Sous la direction d’Abdallah Kaymak, le groupe des dix musiciens se retrouve dans le quartier d’Üsküdar, et propose des arrangements musicaux mélangeant la musique soufie et meshk, toujours avec des instruments traditionnels tels que le ney, le rebab ou le oud.
Les chansons sont puisées dans le répertoire musical du monde arabe, en particulier des États du Golfe, de la région du Maghreb, de la Syrie, de l’Irak, de l’Égypte et de la Libye.
À l’invitation du Centre d’études soufies Chishtiya Ribbat, ils se produiront au Pakistan à la fin du mois de janvier et ils animeront plusieurs sessions interactives de meshk.
« Les musiques turques et arabes interagissent depuis des siècles. Les instruments sont similaires, mais aussi les sujets, les mœurs et les traditions musicales » – Abdallah Kaymak, pour Arab News.
Les concerts s’organisent dans une atmosphère participative où le public s’investie également et chante avec les musiciens, toujours heureux d’accueillir de nouveaux talents. Leur action favorise aussi une meilleure intégration des communautés réfugiées à Istanbul.
Photo : copyrights compte Instagram d’Abdullah Kaymak.