La Berlinale se tient du 16 au 26 février : https://www.berlinale.de/en/home.html
Section documentaire :
« Anqua », Helin Çelik (Autriche, Espagne, Turquie) : trois femmes jordaniennes ont survécu de justesse aux violences que leur ont infligées des hommes. Helin Çelik les filme au plus près de leur appartement qu’ils quittent à peine, les écoutant parler avec la logique opaque du traumatisme.
« Under the Sky of Damascus », Heba Khaled, Talal Derki et Ali Wajeeh : la violence fait partie du quotidien de ces femmes syriennes, mais par peur de la vengeance ou de l’exploitation souvent sexuelle, elles n’osent en parler. Un collectif de jeunes femmes veut briser le tabou avec un projet théâtral.
Section « Forum » :
« Le Gang des Bois du Temple » de Salim Ameur-Zaïmeche (Algérie, France) : deux voisins se rencontrent : un ex-soldat solitaire qui pleure la perte de sa mère, et un père de famille qui entraîne sa bande de criminels dans un braquage aux conséquences fatales.
« Borrowing a Family Album », Tamer El Said (Égypte) : le réalisateur s’approprie les images de quelqu’un d’autre pour retrouver la mémoire de son frère perdu. Le film invite le public à rechercher ses propres souvenirs dans ces images.
« Simia: Stratagem for Undestining », Assem Hendawi (Égypte) : le film s’inscrit dans le projet Simiyaa, un programme fictif d’intelligence artificielle qui vise à créer une économie planifiée et à gérer des infrastructures communes à travers l’Afrique et le Moyen-Orient.
Photo : copyrights Tamer El Said.