Revue culturelle N°37

Revue culturelle

37
18 - 05 - 22
Numéro réservé aux abonnés
L'image de la semaine

"Je pense que toutes les femmes devraient aimer leur corps et les utiliser comme outils de séduction" – Ghada Amer.

Goodman Gallery présente My Body My Choice – la première exposition personnelle de Ghada Amer à Londres en vingt ans.
À voir jusqu'au 28 mai 2022.

La vaste pratique de Ghada Amer couvre la peinture, la sculpture moulée, la céramique, les œuvres sur papier, les installations de jardin et les techniques mixtes.

Lieu : Égypte.

ghada amer
Nouveaux talentsSport
Maroc

Coupe internationale Mohammed VI de karaté : Nisrine Brouk et Abdelaali Jina en finale.

Les karatékas marocains disputeront deux finales dans la Coupe Internationale Mohammed VI (13-15 mai).

Samedi 14 mai, Nisrine Brouk s’est qualifiée pour la finale de la catégorie kumité (-68 kg). Elle tentera de décrocher la médaille d’or en finale face à la Suissesse Elena Quirici.

Vendredi 13 mai, le Marocain Abdelaali Jina remporte son billet pour la finale des -60 kg. En finale, il affrontera l’Égyptien Mohamed Mohamed Salah, auteur d’un sans-faute.

Photo : Abdelaali Jina © Sport News Africa

ExpositionsPeinture
Maroc

Casablanca : une exposition de Tahar Ben Jelloun à l’Atelier 21.

Le peintre, également poète et écrivain, présente « La couleur des mots » jusqu’au 30 mai prochain.

« Ces toiles peintes au Maroc sous le soleil de Marrakech, avec sa lumière superbe, son air pur, ont quelque chose de différent par rapport à celles faites sous le ciel gris parisien », indique Tahar Ben Jelloun dans sa préface du catalogue d’exposition.

L’exposition présente des peintures réalisées au début de 2022 à Marrakech.

« Ma peinture n’a aucune prétention. Pas de message, ni rien. La seule chose que je donne c’est un peu de joie, de lumière. »

Les peintures de Tahar Ben Jelloun ont intégré de nombreuses collections privées et publiques dont celle de la Fondation Yannick et Ben Jakober (Espagne), du Musée San Salvatore In Lauro (Italie), de l’Institut du monde arabe (France) et de la Villa Harris, Musée de Tanger (Maroc).

Nominations
Emirats Arabe Unis

Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane élu président de l’Etat des Émirats arabes Unis

Le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, a été élu le samedi 14 mai président des Émirats arabes Unis, succédant à son demi-frère, Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, décédé la veille à l’âge de 73 ans.

Agé de 61 ans, Cheikh Mohammed ben Zayed, dit « MBZ », « a été élu à l’unanimité » par les membres du Conseil suprême de la fédération des Émirats, qui regroupe sept émirats dont ceux d’Abu Dhabi et de Dubaï, a indiqué l’agence de presse officielle WAM.

Photo : Cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane / Crédits 2m

Nécrologie
Palestine

Décès de la journaliste Shireen Abu Akleh

Shireen Abu Akleh, journaliste palestino-américaine d’Al Jazeera, est tuée le 11 mai par balle lors d’une opération militaire israélienne à Jénine en Cisjordanie occupée.

L’annonce de son décès a suscité une vive émotion dans les Territoires palestiniens et dans le monde arabe où ses reportages ont été suivis pendant plus de deux décennies, ainsi qu’en Europe et aux Etats-Unis.

Lors de ses funérailles à Jérusalem-Est, le 13 mai, la police israélienne a chargé les milliers de personnes venues rendre hommage à la défunte.

Reportage : Al Jazeera

Nécrologie
Emirats Arabe Unis

Mort de Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, président des Émirats arabes unis

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane est mort à l’âge de 73 ans, le vendredi 13 mai. ​

Le gouvernement émirati a décrété un deuil officiel et les drapeaux mis en berne pour une durée de 40 jours.

Le chef de l’État, arrivé au pouvoir en 2004, s’était fait rare en public depuis un AVC en janvier 2014. Il avait accompagné ces deux dernières décennies l’ascension fulgurante de son pays sur la scène internationale.

Photo : L’Observateur du Maroc et d’Afrique

CinémaGastronomie
Maroc

Tanger : la 8e édition du Cap Spartel film festival se tiendra du 25 au 29 mai.

Cette année, le festival a pour thème « Cinéma et arts culinaires ».

L’événement propose deux colloques en présentiel, ainsi qu’une compétions officielle de réalisateurs internationaux (Etats-Unis, Lituanie, Angleterre, Japon, Espagne, France …).

Cette édition est organisée en partenariat avec le ministère de la Culture et de la communication et le Conseil régional du tourisme, et en coopération avec le Centre cinématographique marocain, la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, et la direction régionale de la culture.

Littérature
Maroc

L’Institut Français du Maroc annonce le lancement prochain de trois événements liés au Livre et à l’édition.

Ces événements sont :

  • « La Cigogne volubile pour la littérature jeunesse », du 16 au 21 mai. Destinée à donner le goût de la lecture aux plus jeunes, cette 11e édition portera sur l’égalité fille-garçon et proposera des rencontres, des ateliers de création et des spectacles.
  • « Le Printemps du Livre et des Arts de Tanger ». le salon ouvrira ses portes le 19 mai pour une 24e édition consacrée aux liens entre littérature et musique. Près d’une trentaine d’auteurs, de poètes et de musiciens seront invités pour des tables-rondes, des concerts et des spectacles variés (chanson française, rap, musique électronique).
  • « Le Salon international de l’édition et du livre », qui se déroulera du 2 au 12 juin et s’inscrira dans le cadre de « Rabat, capitale culturelle de l’Afrique 2022 ».
Littérature
Maroc

Khouribga : 13e édition du Salon régional du livre, du 13 au 18 mai

Cette édition est organisée par la direction régionale de la Culture Béni Mellal-Khénifra avec le soutien de la direction du livre, des bibliothèques et des archives à Rabat et en coordination avec la direction provinciale de la Culture à Khouribga.

L’événement coïncide avec la célébration du Mois du patrimoine (18 avril – 18 mai) et avec la Journée nationale du théâtre (14 mai). Ainsi, elle est marquée par plusieurs rencontres culturelles et artistiques qui visent à informer le public des dernières publications  de la région Béni Mellal-Khénifra.

Au programme : soirées de poésie, spectacles de la troupe Abidat Rma Nojoum Boujaad, performancesde la troupe de tambours de l’association Marco pour l’éducation et la culture de Khouribga, pièce de théâtre « Saht lil » de la troupe Gharnata, …

 

Sport
Maroc

Le Marathon International de Marrakech (MIM) est de retour le 15 mai.

Après deux ans d’arrêt en raison du contexte sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19, cette 32ème édition devrait rassembler entre 10000 et 12000 athlètes dont  4500 venus de plus de plusieurs pays de tous les continents.

Festivals
Maroc

La première édition de la semaine culturelle « Rabat créative », du 16 au 21 mai.

Organisée par la société d’investissement dans les industries culturelles et créatives Idémania, et initié en partenariat avec le Théâtre national Mohammed V, l’événement souhaite promouvoir les forces créatives de Rabat à travers des expositions d’arts plastiques, de photographies et de livres, des espaces de présentation de produits innovants. Sont aussi programmées des conférences et des discussions.

Le programme comprend :

  • un atelier photo avec pour thème « La photographie, source d’ouverture et d’apprentissage du monde »
  • un atelier de création numérique pour enfants sous le thème « Dessin artistique sur iPad »
  • une conférence du philosophe François Jullien sur la « Dé-Coïncidence pour rouvrir des possibles »
  • une table ronde sur le livre « Le bonheur désespérément » du philosophe André Comte-Sponville
  • une table ronde sur « La traduction, lien des cultures » (20 mai à 16h).
Musique
Arabie Saoudite, Emirats Arabe Unis, Jordanie, Liban, Maroc, Turquie

Le 23è Festival international de luth de Tétouan, du 20 au 22 mai.

L’événement a pour invité d’honneur l’Arabie Saoudite.

On retrouvera des vedettes de l’instrument telles que leDr. Ibrahim Dakhil (Arabie Saoudite) ou Ali Obaid, le Directeur de l’Académie des beaux arts de Fujairah (EAU) et qui recevra à cette occasion le prix « Ziryab des virtuoses 2022 ».

Cet événement donnera à entendre des mélodies  du Liban, de la Jordanie, de la Turquie, des Émirats arabes unis et du Maroc.

Cette édition sera marquée aussi par l’inauguration du nouveau siège de l’Institut régional de musique et des arts chorégraphiques de Tétouan, et du Théâtre national Musalla, le plus ancien théâtre national du Maroc, qui ont été construits et équipés récemment dans le cadre du programme intégré de développement économique et urbain de la ville de Tétouan.

Cinéma
Maroc

CinépsyMaroc revient les 27 et 28 mai pour lever le tabou sur la dépression au Maroc

La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca organise la 4ème édition du congrès CinépsyMaroc, avec pour thème la sensibilisation à la dépression.

L’évènement, ouvert au grand public, propose des films documentaires qui montrent la réalité de la maladie, et ce dans un processus de destigmatisation des patients atteints de dépression.

Musique
Maroc

Le Gnaoua Festival Tour, du 3 au 24 juin à Essaouira, Marrakech, Rabat et Casablanca.

Après deux ans d’absence (Covid-19), le festival est de retour avec 12 concerts à Essaouira, 9 à Casablanca, 5 à  Rabat et 5 à Marrakech.

Plus de 100 artistes y participent avec  avec une riche palette d’instruments : kora, balafon, flûte,  accordéon, saxophone, ribab, guitare, percussions, clavier, et batterie.

À Essaouira, les concerts auront lieu à place El Menzeh et à Dar Souiri  les 3 et 4 juin. A Marrakech, ils se tiendront au Megarama et au Centre Les Étoiles de  Jamaa El Fna les 9 et 10 juin. Tandis qu’à Casablanca, les concerts se tiendront au Stade Mohammed V  et à l’Uzine les 16, 17 et 19 juin. Et enfin à Rabat, au Théâtre national  Mohammed V et à La Renaissance les 23 et 24 juin.

Depuis 1998, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde œuvre à la valorisation de l’art Gnaoua, porteur de valeurs de tolérance  et d’ouverture.

Plus d’informations sur www.festival-gnaoua.net

Littérature
Maroc

Mohamed Dahi remporte le Prix du livre Cheikh Zayed dans la catégorie « Arts et études critiques ».

Le prix de cette 16e édition a été attribué à l’intellectuel marocain pour son livre « Le narrateur et l’âme sœur, de l’interprétation à la simulation », paru en 2021 au Centre culturel du livre, de l’édition et de la distribution.

Professeur de la langue arabe et de la littérature à l’Université Mohammed V de Rabat, Mohamed Dahi a déjà remporté le Prix du Maroc du livre pour son ouvrage « La sémiotique du récit » et le Prix Katara du roman arabe pour son ouvrage « Le pouvoir d’articulation dans le discours romancier arabe contemporain ».

Littérature
Emirats Arabe Unis

Maysoon Saqr remporte le Prix du livre Cheikh Zayed dans la catégorie « Arts ».

La poète et romancière a convaincu le jury avec son livre « Café Rich, oeil sur l’Égypte ».

Littérature
Syrie

Maria Daâdoush remporte le Prix du livre Cheikh Zayed dans la catégorie « Littérature pour enfants et adolescents ».

L’écrivaine a remporté la compétition avec son récit « le puzzle de la boulle de verre ».

Littérature
Tunisie

Mohamed Al-Maztouri remporte le Prix du livre Cheikh Zayed dans la catégorie « Jeune auteur ».

L’auteur doit son prix à son ouvrage « Bédouin dans la poésie arabe ancienne ».

Littérature
Egypte

Ahmed El-Adawi remporte le Prix du livre Cheikh Zayed dans la catégorie « Traduction ».

La Bibliothèque d’Alexandrie remporté également le prix dans la catégorie « Edition et Techniques culturelles ».

Littérature
Irak

Mohsen Jassem Al-Mousawi remporte le Prix du livre Cheikh Zayed dans la catégorie « Culture arabe dans les langues étrangères ».

Ce prix lui est remis à la suite de la publication de son livre « Mille et une nuits dans les cultures du monde contemporain ».

Musique
Maroc

Rabat : clôture du projet « Marathon artistique » organisé par l’UNESCO.

Le projet « Marathon artistique », initié par le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb en vue de créer des opportunités de collaboration entre les artistes sélectionnés et les professionnels du domaine de la musique, est terminé.

Organisé au théâtre Mohammed V, cet évènement de trois jours (6, 7 et 8 mai) a pour but de contribuer au développement économique de l’industrie musicale marocaine, notamment via le renforcement de la présence des artistes sur les scènes musicales nationale et internationale.

Photographie
Maroc

« Casablanca vue d’en haut ».

Dans le cadre des journées du patrimoine de Casablanca, l’espace American Art Center de Casablanca accueille à partir du 12 mai 2022 l’exposition «Casablanca vue d’en haut» du photographe Adnane Zemmama.

Réalisée avec la galerie d’art «Art First», en partenariat avec la Fondation BMCI et l’Association «Casamémoire», cette exposition se veut être un voyage à travers le temps, présentant la ville à travers de multiples clichés en noir et blanc, explorant la diversité architecturale et urbaine de la métropole.

Adnane Zemmama a sélectionné divers toits de la ville, offrant au public de nombreuses vues panoramiques. Il a choisi la prise de vue en hauteur car elle offre ce sentiment de grandeur, de passage dans le temps du passé au présent.

Cinéma
Maroc, Tunisie

La ville de Tétouan accueille les 12, 13 et 14 mai les journées du cinéma tunisien.

Au programme :

  • «Aya» de Moufida Fedhila, qui relate l’histoire d’une petite fille au sein d’une famille déchirée ;
  • «À peine j’ouvre les yeux» de Leyla Bouzid, qui raconte l’histoire de «Farah» dont la famille souhaite qu’elle poursuive ses études de médecine à la veille de la révolution de Jasmin.
  • «La Voie normale» d’Erige Sehiri sur les cheminots tunisiens ;
  • «Les Silences des palais» de Moufida Tlatli, qui présente le portrait d’une famille tunisienne.
  • «Fleur d’Alep» de Ridha Béhi qui suit Salma, une  mère et infirmière qui part en Syrie retrouver son fils parti combattre aux côtés de Daesh.
Cinéma
Monde Arabe, Maghreb, Moyen-Orient, Algérie, Egypte, Jordanie, Koweit, Liban, Maroc, Palestine, Qatar, Tunisie

Buenos Aires : Festival international du film latino-arabe 2022

Le festival présente près de 50 films arabes et latino-américains, en présentiel et en distanciel, jusqu’au 19 mai.

Les invités d’honneur de cette nouvelle édition sont les réalisateurs palestiniens Arab et Tarzan Nasser, qui présentent leur dernier film « Gaza mon amour ».

Compétition, catégorie « longs-métrages arabes » :

  • « Leur Algérie » de Lina Soualem (France, Algérie)
  • « Un été insolite » par Kamal Aljafari (Allemagne, Palestine)
  • « Black Medusa » d’Ismäel et Youssef Chebbi (Tunisie)
  • « Leçons de cartographie » de Philip Rizk (Égypte)
  • « La mort d’une vierge et le péché de ne pas vivre » de George Peter Barbari (Liban)
  • « Avant la mort de la lumière » d’Ali Essafi (Maroc)

Compétition, catégorie « courts-métrages arabes » :

  • « J’ai peur d’oublier ton visage » de Sameh Alaa (France, Égypte, Belgique, Qatar)
  • « Arnoos » de Samer Battikhi (Jordanie)
  • « Al Sit » de Suzannah Mirghani (Soudan, Qatar)
  • « Et puis ils brûlent la mer » de Majid Al-Remaihi
  • « Le projet Adam Basma » de Leila Basma (Liban, République Tchèque)
  • « Une soirée avec Laila » de Haya Alghanim (Koweït)
  • « Comment ma grand-mère est devenue chaise » de Nicolas Fattouh (Liban)
  • « Sécheresse » de Remi Itani(Liban, Royaume-Uni)

À retrouver sur les plateformes : Vivamoscultura et ClacsoTV.

Expositions
Algérie

Des artistes algériens prennent part à la 14e Biennale « Dak’Art 2022 », de l’Art contemporain africain, prévue à Dakar au Sénégal, du 19 mai au 21 juin.

L’Exposition internationale met en compétition 59 artistes ou groupes d’artistes issus des pays africains ou de la diaspora africaine à travers le monde, qui exposeront leurs travaux réalisés sous le slogan « Un nouveau destin commun ».

Quatorze artistes algériens – plasticiens, photographes, designer, poètes, typographes et conteurs – participent à la biennale :

  • Les plasticiens, Narrimen Sadouni, Mustapha Nedjai, Myriem Ait El Hara, Mohamed Guesmia, Kenza Bourenane, Mohamed Rezzoug et Omar Meziani, les photographes, Rafik Zaidi, Mohamed Mehiout, Seddik Touaoula, et Jamel Matari ;
  • le typographe Mohamed Touaoula ;
  • le céramiste Mohamed Belaid
  • la conteuse Naima Mehailia.

Le programme prévoit des expositions collectives, des conférences, des récitals et des ateliers de formation organisés en marge de l’Exposition internationale.

Patrimoine
Algérie

Patrimoine matériel : six dossiers sur la liste indicative de l’Unesco

Six dossiers de biens culturels matériels, sites oasiens & urbain, parcours thématique et monuments funéraires antiques  sont sur la liste indicative de l’UNESCO :

  • L’oasis de Foggaras et les ksour du Grand Erg Occidental
  • Les sites, lieux et itinéraires augustiniens du Maghreb central
  • Nedroma et les Trara
  • Oued Souf
  • Les Mausolées Royaux de Numidie
  • le Parc des Aurès.

À ce jour, l’Algérie compte sept éléments inscrits à la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

Patrimoine
Algérie, Irak, Maroc, Tunisie

« Karie El-Findjane » au festival arabe de Gafsa

La pièce de théâtre est retenue pour le prochain festival arabe Fordja, prévu les 14 et 15 mai à Gafsa en Tunisie.

Le monodrame d’Ahmed Nabil Messai a été sélectionné avec une dizaine de pièces produites par cinq pays arabes (Algérie, Soudan, Maroc, Irak et Tunisie). 

Cinéma
Algérie, Egypte, Syrie

Batna : seconde édition du festival international cinématographique d’Imedghassen.

L’événement, inauguré par la ministre de la Culture et des Arts, Souraya Mouloudji, se termine le 14 mai. 

29 films représentant 24 pays sont en lice et 5 films de réalisateurs algériens seront projetés hors compétition, selon le directeur du festival, Abdelhamid Bouhala.

Pour cette édition, les invités d’honneur sont les acteurs Ahmed Badir (Égypte), Abbas Al-Noury (Syrie) et Nizar Abu Hajar (Syrie).

Des ateliers de formation aux métiers du cinéma dirigés par des professionnels sont également au programme de cette manifestation artistique et des excursions touristiques sont prévues pour les invités du festival à travers plusieurs sites historiques et archéologiques à Batna, notamment les balcons de Ghoufi, Timgad et le mausolée numide d’Imedghassen.

Patrimoine
Algérie

La plateforme « Turathi.dz » pour la protection des biens culturels.

« Turathi.dz » est un guide-photo numérique, permettant la consolidation des stratégies de protection et de valorisation des collections des musées et des bibliothèques, à travers l’élaboration de projets numériques et la formation à leur maitrise pratique pour empêcher toute tentative de commercialisation illégale des biens culturels.

Cet outil est avant tout destiné à la police et à la gendarmerie nationales ainsi qu’aux douanes algériennes .

La plateforme a été créée en collaboration avec l’ambassade des États-Unis, et dans le cadre du « mémorandum d’entente » signé par les deux pays en 2019.

 

LittératurePatrimoine
Algérie

Exposition de manuscrits à la Bibliothèque nationale d’Alger.

L’exposition a lieu dans le cadre du mois du patrimoine, et avec pour thème «  »Notre patirmoine immatériel, identité et authenticité ».

Certains des manuscrits sont exposés au public pour la première fois, datant du XIXe siècle.

Nécrologie
Algérie

Décès dede Ben Saber Boukhrouba (بن صابر بوخروبة).

Le chanteur de chanson populaire, Ben Saber Boukhrouba, est décédé dans la ville de à l’âge de 58 ans

Céramique
Algérie

Alger : l’ouverture de la 2e édition du Salon de la Céramique Artistique Algérienne au Palais de la Culture.

Cet événement est organisé dans le cadre du mois du patrimoine, et ce jusqu’au 18 mai.

Il présente une quarantaine d’artistes et des oeuvres très diverses, allant des ustensiles du quotidien aux objets de décoration.

Nécrologie
Algérie

Décès d’Hawzi Bejay Ghafour ( الحوزي بجاي الغافور).

L’artiste, né en 1948 dans la ville de Nedroma, est considéré comme l’un des piliers de la chorale musicale de la ville de Nedroma.

 

Projets culturels
Tunisie

Evénements solidaires avec Souk Jara à Gabès.

La Cité de la Culture à Tunis accueillera le 22 mai prochain une soirée musicale et une exposition d’art plastique afin de collecter des fonds pour Souk de l’artisanat de Jara à Gabès, ayant été victime d’un énorme incendie qui a eu lieu le 2 mai, jour de l’Aïd Al-Fitr.

Un autre événement organisé par la municipalité de la ville de Gabès aura lieu le samedi 21 mai, avec la participation des deux artistes Raouf Meher et Kilani Tlik.

Photo : Souk Jara / Crédits : Kapitalis

Cinéma
Liban, Tunisie

Le palmarès du Gabès Cinéma Fen 2022 dévoilé !

Les lauréats sont :

  • Prix du meilleur film long métrage : « Insurrection » de Jilani Saadi (Tunisie)
  • Prix du meilleur film court métrage : « All of your stars are but dust on my shoes » d’Haig Aivazian (Liban)
  • Prix « hackhaton VR » : « Technology Slave » d’Abir Bettaher et Alya Yahia (Tunisie).
  • Une mention spéciale du jury pour le film en VR « Dans l’Ombre » de Sami Toumi et Bilel Abidi (Tunisie).
Hommages
Egypte, Tunisie

Manifestation culturelle et artistique à la Cité de la culture en l’honneur de la délégation égyptienne.

La Cité de la culture accueille le 12 mai une manifestation culturelle et artistique en l’honneur de la délégation égyptienne conduite par le Premier ministre, Mustafa Madbouly, qui effectue une visite de deux jours en Tunisie.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la célébration de l’année de la culture tuniso-égyptienne 2021-2022 qui se tient à l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, et de son homologue égyptien, Abdelfattah Al-Sissi.

Les invités égyptiens ont eu l’occasion de faire le tour de la Cité de la culture et visiter une exposition d’art autour du thème de la calligraphie arabe classique et contemporaine.

La délégation égyptienne a également visité une exposition dédiée à la céramique tunisienne et une foire du livre tunisien qui présente les dernières publications littéraires et intellectuelles tunisiennes.

Enfin, à l’Opéra de Tunis, la délégation a pu écouter les chanteurs tunisiens, Mohamed Jebali et Asma Ben Othman, qui ont notamment interprété les titres d’Oum Kalthoum ou encore de Najet Saghira.

Projets culturels
Monde Arabe, Tunisie

La ville de Sousse a abrité les 12, 13 et 14 mai, une conférence régionale sur la gouvernance dans le secteur culturel en région arabe, placée sur le thème « Les expériences arabes dans la gouvernance culturelle ».

Ce rendez-vous d’envergure arabe est organisé par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alecso) et le ministère des Affaires culturelles.

La ministre des affaires culturelles tunisiennes a expliqué les fondements d’une approche qui vise à assurer plus de transparence et d’efficience à travers la bonne gestion des fonds publics et la promotion de l’investissement de la jeunesse dans le secteur culturel.

En application de ces orientations, un comité de travail réunissant tous les intervenants se penche sur la révision des méthodes de travail dans l’examen des dossiers de candidatures des professionnels dans les différentes branches du secteur culturel.

La refonte concerne également les festivals et manifestations culturelles et artistiques dans le but d’atteindre une répartition équitable au niveau géographique et du contenu proposé. La valorisation des spécificités régionales est au cœur de cette orientation vers la démocratisation de l’action culturelle.

Par ailleurs, l’Alecso travaille à la création d’un projet arabe pour mesurer le taux d’intégrité et de transparence dans le secteur culturel, a dit le responsable. La finalité de ce projet est d’en faire une référence pour les politiques culturelles nationales dans la région. 

Cinéma
Monde Arabe, Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Irak, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie

Critics Awards 2022 : les lauréats de 2022.

The Critics Awards est une compétition dédiée aux nouvelles productions arabes, qui sont décernées chaque année en marge du Festival de Cannes.

Voici la liste complète des nominés aux Critics Awards :

Meilleur Film :

  • « Europa » de Haider Rashid (Irak)
  • « Feathers » d’Omar El Zohairy (Égypte)
  • « The Alleys » de Bassel Ghandour (Jordanie – Égypte – Arabie Saoudite)
  • « Memory Box » de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (Liban)
  • « Souad » d’Ayten Amin (Égypte – Tunisie).

Meilleur Acteur :

  • Adam Ali : « Europa » (Irak)
  • Ali Suliman : « Amira » (Palestine)
  • Monzer Reyahnah: « The Alleys » (Jordanie)
  • Samir Guesmi : « Life Suits Me Well » (Maroc)
  • Soufiane Guerrab : « A Brighter Tomorrow » (Algérie).

Meilleure Actrice:

  • Afef Ben Mahmoud : « Streams » (Tunisie)
  • Demyana Nassar : « Feathers » (Égypte)
  • Manal Issa: « The Sea Ahead » (Liban)
  • Maisa Abd Elhadi : « Huda’s Salon » (Palestine)
  • Saba Mubarak : « Amira » (Jordanie).

Meilleur Réalisateur:

  • Ayten Amin : « Souad » (Égypte)
  • Omar El Zohairy: « Feathers » (Égypte)
  • Bassel Ghandour : « The Alleys » (Jordanie)
  • Ely Dagher : « The Sea Ahead » (Liban)
  • Hany Abu-Assad : « Huda’s Salon » (Palestine).

Meilleur Scénario:

  • Ayten Amin-Mahmoud Ezzat : « Souad » (Égypte)
  • Omar El Zohairy – Ahmed Amer : « Feathers » (Égypte)
  • Bassel Ghandour: « The Alleys » (Jordanie)
  • Ely Dagher : « The Sea Ahead » (Liban)
  • Khalil Joreige – Joana Hadjithomas : « Memory Box » (Liban).

Meilleur Documentaire :

  • « As I Want » de Samaher Alqadi (Égypte)
  • « A Thousand Fires » de Saeed Taji Farouky (Palestine)
  • « Little Palestine: Diary of A Siege » d’Abdallah Al-Khatib (Palestine – Liban)
  • « Miguel’s War » d’Eliane Raheb (Liban)
  • « Republic Of Silence » de Diana El Jeiroudi (Syrie).
FestivalsProjets culturels
Tunisie

Clôture des Tfanen Days, une célébration les 9 et 10 mai à la Cité de la Culture de Tunis.

Pour célébrer la clôture de son programme, Tfanen-Tunisie Créative organise, dans le cadre de la semaine de l’Europe, les Tfanen Days le 9 et le 10 mai 2022 à la Cité de la culture.

Tfanen Tunisie Créative est un programme financé par l’Union européenne dans le cadre du Programme d’appui au secteur de la culture en Tunisie du ministère des Affaires culturelles. Durant six ans, près de 247 000 personnes ont participé aux évènements et ateliers culturels organisés par Tfanen. Le programme a soutenu 88 organisations culturelles et 17 laboratoires d’apprentissage et de partage.

Pour la clôture du programme, les Tfanen Days propose un format inédit de festivités, alliant rencontres, échanges, et partage d’expériences grâce à des sessions consacrées à l’entrepreneuriat créatif.

Consulter le programme complet ici.

Cinéma
Golfe Persique, Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Qatar, Syrie, Tunisie

Suède : le palmarès complet du Festival du film arabe de Malmö (MAFF).

Voici le palmarès complet du MAFF:

Longs-métrages de fiction :

  • Prix du meilleur film : « Soula » de Salah Issaad (Algérie, France, Arabie Saoudite, Qatar)
  • Prix du jury : « Farha » de Darin J. Sallam (Jordanie, Suède, Arabie Saoudite)
  • Prix du meilleur réalisateur: Mehdi Hmili pour « Streams » (Tunisie, Luxembourg, France)
  • Prix du meilleur acteur: Mohamed Mamdouh pour son rôle dans « Abo Saddam » de Nadine Khan (Égypte)
  • Prix de la meilleure actrice: Soula Bahri pour son rôle dans « Soula » de Salah Issaad (Algérie, France, Arabie Saoudite, Qatar)
  • Meilleur du meilleur scénario : Anis Lassoued et Chema Ben Chaabane pour « A Second Life » (Tunisie)
  • Mention spéciale: « The Alleys » de Bassel Ghandour (Jordanie, Égypte, Arabie Saoudite, Qatar).

Longs-métrages documentaires :

  • Prix du meilleur film : « Were it not for Metro » de Georges Hachem (Liban)
  • Prix du jury : « From Cairo » de Hala Galal (Égypte).

Courts-métrages documentaires :

  • Prix du Meilleur film : « Then Came Dark » de Marie-Rose Osta (Liban)
  • Prix du jury : « Chitana » d’Amel Guellaty (Tunisie, Qatar, Norvège)
  • Mention spéciale : « Night » d’Ahmed Saleh (Allemagne, Qatar, Palestine, Jordanie), « And Then They Burn the Sea » de Majid Al-Remaihi (Qatar)
  • Prix du public du “Culture Office of Culture” de Malmö : « The Alleys » de Bassel Ghandour (Jordanie, Égypte, Arabie Saoudite, Qatar).

Le MAFF est dirigé par Mouhamad Keblawi (Palestine), fondateur du festival. Depuis sa création en 2011, le MAFF promeut les films arabes à l’international.

Danse
Liban

Bipod 2022 : une 18e édition entre Lyon et Beyrouth.

Du 5 au 29 mai, Maqamat présente la 18e édition du festival Bipod à Lyon, qui ira ensuite à Beyrouth du 24 au 29 mai.

Cette 18e édition du BIPOD se déroule à Lyon & Beyrouth, avec un programme en direct diffusé sur la plateforme numérique Citerne.live

On retrouve Soa Ratsifandrihana, Zeid Hamdan, Khouloud Yassine, Rana Khoury et bien d’autres. Retrouvez toute la programmation ici.

Les co-fondateurs du festival, Mia Habis et Omar Rajeh, présentent un programme riche avec des performances, des vidéos, et des débats autour de la thématique de la « Désobéissance culturelle ».

Pour la codirectrice de la compagnie de danse Maqamat et directrice artistique de Bipod, Mia Habis, le festival soulève trois questionnements et trois perspectives : comment la culture peut-elle intervenir et s’engager dans le social et le politique sans perdre son dynamisme et ses interrogations artistiques ? Combien de dynamiques culturelles reflètent une scène d’inclusion et d’égalité ? Qu’est-ce que cela signifie d’être un artiste, un programmateur ?

Maqamat, initialement fondée en 2002 à Beyrouth par le chorégraphe Omar Rajeh, s’est implantée à Lyon en 2020 dans la perspective de développer ses projets créatifs et culturels en France et à l’international. La compagnie compte plus d’une vingtaine de créations chorégraphiques dans son répertoire et jouit d’une grande reconnaissance à travers le monde.

Photo « Nebula » de Vania Vaneau / Crédits Citerne.live

Cinéma
Liban

« Beyrouth face au monstre » de Philippe Audi-Dor.

L’artiste réalise son premier court-métrage sur la catastrophe du 4 août 2020 dans le port de Beyrouth.

L’oeuvre est réalisée à partir d’images qu’il avait filmées d’Achrafieh (Beyrouth) en septembre 2019, puis combinées avec des témoignages enregistrés au lendemain de l’explosion.

« Je voulais éviter le sensationnalisme ou le misérabilisme et simplement mettre en lumière les questions et les sentiments qui traversaient l’esprit des gens : nostalgie, culpabilité et incertitude, mais aussi une volonté d’essayer de trouver un moyen de donner un sens à ce qui s’était passé afin tourner la page.

Plus que tout, je voulais rendre honneur aux Libanais. Malgré tout ce qu’ils avaient traversé, ils refusaient de se lamenter sur leur sort et trouvaient la force et le courage de se reconstruire. »

Peinture
Liban

Beyrouth : Philippe Farhat à Cheriff Tabet.

Philippe Farhat est un artiste contemporain libanais qui a participé à plus de 25 expositions collectives depuis 2002, et 3 expositions personnelles (Galerie Zaman, Université Libanaise, Beit al Hirafi).

Toutes ses œuvres sont issues d’accumulations et d’expériences liées à la société et à l’humanité et à ses réflexions telles qu’il les voit . Il utilise différents matériaux en fonction des besoins expressifs des sujets et des œuvres qu’il réalise.

Son exposition, « Light after dark », est à découvrir à la galerie Cheriff Tabet, D Beirut, jusqu’au 31 mai prochain.

Photo : « Together Anywhere », Philippe Farhat / Crédits : galerie Cheriff Tabet.

Projets culturels
Liban

« Meet the Artist », l’initiative de l’ambassadrice des États-Unis au Liban.

Les portes de la résidence de l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea, sont désormais ouvertes une fois par mois pour honorer l’art libanais.
Depuis mars dernier ont été invités :

  • Raouf Rifaï, artiste peintre libanais dont les œuvres recouvrent les murs de la demeure ;
  • Zeina Daccache, actrice et réalisatrice libanaise ;
  • Georges Tomb, compositeur et pianiste libanais.

Photo : l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy C. Shea, en compagnie du pianiste et compositeur Georges Tomb / Crédits : L’Orient-le-Jour.

Mode
Liban

La marque « Emergency Room » fête ses quatre ans.

La marque de mode durable Emergency Room, fondée par Eric Ritter en 2018, a célébré le 26 avril dernier ses quatre ans d’existence.

Crise économique, politique, sociale, pandémie, … La marque réussit tout de même à se distinguer comme finaliste de prix prestigieux, tels que Fashion Trust Arabia et Vogue Prize. Le label a aussi défilé à Dubaï aux côtés de créateurs libanais relocalisés, et aux côtés de créateurs des EAU.

« Le plus dur, souligne le fondateur de la marque Éric Ritter, à part évidemment le Covid et la double explosion, aura été de « s’adapter aux changements d’une société qui ne consomme plus de la même manière, s’adapter tous les deux ou trois mois à une situation qui change, ce qui a été épuisant, et parfois un peu démoralisant ».

Festivals
Monde Arabe, Egypte, Emirats Arabe Unis, Koweit

Spectacles et événements annulés aux Émirats arabes unis suite au décès du président, Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane.

De multiples spectacles et événements culturels aux Émirats arabes unis, dont le Sommet de la culture d’Abu Dhabi et le Festival de la comédie de Dubaï, ont été reportés suite au décès du président.

Le Sommet de la culture d’Abu Dhabi devait se tenir du 16 au 18 mai sur l’île de Manarat Al-Saadiyat. Le ministère de la Culture et du Tourisme n’a pas encore précisé les nouvelles dates.

Le Dubai Comedy Festival reprogrammera ses prochains spectacles, dont Vir Das, Jo Koy, The Comedy Bizarre et The Laughter Factory, sur une période allant jusqu’au 16 mai.

Le Koweït, ainsi que plusieurs autres pays, ont également annoncé trois jours de deuil. Le chanteur égyptien Mohamed Hamaki a annulé son concert au Koweït, qui devait avoir lieu le 13 mai, en mémoire du président défunt.

Sport
Maroc

La ville de Marrakech au Maroc accueillera la 10e manche du Championnat du monde de Formule E le 2 juillet prochain.

L’E-Prix 2022 de Marrakech se tiendra à nouveau sur le circuit international Moulay El Hassan. C’est la cinquième fois que Marrakech accueillera un E-Prix.

Littérature
Israël, Palestine

Littérature: le prix Constantinople à Elie Barnavi et à Elias Sanbar.

Le prix Constantinople  récompense les auteurs francophones travaillant au rapprochement entre l’Orient et l’Occident.

Cette première édition a récompensé :

  • l’Israélien, Elie Barnavi pour son ouvrage « Confessions d’un bon à rien » (Grasset)
  • le poète palestinien pour son « Dictionnaire amoureux de la Palestine » (Plon).

Le prix, doté de 10 000 euros, est décerné par un jury présidé par l’écrivain suisse d’origine turque Metin Arditi, avec des personnalités telles que les académiciens Dominique Bona, François Sureau et Michel Zink, ou encore le rabbin Haïm Korsia, l’actrice Rachel Kahn ou les romanciers Jean-René Van der Plaetsen ou Jean-Paul Enthoven.

Photo : Elie Barnavi et Elias Sanbar / Crédits : AFP.

Patrimoine
Arabie Saoudite

Inauguration du Jeddah Yacht Club.

Situé dans la zone portuaire de Jeddah Waterfront, le Jeddah Yacht Club a été inauguré dans le cadre de l’édition 2022 du festival Jeddah Season.

Le club peut accueillir plus de cent yachts, longs de cent trente-cinq mètres et profonds de huit mètres. Une plage, exclusivement réservée aux membres, ainsi que des boutiques de luxe font aussi parties du paysage.

Littérature
Algérie

La famille d’Idir se désolidarise de la biographie de Farid Alilat.

La famille du célèbre chanteur déclare sur le compte Facebook officiel d’Idir que le journaliste de « Jeune Afrique », Farid Alilat, n’a pas rendu justice à la mémoire de leur père dans la biographie dont il est l’auteur, intitulée « Idir, un Kabyle du monde ».

« Il est triste de constater que certains narrateurs ont voulu se mettre en scène, frisant parfois le délire, au détriment de l’image qu’ils renvoient de Idir et du respect de sa mémoire » (compte Facebook d’Idir).

Photo : Farid Alilat / Crédits Facebook Farid Alilat

Patrimoine
Maroc

La plateforme Dialna Maroc.

Salma Bensaïd, productrice de télévision notamment connue pour ses émissions sur le patrimoine marocain (« Dar wa Decor », « Darif’Bali », « Swab w Klam », …), lance la plateforme « Dialna Maroc. ».

La plateforme a pour objection la promotion du Maroc, de son savoir-faire, de son histoire, de ses arts et de son patrimoine.

« Dialna Maroc est un écosystème qui se veut fédérateur. Il s’agit d’une plate-forme de networking, de relance d’une dynamique de création, de mise à niveau, de rencontres et de débats autour de ce Maroc authentique et pluriculturel. » Salma Bensaïd.

Les artisans ayant été particulièrement touchés par les conséquences économiques de la lutte contre la pandémie de Covid-19, une des missions de la plateforme est de trouver des marchés alternatifs et des sources de revenus pour ces artisans, et de les aider à relancer la production.

« Nous avons, dans un premier temps, créé un besoin sur un marché à l’étranger et, dans un esprit solidaire continu, nous avons enchaîné avec la production de la collection appelée «SB» sur une nouvelle plate-forme solidaire née de la Covid-19 et commercialisée via le digital. L’objectif est de garder l’élan de productivité chez ces artisans et de créer un lien entre l’artiste ou l’artisan et le client. » Salma Bensaïd.

La plateforme veut accompagner les artisans dans leur reconversion digitale. Elle est un pont entre les conservateurs d’art, les historiens, les leaders d’opinion et la jeunesse marocaine.

Plus d’informations ici.

CinémaNouveaux talentsStartups
Arabie Saoudite

Obad Films : la nouvelle société cinématographique saoudienne.

L’entreprise est portée par le duo saoudien autodidacte Faisal Shaath, 20 ans, et Ahmed Obad, 22 ans.

Obad Films propose des méthodes de production vidéo non conventionnelles qui veulent répondre aux attentes de la nouvelle génération.

« Nous nous sommes lassés de la façon dont les choses sont présentées. C’est toujours la même chose. Si c’est une marque de mode, c’est toujours filmé dans un parking, c’est toujours filmé dans un désert. Ce qui nous différencie, c’est que nous allons vraiment au-delà de ce que vous voyez sur le marché. » Ahmed Obad, cofondateur d’Obad Films. 

L’objectif de la jeune société est aussi de rendre les contenus de haute qualité accessibles aux entreprises en développement et aux startups.

La société compte parmi ses clients des marques et des entreprises de différents secteurs. Elle travaille avec la marque de vêtements Proud Angeles, le magasin de mode Urbn Lot, le festival de musique d’Arabie Saoudite Soundstorm by MDLBEAST, …

Expositions
Algérie, Arabie Saoudite, Egypte, Liban, Libye

Hawazin Al-Otaibi au London Gallery Weekend du 13 au 15 mai.

Le London Gallery Weekend est un événement gratuit de trois jours, qui accueille des galeries du monde entier et donne au public l’occasion de découvrir et d’explorer la scène artistique internationale. 

Dans ce cadre, l’artiste Al-Otaibi organise une exposition personnelle intitulée « Soft Whispers », qui présente de nouvelles œuvres de sa série de peintures « Softboi ». 

Son oeuvre s’amuse des représentations classiques de la masculinité dans le monde arabe, et elle joue des symboles religieux et culturels afin de la réinventer. 

London Gallery Weekend présente des œuvres d’artistes de toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, dont Nour Jaouda de Libye, Nour El-Saleh du Liban, Rachid Koraïchi d’Algérie, Laila Tara d’Iran et Ghada Amer et Iman Issa d’Égypte.

Plus d’informations ici.

Photo : série « Fingerprints of a Lover » d’Hawazin Al-Otaibi / Crédits @gerhard.haug

Expositions
Arabie Saoudite, Egypte, Emirats Arabe Unis, Liban, Oman

Zoom sur la Biennale de Venise.

La 59e biennale de Venise, qui se déroule jusqu’au 27 novembre, présente de nombreux artistes de la région.

Un nouveau point sur les oeuvres à ne pas rater :

  • Le pavillon de l’Arabie saoudite, organisé par Reem Fadda et Rotana Shaker, et qui accueille l’œuvre de l’artiste Muhannad Shono, « The Teaching Tree ». En plus d’une réflexion sur la nature, cette pièce s’interroge sur les changements sociaux importants qui ont eu lieu dans le royaume ces dernières années.
  • Le pavillon des Émirats arabes unis accueille « Between Sunrise and Sunset », une exposition personnelle de Mohamed Ahmed Ibrahim, organisée par Maya Allison, présentant des œuvres créées spécifiquement pour l’événement par l’artiste né à Khor Fakkan. L’installation consiste en des dizaines de formes sculpturales de taille humaine, qui s’inspirent directement de la ville natale de l’artiste. Les formes ont une gamme de couleurs, allant des teintes vives aux tons neutres.
  • Le pavillon égyptien présente l’installation « Eden-Like Garden » de Mohamed Shoukry, Weaam El-Masry et Ahmed El-Shaer. L’oeuvre aborde la fertilité, la sexualité, et le désir qui est à la fois sacré et profane.
  • Le pavillon libanais est financé par des donateurs privés libanais avec le soutien du ministère libanais de la Culture, et est organisé par Nada Ghandour. Le pavillon présente une installation d’Ayman Baalbaki et une vidéo de la cinéaste parisienne Danielle Arbid.Baalbaki, connu pour ses toiles expressionnistes, raconte l’impact émotionnel des conflits dans le monde arabe, en particulier au Liban. Le travail d’Arbid, quant à lui, puise son inspiration dans son éducation interculturelle vécue en France, au Liban et en Occident.Ainsi, c’est un dialogue entre les Libanais au Liban et à l’étranger qui se dessine.
  • Oman a son premier pavillon à la Biennale de Venise cette année. Organisé par Aisha Stoby, historienne de l’art spécialisée dans les créations d’Oman et du monde arabe, le pavillon présente une rétrospective de la scène artistique contemporaine du pays. l’exposition collective « Destined Imaginaries » donne ainsi à voir trois générations d’artistes, au travers de cinq personnalités ayant marqué le paysage artistique omanais. On retrouve le peintre pionnier omanais Anwar Sonya ; Hassan Meer, fondateur de la plateforme d’art expérimental The Circle ; Budoor Al-Riyami, artiste photographe qui a remporté le Grand Prix de la 13e Biennale d’art asiatique en 2008 ; Radhika Khimji, connue pour son travail féministe qui intègre sculpture, collage et textile ; et la regrettée artiste Raiya Al-Rawahi, décédée en 2017 à l’âge de 30 ans.

Photo : « Ambiguity », installation vidéo d’Hassan Meer réalisée en 2005 / Crédits : Instagram @omanpavilion.

Mode
Maroc

Imaan Hammam et la campagne Fendi x Versace

La dernière collaboration en date de la mode rassemble les géants italiens Fendi et Versace et met en vedette certains des meilleurs modèles du monde, dont la star maroco-égyptienne-néerlandaise Imaan Hammam.

ModeNouveaux talents
Arabie Saoudite

Fahad Al-Jomiah et Khalid Al-Jammaz lancent la « première marque de streetwear » d’Arabie Saoudite..

La marque 1886 est née à Londres, pendant les études en marketing des deux étudiants Fahad Al-Jomiah et Khalid Al-Jammaz. Ces derniers ont décidé de combiner leurs numéros de dortoirs, 18 et 86, pour le nom de leur marque.

1886 vise à faire le pont entre la mode et l’avenir en unissant la tradition de l’usure urbaine aux innovations et à l’esthétique technique de demain.

Le duo intègre les composantes technologiques et le design progressif dans leurs produits, toujours avec un accent mis sur le durable.

Nominations
Emirats Arabe Unis

Guggenheim Abu Dhabi : nouveau directeur de projet.

Le Guggenheim Abu Dhabi a nommé Stephanie Rosenthal directrice de projet de l’institution, avant son ouverture sur l’île de Saadiyat en 2025.

Rosenthal est la directrice du Gropius Bau à Berlin, depuis 2018. Elle était auparavant conservatrice en chef à la Hayward Gallery de Londres, et conservatrice à la Haus der Kunst à Munich. Elle est titulaire d’un doctorat en histoire de l’art de l’Université de Cologne.

Au Guggenheim Abu Dhabi, elle travaillera aux côtés de Maisa Al Qassimi, directrice de projet par intérim du musée.

Photo : projection du musée Guggenheim d’Abu Dhabi / Crédits Tourism Development and Investment Company and Gehry Partners, LLP. 

Nouveaux talentsProjets culturels
Emirats Arabe Unis

Lancement d’un nouveau fonds pour les talents des Émirats.

Le programme de financement Dirwaza Curatorial Lab, qui a débuté en mai, accordera 1 000 Dh à un candidat par mois pendant les six prochains mois.

Les bénéficiaires recevront également un accompagnement pendant la durée d’exécution de leurs projets.

Dirwaza a été fondée en 2020 par le conservateur d’Abu Dhabi Al Sayegh pour favoriser la recherche et les collaborations entre les artistes et les professionnels du Golfe.

Arts DigitauxExpositions
Irak

Asmaa Alanbari et l’ « Epopée de Gilgamesh » à l’Institut français de Londres, jusqu’au 15 mai.

« Gilgamesh Contemporary » est une installation et une performance d’art multimédia qui raconte de manière figurative une variation de l’épopée littéraire en utilisant la musique, la performance et des projections de plusieurs chefs-d’œuvre du Louvre et du British Museum, ainsi que l’art contemporain et la photographie.

L’oeuvre est une adaptation multimédia immersive de l’épopée antique, abordant des préoccupations contemporaines telles que le changement climatique et la préservation du patrimoine.

« Je regarde autour de moi et je vois à quel point nous sommes tous très préoccupés par la satisfaction à court terme et la gratification instantanée et cela m’a fait penser que nous sommes tous vraiment les mêmes que ce vieux personnage, Gilgamesh. Le thème que les Sumériens ont abordé il y a des milliers d’années est toujours le même aujourd’hui – nous sommes obsédés par le fait de rester en vie pour toujours » déclare l’artiste Asmaa Alanbari.

Élevé entre la France et le Royaume-Uni, Alanbari a exposé et réalisé des expositions dans plusieurs institutions culturelles de renommée internationale, dont la Saatchi Gallery, Christie’s Auction House et le Royal College of Art de Londres.

« En tant que peuple du Moyen-Orient, nous sommes très attachés à notre identité… et dans « Gilgamesh Contemporary«  , le public interagit avec des éléments du patrimoine matériel et immatériel de la Mésopotamie. C’est un rappel que les pièces anciennes méritent d’être préservées et méritent l’attention de tous : la culture mésopotamienne fait partie du patrimoine mondial et nous gagnerions tous à interagir avec elle d’une manière ou d’une autre. » Asmaa Alanbari.

Photo : « Gilgamesh Contemporary » à l’Institut français de Londres / Crédits Asmaa Alanbari.

Littérature
Monde Arabe, Egypte, Emirats Arabe Unis

La Foire internationale du livre d’Abou Dhabi : une partie de la programmation dévoilée.

L’événement, qui se tient du 23 au 29 mai, réunira plus de 1 100 éditeurs d’environ 80 pays, avec plus de 450 activités comprenant des tables rondes, des séminaires, des soirées culturelles et des événements pour enfants.

Le Louvre Abu Dhabi participe à cette nouvelle édition. Le musée des arts accueillera une série de séminaires et de tables rondes avec de grands noms tels que le poète syrien Adonis , le lauréat du prix Nobel d’économie Guido Imbens et plusieurs personnalités culturelles de renommée mondiale.

Le premier Congrès international de l’édition arabe et des industries créatives se tiendra la veille de la foire.

L’auteur égyptien Taha Hussein sera honoré en tant que personnalité de l’année. Un pavillon lui sera dédié, en coordination avec le musée Taha Hussein en Égypte.

Cinéma
Emirats Arabe Unis

Nayla Al Khaja et AR Rahman font équipe pour un thriller émirati se déroulant à Ras Al Khaimah.

La cinéaste émiratie Nayla Al Khaja s’associe au compositeur oscarisé AR Rahman pour son prochain long métrage, le thriller « Baab« , qui se déroule à Ras Al Khaimah.

Le film, co-écrit par Al Khaja et l’écrivain Masoud Amralla Al Ali, suit Wahida, hantée par la mort mystérieuse de sa sœur jumelle.

Photo : Nayla Al Khaja et AR Rahman / Crédits Nayla Al Khaja.

Cinéma
Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Qatar, Tunisie

Les films arabes du Festival de Cannes.

En lice pour la palme d’or :

  • « Boy from Heaven » de Tarik Saleh (Égypte). Après « Le Caire confidentiel« (2017), le réalisateur suédois d’origine égyptienne continue son exploration de l’Égypte moderne dans un thriller politique dont l’action se déroule dans une prestigieuse université religieuse au Caire.

Dans la sélection de Canne Première :

  • « Nos frangins » de Rachid Bouchareb (Algérie). Le long métrage revient sur l’affaire Malik Oussekine, étudiant de 22 ans frappé à mort par des policiers dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986.

Dans la sélection de la Quinzaine des réalisateurs : 

  • « Sous les figues » d’Erige Sehiri (Tunisie). Synopsis : au milieu des figuiers, pendant la récolte estivale, de jeunes femmes et hommes cultivent de nouveaux sentiments, se courtisent, tentent de se comprendre, nouent – et fuient – des relations plus profondes.
  • « Le barrage » d’Ali Cherri (Liban). Écrit par Cherri et Geoffroy Grison, en collaboration avec le réalisateur français Bertrand Bonello , ce premier long-métrage de Cherri se déroule au Soudan, près du barrage de Merowe. Le spectateur suit Maher, qui travaille dans une briqueterie traditionnelle près du Nil, mais disparaît chaque soir en secret dans le désert. Le film est une coproduction de six pays, dont le Liban et le Qatar.
  • « Ashkal » de Youssef Chebbi (Tunisie). Il est le premier long métrage du cinéaste. Co-écrit avec François-Michel Allegrini, le film est une histoire mystérieuse qui se déroule dans la Tunisie post-révolutionnaire. Deux policiers, Fatma (Fatma Oussaifi) et Batal (Mohamed Houcine Grayaa), découvrent un cadavre brûlé dans l’un des chantiers abandonnés du quartier des Jardins de Carthage à Tunis.

Catégorie « Un certain regard » : 

  • « Le caftan bleu » de Maryam Touzani (Maroc). Coproduit par le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, le film raconte l’histoire d’un couple – Halim et Mina – qui tenait une boutique de caftans dans l’un des plus anciens marchés du Maroc.
  • « Harka » de Lotfy Nathan (Tunisie). Le film raconte l’histoire d’un jeune homme d’une vingtaine d’années,  Ali, dont la vie prend un tournant décisif lorsque son père meurt subitement et qu’il doit s’occuper de ses deux jeunes sœurs.
MusiqueNouveaux talents
Egypte

Mahmood, le chanteur italo-égyptien candidat à l’Eurovision 2022.

Né Alessandro Mahmoud à Milan d’un père égyptien et d’une mère italienne, le jeune homme se décide très vite à percer dans le monde de la musique.

Il a auditionné pour  l’émission « The X Factor » en 2012 et sort l’année suivante son premier single « Fallin’ Rain ».

Mahmood participe au Festival de Sanremo depuis 2016, qu’il remporte finalement en 2019 avec le titre « Soldi », une chanson qui raconte l’absence de son père et avec un couplet en arabe (« waladi habibi ta’aleena »). La chanson est un succès mondial et a été écoutée plus de 200 millions de fois sur Spotify.

Il sort son premier album en 2019, « Gioventu bruciata », et remporte une nouvelle fois le Festival de Sanremo de cette année, avec le chanteur et rappeur Blanco.

Musique
Egypte

Massar Egbari en tournée européenne.

Massar Egbari donnera deux concerts à Berlin et à Paris début juin, les 3 et 4, pour célébrer notamment la sortie de leur nouvel album « Nos El-Hagat ». La tournée européenne comprendra également un concert en Belgique mais les détails n’ont pas encore été révélés.

En une semaine, « Nos El-Hagat » est devenu l’un des morceaux les plus écoutés en Égypte sur diverses plateformes avec près de 280 000 écoutes rien que sur YouTube.

Massar Egbari est un groupe de rock égyptien officiellement lancé en 2005 à Alexandrie. Le groupe est composé de 4 musiciens : Ayman Massoud (claviers), Hany El Dakkak (guitare et chant principal), Ahmed Hafez (guitare basse) et Tamer Attallah (batterie). Mahmoud Siam (Guitares) a rejoint le groupe en 2008.

Nominations
Egypte

L’acteur Amir El Mastry ambassadeur de l’Initiative Shabab Balad des Nations Unies.

L’Égypte est le premier pays de  la région du Moyen-Orient dans lequel cette initiative est lancée .

L’initiative Shabab  Balad  vise à soutenir et autonomiser les jeunes dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, et de l’entrepreneuriat.

Patrimoine
Egypte

Les avancées de la mission égypto-allemande dans le temple d’Esna.

La mission archéologique conjointe égypto-allemande travaillant dans le temple d’Esna a réussi à révéler pour la première fois les inscriptions, reliefs et couleurs des plafonds et des murs du lieu.

Selon le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mustafa Waziri, le relief présente 46 aigles sur deux rangées, 24 d’entre eux portent une tête d’aigle et représentent Nekhbet, la déesse de la Haute-Égypte. Les 22 autres ont une tête de cobra et représentent Ouadjet, la déesse de la Basse-Égypte.

Photo : Temple d’Esna / Crédits Egypt Al Youm.

Design
Egypte

La Bibliothèque d’Alexandrie présente l’exposition « 100/100 » jusqu’au 23 mai prochain. 

L’exposition montre les cent meilleures affiches arabes, séléctionnées à l’issue d’un concours officiel d’affiches à but non lucratif organisé par la Faculté des arts et des sciences appliquées, Département de design graphique de l’Université allemande du Caire, par un groupe d’universitaires.

Le concours vise à documenter la culture visuelle du monde arabe contemporain .

Peinture
Egypte

Le Caire : la galerie d’art Picasso de Zamalek et l’exposition d’art de Fathy Afifi « Le voyage ».

Les oeuvres de l’artiste sont à découvrir jusqu’au 25 mai.

Photo : crédits Egypt Al Youm.

Nominations
Egypte

Mohamed Abla reçoit la médaille Goethe.

Mohamed Abla a reçu la médaille allemande Goethe, une décoration nationale officielle du Goethe-Institut qui rend hommage aux personnalités publiques responsables d’échanges culturels exceptionnels sur la scène internationale.

Né en 1953 à Belqas, Mohamed Abla a étudié les beaux-arts à Alexandrie avant de développer sa carrière en Europe, où il a tenu sa première exposition personnelle à la galerie Hohmann de Walsrode en 1979. Depuis lors, il a remporté plusieurs prix, dont le premier prix à la Biennale du Koweït en 1994. et le Grand Prix de la Biennale d’Alexandrie en Egypte. Il a ouvert le premier musée de la caricature de la région MENA en 2009.

Photo : crédits Cairo Scene.

Littérature
Monde Arabe

Clôture de la 28e édition du Maghreb Orient des Livres à Paris.

Le festival des littératures du Maghreb et du Moyen-Orient se tenait à l’Hôtel de Ville de Paris du 13 au 15 mai.

Le festival a accueilli près de 130 autrices et auteurs, des tables rondes, des séances de dédicaces, mais également une séries d’ateliers pour les jeunes, tels que la calligraphie ou l’écoute de conte, avec un focus sur la ville de Beyrouth au Liban.

Photo : affiche de l’exposition / Crédits Maghreb Orient des Livres.

Littérature
Egypte

Le nouveau roman d’Iman Yehia.

Son nouvel ouvrage « قبل النكسة بيوم » est publié Dar Al-Shorouk au Caire.

Il revient sur les événements de l’année 1967 au travers de trois voix que sont celles de Karima, Abdel Muti et Hamza.

Le roman dépeint la société égyptienne de l’époque : conversations, mode de vie, idées, chansons et films.

L’auteur a notamment publié « The Mexican Wife » en 2016, qui avait été nominé pour l’International Prize for Arabic Fiction.

Patrimoine
Syrie

La restauration de l’arc de triomphe de Palmyre.

Dans l’ancienne ville syrienne de Palmyre, les travaux de restauration ont débuté avec la remise en état du célèbre Arc de Triomphe, détruit par l’État islamique en 2015.

Ces travaux sont réalisés en coopération avec la Direction générale des antiquités et des musées du Ministère syrien de la culture, le Fonds syrien pour le développement et le Centre de la sauvegarde et de la restauration des antiquités de l’Institut d’histoire patrimoine culturel russe. 

Photo : crédits Al Mayadeen.

Nécrologie
Palestine

Le décès du penseur palestinien Faysal Hourani (فيصل حوراني)

L’écrivain et penseur palestinien Faisal Hourani décède à l’âge de 83 ans à Genève. 

Projets culturels
Irak, Palestine

La « culture palestinienne » salue une loi irakienne pour contrer la normalisation.

Le ministère palestinien de la Culture salue l’approbation par le parlement irakien d’un projet de loi interdisant la normalisation avec Israël.

Le ministre irakien de la Culture annonce la prochaine tenue d’une semaine culturelle pour soutenir le peuple palestinien.

Musique
Liban

Paris : Guy Manoukian à l’Olympia le 23 mai.

Le musicien et pianiste Guy Manoukian sera accompagné des Gipsy King pour ce  voyage musical entre l’Orient et l’Occident.

Littérature
Palestine

Réimpression d’ouvrages en Palestine.

Le ministère palestinien de la réimprime 1 400 livres et manuscrits publiés avant 1948, dans le cadre d’un programme visant préserver le patrimoine culturel palestinien.

Littérature
Oman

La première édition du Forum philosophique Bait Al Zubair.

L’événement débute le 16 mai, avec la participation de penseurs, philosophes et chercheurs omanais et étrangers.

Ce forum de 4 jours propose :

  • une exposition de livres à laquelle participeront un certain nombre de bibliothèques et de maisons d’édition omanaises (les bibliothèques de Rawazin, Lotus, 234, Knowledge Readers, la bibliothèque de Bait Al Zuba, …)
  • l’exposition « Omani Fine Art Exhibition » qui comprend les œuvres abstraites de quatorze artistes omanais : Muhammad Nizam, Hassan Mir, Maryam Al Zadjali, Rabha Mahmoud, Abdul Karim Al Maimani, Nabeh Al Maamari, Saleh Al Alawi, Radhika Hamlai, Inaam Ahmed, Nadia Al Balushi, Zahrat Al Jamali et Alia Al Farsi, Yasser Al-Dinki et Muhammad bin Al-Zubayr.
  • un séminaire philosophique pour enfants intitulé « Grandes idées pour les petits âges ».
Patrimoine
Palestine

Mosquée Al Aqsa : projet de restauration.

Le Comité pour la reconstruction de la mosquée Al-Aqsa lance une campagne de restauration pour les 30 des 56 fenêtres, détruites à la suite de tirs israéliens.

Photo : crédits Oman News.

Littérature
Oman

« Bitter Orange Tree » au Festival de Berkeley.

Jokha Alharthi a participé au Festival du livre de Berkeley, à San Francisco, à l’occasion de la publication de son roman en anglais « Bitter Orange Tree » .

La discussion était animée par l’écrivain John Freeman, qui a félicité l’artiste pour son œuvre.

Photo : crédits Oman News.

Littérature
Algérie

Marseille : l’IMéRA organise un colloque sur Hadj Miliani les 19 et 20 mai.

Le colloque de l’Institut d’études avancées – Aix Marseille Université – se concentre sur Hadj Miliani, sa vie, son œuvre et ses luttes politiques.

Inscription et informations complémentaires ici.

Sculpture
Jordanie

Marseille : l’IMéRA organise un colloque sur Hadj Miliani les 19 et 20 mai.

Le Musée national des Beaux-Arts présente une exposition d’Ali Talib (علي طالب).

L’événement a lieu sous le haut patronage de la Princesse Wijdan bint Fawaz Al-Hashemi, et il se poursuivra jusqu’au 28 mai .

Photo : crédits Al Rai.

Cinéma
Jordanie

La Caravane du Film pour enfants revient l’année prochaine.

Le Ministère de la Culture et la Commission ROyale du Film de Jordanie ont décidé de renouveler le projet « La Caravane du film pour enfants » pour une nouvelle année.

Ce projet permet aux enfants de 8 à 13 ans de regarder de grands films arabes et étrangers dans les différents centres culturels du pays, notamment dans les gouvernorats de Zarqa, Irbid, Mafraq, Ajloun et Salt.

Patrimoine
Monde Arabe, Bahreïn

Lancement du Forum scientifique de la Société d’histoire et d’archéologie des pays du Conseil de coopération du Golfe.

 Le Dr Sheikh Khalid bin Khalifa a souhaité la bienvenue aux participants et a salué les efforts déployés par la région pour préserver leur capital scientifique. 

Discussions, débats et hommages sont au programme.

Littérature
Bahreïn

La Bibliothèque Nationale du Centre Culturel Isa rouvre ses portes.

La Bibliothèque nationale mettra à la disposition des inscrits tous ses services habituels. La Bibliothèque des enfants reste néanmoins fermée.

Nominations
Monde Arabe, Arabie Saoudite, Egypte, Emirats Arabe Unis, Jordanie, Koweit, Oman

Le ministre jordanien du Tourisme honore les gagnants de l’Arabian Travel Market à Dubaï.

Dix pays arabes ont remporté l' »Oscar des médias du tourisme arabe », le grand prix arabe récompensant des personnalités et institutions du secteur du tourisme.

Son Excellence Nayef Al-Fayez, le ministre jordanien du Tourisme et des Antiquités, a honoré les lauréats lors d’une cérémonie qui s’est tenue au Dubai World Trade Center.

 L’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, le Koweït et le Sultanat d’Oman sont arrivés en tête des pays primés dans leurs différentes catégories pour l’année 2021.

Al-Matar Hotels and Aviation Company en Arabie saoudite a notamment remporté le prix de la meilleure campagne marketing pour l’année 2021.

Le prix du leadership arabe pour les organisations étrangères a été gagné par Mustafa Mohamed, le directeur de l’hôtel « Ritz-Carlton Abu Dhabi », et le site « Arab Tourist Gateway » a obtenu le titre de meilleur site de tourisme arabe.

« Expo 2020 Dubai » a remporté le prix de la meilleure exposition touristique arabe, tandis que la page « حلاوة مصرنا » a remporté le prix du meilleur compte Facebook de tourisme arabe. 

Expositions
Syrie

Damas : le Centre culturel arabe (المركز الثقافي العربي أبو رمانة) accueille une exposition estudiantine.

37 oeuvres sont présentées, dont la nature reste diverse : sculptures, peintures, calligraphie, …

Photo : crédits SANAA.

Expositions
Syrie

Alep : Vernissage de l’exposition « Mon Patrimoine, Mon Identité ».

20 artistes participent à cet événement de 5 jours, qui est organisé par la Direction de la culture d’Alep, et en coopération avec l’Association Al-Adiyat.

L’exposition comprend des objets de l’artisanat régional, notamment des tapis, des sculptures sur bois, de la mosaïque, des peinture sur verre, … 

Nécrologie
Syrie

Décès de Nasser Ourdiani (ناصر وردياني)

L’artiste et acteur syrien, originaire d’Alep, est mort à l’âge de 71 ans.

Patrimoine
Syrie

Masyaf : découverte d’un tombeau romain.

Musique
Algérie

Danemark : Imarhan au Roskilde Festival.

Depuis 1971, le festival de Roskilde est un des plus grands festivals de rock et pop d’Europe.

Il accueillera cette année, du 25 juin au 2 juillet, plusieurs grandes personnalités telles que Dua Lipa, Post Malone mais aussi le groupe touareg algérien Imarhan.

Créé en 2011 et composé de sept musiciens et chanteurs, le groupe a participé à plusieurs festivals internationaux en Norvège, en Suède et en Belgique, ainsi qu’aux festivals algériens de musique diwan et des arts de l’Ahaggar.

Cinéma
Monde Arabe

Arab Women in the Arts.

« Arab Women in the Arts » est l’événement annuel de l’Arab Film and Media Institute qui honore les générations de femmes arabes ayant excellé et révolutionné l’art, quelque soit sa forme.

L’édition 2022 a lieu du 26 au 30 mai. Elle présente des courts et des longs-métrages, des lectures de poésie, des performances musicales ainsi qu’une galerie virtuelle présentant des peintures, des photographies, de l’art textile et des illustrations.

Le programme comprendra également des échanges et des discussions avec les artistes sur leur travail et leurs histoires personnelles d’autonomisation.

L’édition 2022 d’Arab Women in the Arts vous est présentée en partenariat avec The Future is Female , RAWI et Doha Film Institute.

Plus d’informations ici.

Photo : affiche du festival / Crédits Arab Film and Media Institute.

Musique
Jordanie, Palestine

Le nouveau tube de Dana Salah.

L’artiste sort « Tan Tan », avec Wessam Qutob, le 14 mai. La vidéo dépasse déjà les 15 000 de vues sur YouTube.

Les revues récentes

28 - 12 - 23
N°98

"عيب" par Sarah Bahbah Artiste et réalisatrice palestinienne et jordanienne, Sarah Barbara grandit dans une famille conservatrice en Australie. Son art est son exutoire, l'expression d'une frustration et d'un rejet absolu des tabous qu'elle a connus dans son enfance et adolescence. En 2020, elle explose sur la scène internationale avec sa série "3eib" (عيب en arabe, une exclamation régulièrement employée, traduisant à la fois un sentiment de honte et d'interdit). Provocantes, les photographies sont souvent accompagnées de sous-titres en anglais et en arabe, donnant la parole aux femmes et à leur désir. La jeune artiste a depuis été publiée par de grandes publications à l'instar du New York Times, de Forbes, de Vogue, The Cut ou encore Vice. En 2023, elle publie son premier ouvrage artistique, "Dear Love".

21 - 12 - 23
N°97

« J'ai 33 ans et je n'ai jamais pris l'avion » Il a fallu cinq ans à Abdel Rahman Zagout, un photographe gazaoui, pour réaliser un projet à la frontière égyptienne avec Gaza qui lui a valu le concours de photographie 2018 de la Croix-Rouge, et dont est issue cette photographie de ce jeune palestinien, les mains ouvertes face à une vitre fermée. Abdel Rahman Zagout a suivi une formation dans le domaine des médias à l'université Al-Aqsa et obtenu son diplôme en 2008. Il travaille depuis dix ans comme photo-journaliste et consultant en photographie indépendant. Ses images mettent en lumière l'amère réalité de la vie quotidienne des habitants de Gaza. Son projet raconte les rêves et les espoirs des Palestiniens, brisés par la pauvreté et les clôtures. La majorité des photos ont été prises au point de passage de Rafah, qui relie Gaza à l'Egypte. Il est considéré comme la principale porte de sortie de Gaza, et n'est ouvert que de façon sporadique. Le travail d'Abdel Rahman offre un regard intime sur la vie des jeunes de Gaza et laisse transparaître un sentiment d'isolement et de désespoir.

14 - 12 - 23
N°96

@dyaladesigns "Aussi cliché que cela puisse paraître, j'ai été créatif depuis toujours. D’une certaine manière, j’ai toujours su que c’était ce que je voulais faire le reste de ma vie. Je n’ai jamais été autant passionné par autre chose que par l’art et le design, alors pourquoi passerais-je ma vie à faire quelque chose que je n’aimais pas vraiment ? C'est ma passion et j'ai l'intention d'utiliser ma créativité pour faire une différence dans ce monde." "En tant qu'artiste palestinienne, je ressens définitivement la responsabilité d'utiliser ma plateforme pour mettre en lumière les conflits en cours et exprimer mes émotions à leur égard d'une belle manière. L'art est ma passion, et mon pays est ma passion, donc combiner ces deux aspects de ma vie, c'est quelque chose qui m'enthousiasme et me motive. Mon travail est le reflet de mon identité, et j'estime qu'il est important de représenter ceux qui ont l'impression que leur voix n'est pas toujours entendue. Je veux que les gens regardent mon travail et voient la beauté et la pertinence de qui ils sont et d’où ils viennent. J’ai l’impression que c’est notre devoir mondial de montrer notre soutien et de nous unir en cas de besoin. J'ai l'impression que mon travail met en valeur l'importance de l'acceptation et de l'inclusion. Compte tenu du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, où les gens sont bombardés par une société numérique irréaliste, mon art joue un rôle pour briser ces frontières et redéfinir ces attentes." Dyala Moshtaha

07 - 12 - 23
N°95

« Je continuerai à dessiner jusqu'à ce que la Palestine soit libre. Je continuerai à dessiner le drapeau palestinien partout dans les rues d’Égypte. » - Mohamed Moataz Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. Mohamed Moataz a décoré l'un des plus anciens quartiers du Caire, Al-Khalifa, qui est par ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. Il s'agit de quatre peintures murales qui dénoncent l'horreur du génocide de Gaza. La carrière de street-artist de Mohamed Moataz a débuté dans les rues de la capitale égyptienne avec des œuvres célébrant le patrimoine arabe, avec des figures iconiques à l'instar de celles de la star du football Mohamed Salah, ou encore de l'Astre de l'Orient, Oum Kalthoum. Cependant, l'actualité l'a vite rattrapé, et ces derniers mois, il s'est exclusivement concentré au génocide perpétré par l'Etat d'Israel à Gaza.

30 - 11 - 23
N°94

Gaza, Trève humanitaire, 28 novembre 2023. Mohammed Salem est un photojournaliste palestinien basé dans la bande de Gaza. Il est titulaire d'un diplôme en médias de l'Université Al-Azhar de Gaza. Mohammed travaille avec Reuters depuis 2003, couvrant principalement le conflit entre Palestiniens et Israéliens. Il a reçu le prix médiatique du Dubai Press Club, remporté le concours international de photos de presse en Chine en 2004 et a reçu le second prix dans Spot News au concours mondial de photos de presse en 2010. Ses dernières photos de la bande de Gaza en octobre 2023 ont été sélectionnées par Reuters parmi les "meilleures photographies presse de l'année 2023". “A picture should not be taken just with the eye; it should have a meaning in the heart” - Mohammed Salem.

23 - 11 - 23
N°93

"Un garçon mangeant de la pastèque", Adam Rouhana "Il y a un certain nombre de choses qui me viennent à l'esprit quand je regarde cette image et, honnêtement, il s'agit du garçon… C'est un peu comme s'il faisait l'amour avec la pastèque, non ? Voilà à quoi cela ressemble. C'est donc cette idée, je suppose, d'une passion pour la terre et de sa propre relation avec la terre. Vous pouvez voir qu'il est dans cette sorte d'oliveraie et que la terre est autour de lui." N.B. La pastèque est un symbole de la Palestine. Adam Rouhana est un jeune photographe palestinien diplômé d'Oxford. Il a grandi à Boston. Chaque année, il retourne dans son pays d'origine et s'intéresse à la jeunesse palestinienne, qui constitue la moitié de la population. Un soldat, une clôture, un terrains de football, mais aussi des fous rires, des saltos sur la plage et des rentrées scolaires. Ce sont ces infrastructures, ces personnages et ces émotions du quotidien que capture le jeune photographe, qui prévoit sa première exposition avec les commissaires Zainab Hasoon et Sara bin Safwan, au Guggenheim Abu Dhabi. Il revendique "la permission de raconter" (permission to narrate) développée par Edward Saïd, soit le parti pris de partager une histoire individuelle, et non collective, non dicté par un régime oppressif ou enfermé dans un prisme donné à l'instar du conflit israélo-palestinien. Adam Rouhana propose ainsi de nouvelles perspectives et de nouveaux récits de la Palestine. « Au lieu de reproduire les représentations de la Palestine occupée qui sont si omniprésentes et si évidentes, j'ai pu capturer les moments les plus calmes et essayer de travailler à la création de nouvelles représentations de la Palestine » – Adam Rouhana

09 - 11 - 23
N°92

"Climbing walls", Khaled Hourani Né à Hébron, Khaled Hourani est artiste, écrivain, commentateur, commissaire d'exposition et figure incontournable de la scène artistique palestinienne. Evoluant au sein d'un système socialement et politiquement contraint, il transmet par son travail les obstacles auxquels font face les Palestiniens sous occupation, mais aussi l'importance des nuances qui imprègnent toute relation sociale. Dans son projet phare de 2011, "Picasso en Palestine", Hourani est parvenu à emprunter le "Buste de Femme" de Picasso au Van Abbemuseum (Pays-Bas), pour l'exposer à Ramallah. Le symbole était puissant, sachant que l'œuvre avait été peinte pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui était déjà un processus de prêt inhabituel s'est transformé en un bourbier politique étant donné que la Palestine n'était pas - et n'est toujours pas - reconnue internationalement comme un État, rendant impossible une assurance internationale de l'œuvre. Le tableau a dû être gardé militairement : aucune compagnie d'assurance n'a pris le risque d'accepter de couvrir le tableau. L'oeuvre de Picasso était exposée dans une salle spécifique, toujours avec deux gardes. Une photographie de la situation a été prise à l'époque, et a depuis été exposée à de multiples reprises. Une mise en abyme qui révèle la complexité et la lutte constante d'une vie sous occupation.

30 - 11 - 23
N°91

"Kiss of Freedom", Rami Kanso Rami Kanso est un graphiste, motion designer et artiste visuel libano-slovaque basé à Doha. Il travaille actuellement à Alaraby TV. Rami concilie son travail dans le secteur de la radiodiffusion avec sa passion pour l'animation créative. Il a été chef des visuels pour la production musicale du West End "Umm Kulthum : The Golden Era", dont la première a eu lieu au London Palladium en mars 2020. Il a également co-produit et co-réalisé une série de vidéos poétiques primées avec sa femme, Dana Dajani. En octobre 2019, le dessin de Rami pour la révolution libanaise est devenu une icône virale du mouvement de résistance. Son art mêle la calligraphie, le collage, le travail de la texture, et celui de la typographie et du symbolisme pour exprimer l'identité arabe contemporaine.

26 - 10 - 23
N°90

"Women sleeping" by Malak Mattar "Être féministe, ce n'est pas haïr les hommes ; c'est croire que les hommes et les femmes ne sont pas obligés de rivaliser entre eux, mais qu'ils se complètent. Cette harmonie peut exister entre deux genres lorsqu’il y a égalité et reconnaissance des rôles et des capacités de chacun, sans dégrader le status de quiconque." Malak Matar est né en 1999 dans la bande de Gaza. Elle a commencé à peindre en 2014 pour échapper à l'agression et à la violence qu'elle et sa famille subissaient quotidiennement lorsqu'elles vivaient dans la bande de Gaza. Sa première exposition personnelle, qu'elle organise un an plus tard, à l'âge de quinze ans, lui permet de nouer des liens avec des journalistes internationaux et de faire reconnaître ses œuvres sur les réseaux sociaux. Après avoir obtenu la distinction de meilleur lycéen de la bande de Gaza (et de deuxième meilleur de toute la Palestine), Malak Matar a quitté Gaza en 2017 pour étudier les sciences politiques en Turquie. Elle publie un livre bilingue arabe-anglais pour enfants, intitulé "Grandma's Bird", qui porte sur la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, avec des écrits et des dessins qui décrivent sa propre expérience.

19 - 10 - 23
N°89

"Palest*n*ens : une histoire de déplacement et de douleur. Pendant des décennies, le monde a été le témoin silencieux de leur déplacement, du bombardement de leur refuge et de la perte d'êtres chers. Aujourd'hui, sans accès à la nourriture, à l'eau ou aux médicaments, ils sont confrontés à la décision angoissante de quitter des terres qui leur sont chères, avec l'incertitude de leur retour, ou tout simplement, de mourir. Leur histoire s'inscrit dans celle, plus large, des réfugiés du monde entier. L'emplacement de cette oeuvre n'a pas été ajouté pour éviter le shadowbanning auquel j'ai été confronté ces derniers jours." - déclaration de l'artiste visuel et graphiste égyptien Hassan Ragab, au sujet du drame que vit Gaza aujourd'hui, connu de tous. Le mot "Palestiniens" a été amputé de plusieurs lettres, pour éviter la censure qui sévit actuellement sur les réseaux sociaux. Hassan Ragab a suivi une formation en architecture, et vit actuellement en Californie du Sud. Entre design, rénovation de meubles, installations, et graphisme, il participe au développement de l'art numérique et notamment de l'utilisation de l'Intelligence Artificielle dans ce domaine.