Historique car il s’agit d’une première pour le royaume, d’une première pour l’Unesco qui accueille un nombre très important de participants, et d’une première dans un contexte aussi critique, au lendemain du séisme qui a ébranlé le Maroc. Le rôle de l’Arabie Saoudite comme plaque tournante de l’industrie culturelle mondiale est une fois de plus réaffirmée, comme le traduisent les propos de la directrice de l’Unesco Audrey Azoulay :
« Il est très significatif que le Royaume d’Arabie saoudite accueille une session aussi universelle, avec autant de participants, des voix diverses et des débats intenses. C’est une preuve supplémentaire que l’Arabie saoudite – située à l’un des carrefours du monde avec son histoire riche et multimillénaire – a choisi d’investir dans la culture, le patrimoine et la créativité. »
Une priorité sera celle de la biodiversité et de la préservation du patrimoine mondiale face à la crise climatique. « Une étude conjointe de l’UNESCO et de l’UICN, publiée à la fin du mois dernier, a montré le rôle crucial de nos sites pour la biodiversité : bien qu’ils ne couvrent que 1 pour cent de la surface terrestre, ils abritent 20 pour cent des espèces cartographiées. . Ils protègent la vie dans sa diversité et la vie humaine aussi. » – Audrey Azoulay.
Cette session est également un moment décisif pour les pays ayant déposé la candidature de sites pour que ces derniers soient inscrits sur la liste du patrimoine culturel matériel / immatériel de l’Unesco. Les résultats sont attendus, et le Comité examinera notamment la possibilité d’inclure l’ancienne Jéricho en Palestine, ou encore l’île tunisienne de Djerba.
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