La photographe publie un ouvrage de photographies en quatre chapitres aux titres poétiques, immortalisant de son objectifs la capitale libanaise et ses habitants, un endroit hors du temps où « il y a de la vie ».
Après avoir passé la majeure partie de sa vie à l’étranger, Marie-Noëlle Fattal revient au Liban en 2012. En plus de son métier de communicante, elle publie en 2017 un premier livre de photographies intitulé « Beirut Footsteps ». Puis, dans son exposition « Éphémères » de décembre 2020, elle donne à voir l’envers du quotidien beyrouthin, son intimité. Enfin, en 2021 et 2022, elle participe à l’exposition collective « Beyrouth photo ». « Beyrouthins, beirutis, bayarita » est son second ouvrage photos.
De la rue de Verdun jusqu’au quartier de Geïtaoui, en passant par Saifi, Gemmayzé, Tabaris, Achrafieh, et jusqu’à Karm el-Zeytoun, elle capture de son appareil les artisans et les commerçants, ainsi que endroits iconiques de ces quartiers, à l’image du glacier Mitri.
« J’ai choisi l’itinéraire par rapport à ce qui me touche en ville, ce sont les régions que je parcours le plus et puis, il y a un environnement esthétique à côté duquel le regard de photographe ne peut passer. » Marie-Noëlle Fattal pour le journal L’Orient-le-Jour.
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