Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, réuni le mercredi 6 décembre, dans le cadre de sa 18e session au Botswana, a annoncé de nouveaux ajouts, notamment dans le monde arabe.
Ainsi, le Malhoun (Maroc) est intégré dans la liste, étant désormais reconnu comme étant un « composant de référence des composantes de l’identité culturelle marocaine ancienne » – communiqué UNESCO. En Türkiye, « les connaissances, méthodes et pratiques traditionnelles associées à la culture de l’olive » ont également été reconnues comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité; tout comme le savoir-faire lié à l’incrustation de nacre (avec l’Azerbaïdjan). Les Emirats Arabes Unis célèbrent l’inscription du harees, un plat traditionnel populaire à base de grains de blé, de viande et de ghee. La Palestine voit également la danse du dabkeh inscrite sur la liste. La célébration du Sadeh en Iran est désormais reconnue, ainsi que la Man’ouché libanaise. « Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (or, argent et cuivre) » sont inscrits pour l’Irak, l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, la Palestine, l’Arabie Saoudite, le Yémen et la Tunisie (également Mauritanie et Soudan).
L’Unesco a aussi validé mercredi l’inscription des « traditions socioculturelles » de l’iftar –le repas de rupture du jeûne musulman– au patrimoine immatériel à la demande de l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Ouzbékistan et la Turquie.
Photo : Man’ouche, copyrights Ohaila Mortada, Liban, 2022.