L’artiste irakien expose à la Meem Gallery de Dubaï jusqu’au 30 mai prochain. L’ensemble de cette exposition repose sur « La Piste des Larmes », soit le déplacement forcé de plusieurs tribus amérindiennes par le gouvernement américain entre 1831 et 1838. Nombreuses sont celles qui sont mortes de maladie ou de faim.
Cette « Piste des Larmes » est symboliquement représentée dans l’exposition par un fil qui parcourt le lieu. Le nom de l’exposition, quant à lui, rappelle qu’un rien peut avoir les pires conséquences et répercutions, à l’image de la piqûre du moustique qui peut être porteur de maladie.
L’artiste Mahmoud Obaidi compare le massacre vécu par les amérindiens à celui vécu par le peuple arabe. Ainsi, il décrit la première partie de l’exposition comme un exposé de « La Piste des Larmes ». La seconde partie par le drame de la Nakba, condamnant les Palestiniens. Enfin, la dernière partie de l’expositions se termine par le chaos laissé par les Américains en Irak.
Photo : « Parallel Universe 1 », 2022, Mahmoud Obaidi.