« Tales of the Purple House »

Synopsis du film d’animation : « Depuis leur « maison mauve » au Sud Liban, le cinéaste franco-irakien Abbas Fahdel et son épouse libanaise, la peintre Nour Ballouk, partent explorer un Liban aux multiples facettes, qui semble au bord de l’abîme. Guidés par leur regard, les deux époux essaient de saisir, chacun par les moyens de son art, les beautés et les infortunes de ce pays généreux qui peine à nourrir ses enfants. »

Après avoir reçu le prix œcuménique à Locarno et tourné dans de nombreux festivals, le film du cinéaste franco-irakien « Tales of the purple house » fut projeté le 14 mars à l’Institut du monde arabe à Paris.

Le premier chapitre de cette trilogie a été réalisé et tourné dans la maison mauve du réalisateur, dans le sud du pays, dans le village de Kfour, en plein confinement. Entre chronique du quotidien des Libanais, entre 2019 et 2022, et ode au temps qui s’école, ce film propose, tout en poésie et en peinture, de contempler la fragilité du monde qui nous entoure.

Fahdel braque ensuite son objectif sur Beyrouth. Il quitte le calme de son village, pour le chaos beyrouthin. Ce deuxième chapitre raconte l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, et enchaîne avec un aller-retour constant entre le tumulte beyrouthin et la douceur du Sud-Liban.

Dans le troisième chapitre, intitulé « Paille au vent », le réalisateur se concentre sur le personnage d’Hussein qui sauve les chiens errants avec ses propres moyens. Hussein est persuadé que le rapport entre l’homme et l’animal est crucial pour sa vi e d’après, celle qui l’attend après sa mort.