La 49e édition du Festival du cinéma méditerranéen (Cinemed) se tient à Montpellier, dans le sud de la France, du 18 au 26 octobre. Cette année, Gaza est présente à travers plusieurs films au programme, illustrant les réalités et les récits de cette région.
Parmi les œuvres sélectionnées figurent « Voyage à Gaza » du réalisateur italien Piero Osperti, « Vibrations de Gaza » de la cinéaste palestinienne Rehab Nazzal, ainsi que « Le Tombeau de l’amour ivre », co-réalisé par les Libanais Khalil Joreige et Joana Hadjithomas. Ces films témoignent de la diversité des perspectives sur Gaza, entre expériences personnelles et récits collectifs.
« Voyage à Gaza » (Piero Usberti, Italie) : Ce documentaire suit le réalisateur italien durant un séjour de trois mois à Gaza au printemps 2018. Le film se concentre sur la vie des jeunes Palestiniens, en explorant leurs espoirs, leurs défis quotidiens, et leur résistance face aux conditions imposées par le blocus israélien. Usberti met en lumière des personnages comme Sara, une travailleuse humanitaire ; Mohanad, un militant communiste ; et Jumana, une étudiante en droit. Il cherche à montrer, à travers leurs récits, une image de Gaza qui contraste avec les représentations médiatiques courantes, en insistant sur la réalité de l’occupation et la lutte pour les droits humains.
« Vibrations de Gaza » (Rehab Nazzal, Palestine) : Ce film explore le quotidien des habitants de Gaza en capturant les sons et les vibrations de la ville comme un moyen de représenter les tensions et les espoirs qui y règnent. La réalisatrice palestinienne Rehab Nazzal utilise un style expérimental pour évoquer à la fois la beauté et les tragédies de Gaza, soulignant l’importance de la mémoire collective et de la culture en tant qu’outils de résistance.
« Le Tombeau de l’amour ivre » (Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, Liban) : Le long métrage se situe à la croisée de l’art et de la réalité politique. Il raconte une histoire d’amour impossible dans un contexte de conflit, explorant les répercussions des luttes et des guerres sur les relations humaines. Les deux réalisateurs, reconnus pour leur approche poétique et engagée, cherchent à interroger la mémoire collective et l’impact des conflits sur les identités individuelles et collectives.