Frieze London s’est tenue à Regent’s Park du 12 au 16 octobre. On y retrouvait notamment les oeuvres de :
- Ahmed Mater, un artiste saoudien, qui a présenté sa nouvelle œuvre, « Ashab al-Lal », une installation à grande échelle commandée pour Wadi AlFann à AlUla.l Elle est composée de marbre Asiago Rosa Waterjet et présente un miroir en acier inoxydable sur sa surface intérieure. Il est accompagné de dessins multimédias qui détaillent le concept.
- Sarah Abu Abdallah, dont les sculptures en résine de tomate contiennent de véritables graines de ce fruit qui proviennent de la ville natale de la créatrice saoudienne, Qatif.
- Aymane Yosri Daydban, un artiste palestinien qui habite à Djeddah, a apporté à Frieze un morceau de sa patrie, littéralement et métaphoriquement, avec son œuvre Soil (2015). La terre, façonnée en un cercle sur du papier siliconé, provient de sa ville natale, Kafer Malek, à Ramallah. L’œuvre symbolise ainsi son lien inextricable avec sa patrie, malgré la distance qui les sépare.
- l’artiste libanaise Rania Stephan, dont les œuvres multimédias ont été inspirées par la fascination qu’éprouve l’artiste pour les voyages dans l’espace.
- Jumana Manna, une artiste palestinienne dont l’oeuvre évoque l’insécurité alimentaire dont souffrent les Palestiniens en raison des conditions politiques d’occupation. Sur une plate-forme métallique basse reposent des morceaux de pain en céramique, principalement du taboun et du Jerusalem ka’ek, qui font référence à la coutume palestinienne qui consiste à laisser les restes de pain dehors afin que tout le monde puisse les prendre.
Photo : « Old Bread » de Jumana Manna.