Le Festival revient pour une quatrième édition dans la capitale française, du 13 au 20 octobre, au Cinéma Le Lincoln. La présidente de l’événement, Sarah Hajjar, a affirmé que maintenir ce festival dans la période terrible que traverse le Liban aujourd’hui était une nécessité absolue : « Face à la tragédie dans laquelle est plongé le Liban une nouvelle fois, parler de ce pays sans cesse meurtri est plus nécessaire que jamais. Au lieu de laisser la guerre nous réduire au silence, nous continuoons de nous mobiliser en soutien aux libanais.e.s et à la création libanaise. »
L’édition propose de découvrir pas moins de quarante films dont vingt-cinq courts-métrages et une dizaine d’avant-premières. La cinéaste et photographe Danielle Arbid est la présidente et marraine de cette édition. Elle est notamment connue pour ses films « Passion Simple », « Peur de rien », « Un homme perdu » ou encore « Dans les champs de bataille ».
Le programme est à retrouver ici.
Cette année, la programmation cinématographique est accompagnée d’une exposition consacrée à la photographie cinétique, intitulée « Au Fil du Temps », se tenant également au Cinéma Lincoln. Celle-ci questionne les frontières entre l’image fixe et l’image en mouvement, rendues de plus en plus poreuses ces dernières années, interrogeant ainsi celles séparant en apparence la photographie du cinéma. L’exposition s’organise en deux parties que sont « La Danse des éléments » qui explore les quatre éléments – le feu, le vent, la terre et l’eau – à travers l’objectif; puis le « Flou corporel » qui lui s’interesse à la dynamique des corps.
Les événements partenaires :
La sortie française du documentaire « Danser sur un volcan » de Cyril Aris qui se concentre sur le tournage du long-métrage « Costa Brava » réalisée par Mona Akl au lendemain de la double explosion du port de Beyrouth, en pleine crise économique et quelques mois seulement après la « thaoura » et la pandémie de coronavirus.
La pièce de théâtre « Parlons, il est temps », écrite et interprétée par Philippe Aractingi, qui revisite les souvenirs de ce dernier dans différentes langues artistiques. Acclamée au Liban, elle se tiendra au Théâtre de l’Essaïon du 17 septembre au 29 octobre.