L’exposition « AlUla, Wonder of Arabia » se tient à Pékin jusqu’au 22 mars. Elle présente plus de 230 objets archéologiques de la région saoudienne d’AlUla. L’exposition inclut 50 objets exposés pour la première fois, ainsi que des reliques culturelles récemment découvertes et des ossements d’animaux anciens provenant de mustatils (monuments en pierre) datant de l’ère préhistorique.
Les visiteurs peuvent découvrir des sculptures, de la poterie, des peintures rupestres, des inscriptions et des reliques en bronze, accompagnées d’une présentation multimédia immersive. L’exposition comprend également des œuvres du photographe renommé Yann Arthus-Bertrand, mettant en valeur le paysage impressionnant de la région saoudienne.
Organisée précédemment à l’Institut du monde arabe à Paris de octobre 2019 à mars 2020, cette version mise à jour est conçue par les archéologues Abdulrahman Alsuhaibani, directeur exécutif de l’archéologie, de la conservation et des collections de la Commission royale pour AlUla, et Laila Nehme, chercheuse principale au Centre national de la recherche scientifique français.
L’exposition, organisée chronologiquement, commence par explorer les cadres géographiques et environnementaux qui ont facilité les premiers établissements humains à AlUla, suivis d’une mise en page thématique autour des quatre principaux sites du patrimoine de la vallée d’AlUla : Dadan, Qurh, la vieille ville et le site du patrimoine mondial de l’Unesco, Hegra. La manifestation vise à rappeler les routes commerciales qui reliaient autrefois la péninsule arabique à la Chine. AlUla, située le long de l’ancienne route de l’encens et des routes de pèlerinage ultérieures vers La Mecque, a facilité le transport de la soie chinoise et de la céramique vers la péninsule, avec de l’encens arabe et d’autres biens précieux se dirigeant vers la Chine.