils simulent les édifices, leur environnement, les résidents imaginaires et leur mode de vie comme une stratégie marketing pour vendre leur produit. L’artiste a capturé les images virtuelles de ces panneaux d’affichage encadrés dans leur environnement réel. Elle utilise l’échelle, la superposition et le cadrage de l’image pour souligner une lecture critique de l’avenir urbain de Beyrouth. »

Conférences
Jordanie

La 15e session de la conférence « Histoire et archéologie de la Jordanie » sera lancée à l’Université de Yarmouk, avec la participation d’environ 300 spécialistes de pays arabes et étrangers.

Dans le cadre des activités de la conférence, un groupe de scientifiques, de chercheurs, d’universitaires et de spécialistes présentera plus de 166 articles scientifiques, et plusieurs ateliers se tiendront en marge de la conférence. Cette réunion mondiale de trois jours se tient une fois tous les 3 ans, et depuis qu’elle s’est tenue pour la première fois à l’Université britannique d’Oxford, dans les années 80 du siècle dernier, elle a été accueillie par divers pays, dont l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la États-Unis, Australie et Italie.

La conférence, qui se termine le 5 août, s’accompagne de nombreuses activités scientifiques, académiques et culturelles, puisque plusieurs comités préparatoires scientifiques, techniques et logistiques ont été formés pour elle, pour réaliser la vision et les objectifs de la conférence, selon les organisateurs.

Architecture
Syrie

Antoine Makdis remporte la seconde édition de « Heritage: Beyond Walls » de la fondation italienne Santagata.

« Heritage: Beyond Walls » est un projet de la Santagata, visant à établir un canal d’information destiné aux étudiants universitaires syriens spécialisés dans le patrimoine culturel, pour contribuer à améliorer leur accès aux ressources et encourager le partage.

Le gagnant, Antoine G. Makdis, a remporté la seconde édition de l’appel à projet, avec « Samowar Artistic Workspace ». Il souhaite créer le premier espace de travail artistique à Alep : Samowar. Ce dernier serait situé dans une maison syrienne traditionnelle, et proposerait des espaces pour des ateliers, des résidences, des studios, des répétitions, des expositions et des événements. L’espace de travail artistique de Samowar serait un incubateur culturel où les créateurs pourront se rencontrer et innover.

Dans une interview avec SANA, Makdis a déclaré que cette idée lui est venue après avoir constaté qu’après onze ans de guerre, les Syriens avaient perdu une grande partie de leurs lieux culturels et d’échanges.

Littérature
Liban

Dar Al-Rafidain publie le livre « The Patterns of Manhood », qui soulève un ensemble de questions liées au concept de virilité.

Plusieurs auteurs ont contribué à l’ouvrage : Sawsan Wahba, Daw Selim, Hajar Khanfir, Amal Garami, Khaled Abdawi, Omaima Abu Bakr, Reda Karem, et Hoda Bahrouni. Le livre de 285 pages s’interroge sur la masculinité, et sur ce que cela signifie d’être un homme. Si cette question répond à une problématique contemporaine, la maison d’édition pensait qu’il était intéressant de l’approfondir avec des contributeurs de la région MENA.

Nominations
Egypte, Oman

Zahi Hawass nommé « Personnalité du patrimoine arabe » pour 2022 lors du 2e Forum arabe pour le tourisme et le patrimoine à Oman.

Marwan bin Turki Al-Said, ministre d’État et gouverneur du Dhofar au Sultanat d’Oman, et le sultan bin Khamis Al-Yahyani, président du Centre arabe d’information touristique, ont annoncé que l’égyptologue Zahi Hawass était la Personnalité du patrimoine arabe pour 2022 au Sultanat d’Oman, dans le cadre du second Forum arabe du tourisme et du patrimoine.

Photo : copyrights Egypt Al Youm.

CinémaNominations
Egypte

Mohamed Rabie obtient la mention du jury au Festival du court-métrage de Cannes 2022.

Le film égyptien « Written » réalisé par Mohamed Rabie a reçu la mention spéciale du jury. Cette comédie romantique muette raconte l’histoire  d’amour controversée entre un frère et sa sœur.

Né en 1993 au Caire, le réalisateur étudie tout d’abord l’architecture, avant de se lancer à l’âge de 18 ans en tant qu’assistant réalisateur. « C’est avec beaucoup de plaisir et de fierté que j’ai remporté un prix aussi extraordinaire, j’étais aux anges lorsque j’ai reçu la lettre confirmant que mon film avait obtenu ce prix. Le court métrage de Cannes est l’un des festivals les plus étonnants, qui rassemble des artistes brillants et des talents exceptionnels. » – propos tirés d’Egypt Today. 

Conférences
Jordanie, Palestine

Lancement de la Conférence « Jérusalem et la poésie arabe moderne » en Jordanie.

La conférence de deux jours se déroule à la Faculté des arts de l’Université d’Al-Zaytoonah, avec la participation d’un groupe de chercheurs et de scientifiques de plusieurs pays arabes. Elle a pour objectif de discuter du rôle de la poésie arabe comme l’un des moyens de résistance, ancien et moderne, contre l’occupation israélienne.

DanseMusique
Maroc

Bilal Hassani dévoile son nouveau clip : « transfert trottinette ».

C’est le deuxième extrait de son nouvel album « Théorème » qui sera disponible cet automne. L’opus a été réalisé par Grand Marnier et le single a été produit par Grand Marnier, Ter et Sutus. Le single électro-pop, dont le clip vidéo a été tournée lors de son concert au festival parisien Lollapalooza et visionné plus de 30 000 fois en 2 jours, est un message de prévention en matière de lutte contre le VIH, mettant en avant la PREP. Bilal Hassani a également rejoint cette semaine le jury de « Danse avec les stars » pour la saison prochaine.

Mode
Algérie

Léna Situations lance sa marque : « Hôtel Mahfouf »

La star du web a dévoilé sur Instagram son projet de concept-store qui proposera des vêtements inclusifs et des objets de décoration, fabriqués en France ou en Europe. « Hôtel Mahfouf » fait à la fois référence au nom de famille de Lena Situations mais également au surnom que l’influenceuse donne à l’appartement de sa mère. C’est dans ce studio que la jeune femme s’est fait connaître sur YouTube, en invitant ses amis lors de sa série annuelle de vidéos d’été, les fameux « Vlogs d’août ».

Ainsi, la première et seule influenceuse française à avoir été conviée au Met Gala en mai dernier continue de surprendre sa communauté. Elle est aujourd’hui victime d’harcèlement sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, suite à la publication d’un post dans lequel elle informait du menu 100% végan de son restaurant éphémère créé pour le lancement de la marque, au sein de son concept store qui ouvrira en août prochain.

Musique
Maroc

L’Été des Oudayas du 27 au 30 juillet

La 10ème édition du Festival International des Arts et de la Culture « Été des Oudayas » se déroulera du 27 au 30 juillet à la corniche de Bouregreg, dans le cadre des Festivités de la Fête du Trône.

Organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en collaboration avec le Comité National de la Musique (Membre du CIM, Partenaire Officiel de l’Unesco) et le soutien de la Wilaya de Rabat-Salé-Kenitra, cette édition sera inaugurée par une grande exposition à « Bab El Kébir » avec la participation d’une pléiade d’artistes de renom, tels que Mohamed Aachati, Hayat Kadiri Hassani, Abdeslem Azdem, Azzedine Hachimi Idrissi, Licer Touria, Nouzha Bennani, Monjia Chakroun, Mohamed Amine Benyoussef, Laila Benhalima, Amal El Fellah ou encore Abdelmalik Boumlik.

L’inauguration a eu lieu avec le musicien Hassan Kadmiri qui a reçu le Trophée du Festival, les chanteuses Fatine Hilal Bik et Fatima Zahra Laaroussi, ainsi qu’avec l’Orchestre Ismailia de la Musique Moderne.

Le festival mettra la musique et le chant Amazighs à l’honneur, avec le groupe « Oudadenest », qui sera honoré par le prix « La Fibule d’or », et le groupe du Rock « Aghroomers », précise le communiqué, ajoutant que le Maâlem gnaoui Hamid El Kasri recevra lors de la 3ème journée du Festival le prix « Al Farabi ». L’artiste tunisienne Imen Cherif sera également présente et recevra le prix ‘Hassan Megri » à cette occasion.

Retrouvez l’ensemble de la programmation sur le site du ministère de la Culture, ici.

Cinéma
Maroc

Le Maroc est l’invité d’honneur du Festival international du film arabe de Dublin.

La 9ème  édition du Festival international du film arabe de Dublin (DAFF), fondé par la réalisatrice marocaine Zahara Moufid et le réalisateur Jim Sheridan, se déroulera au début de décembre 2022, et le Maroc sera l’invité d’honneur de cette édition.

Ce festival a pour objectif de promouvoir le cinéma marocain ainsi que le patrimoine culturel du royaume, tout en mettant en avant les femmes arabes.

NominationsProjets culturels
Emirats Arabe Unis

Sultan al-Neyadi devient le premier astronaute arabe à participer à une mission de six mois dans la Station spatiale internationale.

Sélectionné parmi plus de 4000 candidats pour devenir les deux premiers astronautes du pays en 2018, Al-Neyadi fera partie de la mission SpaceX Crew-6, dont le lancement est prévu pour le premier semestre de 2023 depuis le centre spatial Kennedy en Floride. Cette mission résulte de l’accord signé entre le Centre spatial Mohammed ben Rachid (MBRSC) et Axiom Space en avril 2022.

Grâce à cette initiative, les EAU sont désormais le 11e pays à envoyer une mission de longue durée dans l’espace, selon le communiqué du Dubai Media Office.

Al-Neyadi a précédemment travaillé pour l’armée des Émirats arabes unis en tant qu’ingénieur sécurité réseaux. Il est titulaire d’un doctorat en technologies de l’information de l’université Griffith d’Australie et d’une licence en ingénierie électronique et des communications de l’université de Brighton au Royaume-Uni.

Photo : copyrights Dubai Media Office.

Les revues récentes

28 - 12 - 23
N°98

"عيب" par Sarah Bahbah Artiste et réalisatrice palestinienne et jordanienne, Sarah Barbara grandit dans une famille conservatrice en Australie. Son art est son exutoire, l'expression d'une frustration et d'un rejet absolu des tabous qu'elle a connus dans son enfance et adolescence. En 2020, elle explose sur la scène internationale avec sa série "3eib" (عيب en arabe, une exclamation régulièrement employée, traduisant à la fois un sentiment de honte et d'interdit). Provocantes, les photographies sont souvent accompagnées de sous-titres en anglais et en arabe, donnant la parole aux femmes et à leur désir. La jeune artiste a depuis été publiée par de grandes publications à l'instar du New York Times, de Forbes, de Vogue, The Cut ou encore Vice. En 2023, elle publie son premier ouvrage artistique, "Dear Love".

21 - 12 - 23
N°97

« J'ai 33 ans et je n'ai jamais pris l'avion » Il a fallu cinq ans à Abdel Rahman Zagout, un photographe gazaoui, pour réaliser un projet à la frontière égyptienne avec Gaza qui lui a valu le concours de photographie 2018 de la Croix-Rouge, et dont est issue cette photographie de ce jeune palestinien, les mains ouvertes face à une vitre fermée. Abdel Rahman Zagout a suivi une formation dans le domaine des médias à l'université Al-Aqsa et obtenu son diplôme en 2008. Il travaille depuis dix ans comme photo-journaliste et consultant en photographie indépendant. Ses images mettent en lumière l'amère réalité de la vie quotidienne des habitants de Gaza. Son projet raconte les rêves et les espoirs des Palestiniens, brisés par la pauvreté et les clôtures. La majorité des photos ont été prises au point de passage de Rafah, qui relie Gaza à l'Egypte. Il est considéré comme la principale porte de sortie de Gaza, et n'est ouvert que de façon sporadique. Le travail d'Abdel Rahman offre un regard intime sur la vie des jeunes de Gaza et laisse transparaître un sentiment d'isolement et de désespoir.

14 - 12 - 23
N°96

@dyaladesigns "Aussi cliché que cela puisse paraître, j'ai été créatif depuis toujours. D’une certaine manière, j’ai toujours su que c’était ce que je voulais faire le reste de ma vie. Je n’ai jamais été autant passionné par autre chose que par l’art et le design, alors pourquoi passerais-je ma vie à faire quelque chose que je n’aimais pas vraiment ? C'est ma passion et j'ai l'intention d'utiliser ma créativité pour faire une différence dans ce monde." "En tant qu'artiste palestinienne, je ressens définitivement la responsabilité d'utiliser ma plateforme pour mettre en lumière les conflits en cours et exprimer mes émotions à leur égard d'une belle manière. L'art est ma passion, et mon pays est ma passion, donc combiner ces deux aspects de ma vie, c'est quelque chose qui m'enthousiasme et me motive. Mon travail est le reflet de mon identité, et j'estime qu'il est important de représenter ceux qui ont l'impression que leur voix n'est pas toujours entendue. Je veux que les gens regardent mon travail et voient la beauté et la pertinence de qui ils sont et d’où ils viennent. J’ai l’impression que c’est notre devoir mondial de montrer notre soutien et de nous unir en cas de besoin. J'ai l'impression que mon travail met en valeur l'importance de l'acceptation et de l'inclusion. Compte tenu du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, où les gens sont bombardés par une société numérique irréaliste, mon art joue un rôle pour briser ces frontières et redéfinir ces attentes." Dyala Moshtaha

07 - 12 - 23
N°95

« Je continuerai à dessiner jusqu'à ce que la Palestine soit libre. Je continuerai à dessiner le drapeau palestinien partout dans les rues d’Égypte. » - Mohamed Moataz Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. La carrière de street-artist de Mohamed Moataz a débuté dans les rues de la capitale égyptienne avec des œuvres célébrant le patrimoine arabe, avec des figures iconiques à l'instar de celles de la star du football Mohamed Salah, ou encore de l'Astre de l'Orient, Oum Kalthoum. Cependant, l'actualité l'a vite rattrapé, et ces derniers mois, il s'est exclusivement concentré au génocide perpétré par l'Etat d'Israel à Gaza.

30 - 11 - 23
N°94

Gaza, Trève humanitaire, 28 novembre 2023. Mohammed Salem est un photojournaliste palestinien basé dans la bande de Gaza. Il est titulaire d'un diplôme en médias de l'Université Al-Azhar de Gaza. Mohammed travaille avec Reuters depuis 2003, couvrant principalement le conflit entre Palestiniens et Israéliens. Il a reçu le prix médiatique du Dubai Press Club, remporté le concours international de photos de presse en Chine en 2004 et a reçu le second prix dans Spot News au concours mondial de photos de presse en 2010. Ses dernières photos de la bande de Gaza en octobre 2023 ont été sélectionnées par Reuters parmi les "meilleures photographies presse de l'année 2023". “A picture should not be taken just with the eye; it should have a meaning in the heart” - Mohammed Salem.

23 - 11 - 23
N°93

"Un garçon mangeant de la pastèque", Adam Rouhana "Il y a un certain nombre de choses qui me viennent à l'esprit quand je regarde cette image et, honnêtement, il s'agit du garçon… C'est un peu comme s'il faisait l'amour avec la pastèque, non ? Voilà à quoi cela ressemble. C'est donc cette idée, je suppose, d'une passion pour la terre et de sa propre relation avec la terre. Vous pouvez voir qu'il est dans cette sorte d'oliveraie et que la terre est autour de lui." N.B. La pastèque est un symbole de la Palestine. Adam Rouhana est un jeune photographe palestinien diplômé d'Oxford. Il a grandi à Boston. Chaque année, il retourne dans son pays d'origine et s'intéresse à la jeunesse palestinienne, qui constitue la moitié de la population. Un soldat, une clôture, un terrains de football, mais aussi des fous rires, des saltos sur la plage et des rentrées scolaires. Ce sont ces infrastructures, ces personnages et ces émotions du quotidien que capture le jeune photographe, qui prévoit sa première exposition avec les commissaires Zainab Hasoon et Sara bin Safwan, au Guggenheim Abu Dhabi. Il revendique "la permission de raconter" (permission to narrate) développée par Edward Saïd, soit le parti pris de partager une histoire individuelle, et non collective, non dicté par un régime oppressif ou enfermé dans un prisme donné à l'instar du conflit israélo-palestinien. Adam Rouhana propose ainsi de nouvelles perspectives et de nouveaux récits de la Palestine. « Au lieu de reproduire les représentations de la Palestine occupée qui sont si omniprésentes et si évidentes, j'ai pu capturer les moments les plus calmes et essayer de travailler à la création de nouvelles représentations de la Palestine » – Adam Rouhana

09 - 11 - 23
N°92

"Climbing walls", Khaled Hourani Né à Hébron, Khaled Hourani est artiste, écrivain, commentateur, commissaire d'exposition et figure incontournable de la scène artistique palestinienne. Evoluant au sein d'un système socialement et politiquement contraint, il transmet par son travail les obstacles auxquels font face les Palestiniens sous occupation, mais aussi l'importance des nuances qui imprègnent toute relation sociale. Dans son projet phare de 2011, "Picasso en Palestine", Hourani est parvenu à emprunter le "Buste de Femme" de Picasso au Van Abbemuseum (Pays-Bas), pour l'exposer à Ramallah. Le symbole était puissant, sachant que l'œuvre avait été peinte pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui était déjà un processus de prêt inhabituel s'est transformé en un bourbier politique étant donné que la Palestine n'était pas - et n'est toujours pas - reconnue internationalement comme un État, rendant impossible une assurance internationale de l'œuvre. Le tableau a dû être gardé militairement : aucune compagnie d'assurance n'a pris le risque d'accepter de couvrir le tableau. L'oeuvre de Picasso était exposée dans une salle spécifique, toujours avec deux gardes. Une photographie de la situation a été prise à l'époque, et a depuis été exposée à de multiples reprises. Une mise en abyme qui révèle la complexité et la lutte constante d'une vie sous occupation.

30 - 11 - 23
N°91

"Kiss of Freedom", Rami Kanso Rami Kanso est un graphiste, motion designer et artiste visuel libano-slovaque basé à Doha. Il travaille actuellement à Alaraby TV. Rami concilie son travail dans le secteur de la radiodiffusion avec sa passion pour l'animation créative. Il a été chef des visuels pour la production musicale du West End "Umm Kulthum : The Golden Era", dont la première a eu lieu au London Palladium en mars 2020. Il a également co-produit et co-réalisé une série de vidéos poétiques primées avec sa femme, Dana Dajani. En octobre 2019, le dessin de Rami pour la révolution libanaise est devenu une icône virale du mouvement de résistance. Son art mêle la calligraphie, le collage, le travail de la texture, et celui de la typographie et du symbolisme pour exprimer l'identité arabe contemporaine.

26 - 10 - 23
N°90

"Women sleeping" by Malak Mattar "Être féministe, ce n'est pas haïr les hommes ; c'est croire que les hommes et les femmes ne sont pas obligés de rivaliser entre eux, mais qu'ils se complètent. Cette harmonie peut exister entre deux genres lorsqu’il y a égalité et reconnaissance des rôles et des capacités de chacun, sans dégrader le status de quiconque." Malak Matar est né en 1999 dans la bande de Gaza. Elle a commencé à peindre en 2014 pour échapper à l'agression et à la violence qu'elle et sa famille subissaient quotidiennement lorsqu'elles vivaient dans la bande de Gaza. Sa première exposition personnelle, qu'elle organise un an plus tard, à l'âge de quinze ans, lui permet de nouer des liens avec des journalistes internationaux et de faire reconnaître ses œuvres sur les réseaux sociaux. Après avoir obtenu la distinction de meilleur lycéen de la bande de Gaza (et de deuxième meilleur de toute la Palestine), Malak Matar a quitté Gaza en 2017 pour étudier les sciences politiques en Turquie. Elle publie un livre bilingue arabe-anglais pour enfants, intitulé "Grandma's Bird", qui porte sur la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, avec des écrits et des dessins qui décrivent sa propre expérience.

19 - 10 - 23
N°89

"Palest*n*ens : une histoire de déplacement et de douleur. Pendant des décennies, le monde a été le témoin silencieux de leur déplacement, du bombardement de leur refuge et de la perte d'êtres chers. Aujourd'hui, sans accès à la nourriture, à l'eau ou aux médicaments, ils sont confrontés à la décision angoissante de quitter des terres qui leur sont chères, avec l'incertitude de leur retour, ou tout simplement, de mourir. Leur histoire s'inscrit dans celle, plus large, des réfugiés du monde entier. L'emplacement de cette oeuvre n'a pas été ajouté pour éviter le shadowbanning auquel j'ai été confronté ces derniers jours." - déclaration de l'artiste visuel et graphiste égyptien Hassan Ragab, au sujet du drame que vit Gaza aujourd'hui, connu de tous. Le mot "Palestiniens" a été amputé de plusieurs lettres, pour éviter la censure qui sévit actuellement sur les réseaux sociaux. Hassan Ragab a suivi une formation en architecture, et vit actuellement en Californie du Sud. Entre design, rénovation de meubles, installations, et graphisme, il participe au développement de l'art numérique et notamment de l'utilisation de l'Intelligence Artificielle dans ce domaine.