La galerie beyrouthine Sfeir-Semler accueille l’événement jusqu’au 7 janvier prochain. Entre peintures et dessins, Soliman a la particularité de réaliser des oeuvres monochromes dont la largeur surprend.
Extrait du communiqué : « L’artiste réalise pour la première fois des œuvres sur toile, en vaporisant de l’aérosol sur des plantes artificielles ou naturelles ainsi que des pièces de machines démontées pour laisser des formes organiques, des arabesques poétiques ou encore des traînées spontanées de peinture sur la toile. Peintes en série et à grande échelle ces œuvres portent dans leur production à la fois une planification mécanique ainsi que des impulsions naturelles, et soulignent les sentiments d’urgence et d’anxiété qui prédominent dans nos rapports à la nature. »
Ania Soliman est une artiste égyptienne, polonaise et américaine qui a grandi à Bagdad et vit actuellement à Paris. Elle réalise des dessins à grande échelle basés sur des images numérisées et des documents d’archives, tout en travaillant également avec le texte, la performance, la vidéo et l’installation. Son travail a été exposé au Kunsthaus Bregenz (2020), au Drawing Center de New York (2020), au Castello di Rivoli de Turin (2018), au Museum der Moderne de Salzbourg (2016), au Musée d’art contemporain d’Anvers (2015), la Biennale de Whitney (2010), la 14e Biennale d’Istanbul (2015), le Museum der Kulturen de Bâle (2014)…
Photo : « Detail from Terraform 1 », 2022, Ania Soliman, 280 x 115 cm. Copyrights : Ania Soliman et la galerie Sfeir-Semler.