La folie des galeries libanaises

Elles semblent pousser de partout dans les quartiers beyrouthins de Gemmayzé et de Mar Mikhaël. Chaos de Charbel Lahoud ouvre il y a six mois ; Août, puis Août Bis de Zeid el-Amine ouverte depuis l’automen 2022 ; Art Scene de Rania Hammoud ; Escape de Sana jaber ; Takeover d’Ieva Saudargaité Douaihi ; …

« C’est très simple : au début de la crise financière, beaucoup de Libanais se sont lancés dans l’achat de toiles et de sculptures en chèques dans le but de sortir leur argent des banques. Une bonne partie d’entre eux se sont pris au jeu. Ils ont pris goût à l’art. Et bien que le marché soit revenu au dollar frais depuis 2021, ils achètent dorénavant des pièces pour lesquelles ils ont le coup de cœur. Ce nouvel engouement pour l’art a, par conséquent, encouragé l’éclosion de galeries » – Rania Hammoud pour L’Orient-le-Jour.

Les initiatives artistiques libanaises s’exportent aussi. Par exemple, aux Émirats arabes unis, de nouveaux galeristes libanais prennent leur place, à l’instar de Nour Moufarrej et Alexandra Hobeiche avec la galerie Artkom.

Photo : Rania Hammoud dans sa galerie, Art Scene, à Gemmayzé, Beyrouth. Copyrights L’Orient-le-Jour.