L’artiste marocaine décide de migrer vers la peinture à l’huile, laissant de côté son habituel acrylique mais pas ses formes géométriques caractéristiques. Elle s’y emploie dans « Interlude » qui se tient à la galerie casablancaise 38 du 17 octobre au 16 novembre.
L’exposition introduit un concept nouveau dans l’œuvre de Meriam Benkirane : celui de « réalisme virtuel ». À travers cette approche, l’artiste réorganise des éléments du monde digital tout en empruntant des techniques classiques comme le sfumato, utilisé pour créer des contrastes subtils entre ombre et lumière.
Meriam Benkirane s’inspire du cubisme et du modernisme, des courants artistiques qui influencent sa manière d’aborder formes et volumes. Son oeuvre traduit également la folie des grandeurs des mégalopoles, ces cités tentaculaires où la démesure et la complexité questionnent et fascinent.