Si le cinéma est un moyen efficace de lutter contre les stéréotypes, les jeux vidéos le sont aussi. « Assassin’s Creed » est l’un des jeux les plus populaires de notre époque, et ses créateurs ont décidé de donner le rôle principal de la dernière version à l’acteur libanais et canadien Lee Majdoub, espérant changer les mentalités occidentales quant à leur perception du monde arabe.
Dans « Assassin’s Creed : Mirage », le dernier opus de la célèbre série à succès d’Ubisoft, sorti mondialement la semaine dernière, les joueurs se retrouvent immergés dans la culture arabe et musulmane avec un niveau de respect que le média n’a jamais vu auparavant. Se déroulant à Bagdad au IXe siècle, le jeu suit Basim Ibn Ishaq, l’un des personnages les plus complexes de l’histoire de la franchise.
« Maintenant que le jeu est sorti et que j’ai enfin eu la chance de commencer à y jouer, j’ai aussi été frappé par un sentiment auquel je ne m’attendais pas. J’ai ressenti une étrange tristesse. J’ai réalisé que je n’étais pas retourné au Liban depuis longtemps et qu’il y a tellement de régions du Moyen-Orient que je n’avais jamais explorées. C’est merveilleux de faire un voyage dans ce jeu, mais maintenant je veux forger une connexion plus profonde » Lee Majdoub, pour Arab News.