La nouvelle exposition de l’artiste libanaise donne à voir une série de pastels réalisés en 1971, et redécouverts l’été dernier avec Christine Tohmé, la directrice et fondatrice de l’association Ashkal Alwan pour les arts plastiques. Ces derniers racontent en vrac l’avant-guerre au Liban, sa rencontre avec un guitariste hippie, et la liberté de son pays natal.
« Ces dessins contiennent, incarnent cette époque. Ils incarnent une période perdue, des désirs non vécus bien sûr mais aussi surtout la liberté qui régnait alors, ainsi que la conviction que tout était possible. En particulier, nous, les artistes de cette période, tels que Fadi Barrage, Aref el-Rayess ou Paul Guiragossian, aspirions à créer une nouvelle civilisation. » – Simone Fattal pour l’OLJ.
Photo : Simone Fattal, « Jack », dans le cadre de Homeworks/Ashkal Alwan. Photo Christopher Baaklini.