Final Cut in Venise est un workshop qui permet d’offrir aux films primés un soutien technique à l’image, au son et au sous-titrage, pour finaliser les travaux de post-production des films du continent africain, d’Iraq, de Jordanie, du Liban, de la Palestine et de Syrie. La 8e édition de 2022 s’est tenue du 3 au 5 septembre dans le cadre de la 79e Mostra de Venise.
Les gagnants de la région MENA de cette édition sont :
Catégorie fiction :
- « Backstage » d’Atef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane (Maroc, Tunisie). Aida, membre d’une troupe tunisienne de danse contemporaine en tournée au Maroc, provoque Hedi, son partenaire de vie et de scène lors d’une représentation. Il la blesse sous les yeux horrifiés des autres membres de la troupe déclenchant une série d’événements à travers une longue nuit d’errance dans une forêt de l’Atlas, sur le chemin vers le médecin du village voisin.
- « Black Light » de Karim Bensalah (Algérie). Le film raconte l’histoire vraie d’un étudiant algérien menacé d’expulsion qui décide de travailler dans les pompes funèbres avec l’espoir d’être régularisé. Pour le réalisateur, né d’une mère brésilienne et d’un père algérien, l’identité multiculturelle de Roubaix s’est imposée comme une évidence et c’est dans cette ville qu’est tournée son long métrage.
- « Inshallah a Boy » d’Amjad Al Rasheed (Jordanie). Le long métrage est également reparti avec un prix du Festival du film d’El Gouna, ainsi qu’un prix du Festival International de Films de Fribourg. Le film aborde la question de l’héritage traitée inégalement entre les hommes et les femmes en Jordanie.
Catégorie documentaire :
- « A Fidai Film » de Kamal Aljafari (Palestine)
- « Land of Women » de Nada Riyadh et Ayman El Amir (Egypte)
- « Suspended de Myriam El Hajj (Liban).
Photo : scène de « Inshallah a boy », réalisé par Amjad Al Rasheed.