C’est le titre de la nouvelle création chorégraphique solo de Omar Rajeh, assisté par Mia Habis, au théâtre Monnot de Beyrouth du 8 au 10 juin. Cette phrase était dite et répétée par les parents de l’artiste, questionnant la légitimité du métier de danseur et sa réalité.
« La pièce revient sur notre parcours de danseurs au Liban où l’on puise dans nos expériences et dans notre passé. Qu’est-ce qui nous a motivés à faire de la danse depuis très jeunes dans un pays qui n’avait aucune infrastructure, aucun soutien ? C’est un bout de notre histoire et notre long parcours jonché d’obstacles : la compagnie de danse Maqamat, le festival de danse contemporaine Bipod, l’espace de représentations Citerne, les créations, les tournées… » – Mia Habis pour un entretien publié par L’Orient-le-Jour.
Le spectacle sera bientôt en tournée en Europe.
Photo : copyrights Elizabeth Pearl.