L’auteur est récompensé pour son premier roman « Je me souviens de Falloujah », paru aux éditions JC Lattès. Le jury a salué « un roman émouvant sur l’amnésie et la mémoire retrouvée entre la France et l’Irak, sur la relation à la fois complexe et tendre d’un père à son fils, sur l’exil et les souvenirs d’un pays déchiré…avec beaucoup de finesse, de tendresse, d’intelligence mais aussi d’humour ».
Feurat Alani, qui a déjà reçu cette année le prix Senghor et le prix du roman Version Femina pour son roman, succède à l’écrivain tunisien Yamen Manai, lauréat du prix de la littérature arabe en 2022 pour son roman « Bel Abîme ».
Dans le même temps, le prix de la littérature arabe des lycéens a été attribué à Abdelkrim Saifi pour son roman « Si j’avais un franc ». Créé cette année, le prix de la littérature arabe des lycéens, doté de 4 000 euros, est attribué par près de 120 élèves de lycées généraux, technologiques et lycées professionnels de l’Académie de Versailles qui ont lu et voté pour leur ouvrage préféré parmi la sélection finale.
Le prix de la littérature arabe a été créé en 2013 par la fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe et doté de 10 000 euros.