Dans son roman « Camera Obscura », Gwenaëlle Lenoir rend un hommage à César, un photographe syrien qui a documenté les massacres commis par le régime de Bachar al-Assad. Inspiré par la révolution syrienne de 2011, Lenoir raconte l’histoire d’un homme ordinaire qui devient un témoin audacieux des atrocités perpétrées. César, un photographe militaire, a pris des photos des corps torturés dans la morgue de l’hôpital où il travaillait, faisant face à des dilemmes moraux et à ses peurs.
Le livre explore la vie sous le régime d’al-Assad, où les habitants sont contraints à des expressions de loyauté forcée et vivent dans la peur constante des services de renseignement. Lenoir décrit avec des phrases courtes et percutantes la vie d’une société muselée et désespérée. César, malgré sa peur, choisit de documenter les horreurs, devenant ainsi un symbole de courage et de résistance.
Lenoir, qui a suivi la révolution syrienne, intègre dans son roman ses propres peurs et rend hommage au courage et à la ténacité de ceux qui luttent pour la liberté.