Dubaï : la peintre Sara Tantawy expose pour la première fois aux EAU.

L’exposition, à la galerie Fann A Porter, donne à voir une série de douze peintures réalistes de femmes qui dansent.

« J’ai commencé à faire des recherches sur ce sujet après avoir suivi un cours de danse pour faire face à mes propres traumatismes », explique l’artiste de 29 ans, diplômée en Beaux-Arts de l’université Helwan en Égypte en 2017. « J’ai trouvé que la danse avait été utilisée pendant plusieurs siècles comme thérapie, et je voulais tout particulièrement étudier ses racines dans la culture égyptienne. » – propos tirés de The National Abu Dhabi. 

La jeune artiste s’est notamment intéressée à la danse du ventre, souhaitant en connaître la signification, les mouvements, les formes et les couleurs.

Dans sa série « Dancer At Silver Center », Sara Tantawy peint trois toiles à l’huile, et a choisi des toiles circulaires pour représenter l’éternité. 

« J’ai choisi la toile en fonction du mouvement du corps. Le cercle signifie l’absence de début et de fin. Elle représente la Lune, le Soleil et la Terre et elle occupe tout l’espace. Ce mouvement circulaire du corps représente également le mouvement planétaire autour du soleil » – Sara Tantawy pour The National Abu Dhabi.

Dans la série « Heirloom », l’artiste a recours à une large toile carrée. Elle y mélange hiéroglyphes et symboles de pierres tombales égyptiennes en arrière-plan. L’idée est d’exprimer ici la passion et le désir. 

Sara Tantawy, qui vit au Caire, a déjà présenté son travail lors d’expositions collectives : la Biennale internationale d’art de Pékin en 2019, le Symposium international de peinture de Louxor en 2020, la Biennale internationale de peinture à l’huile de Dafen, la Biennale d’art asiatique du Bangladesh l’année dernière, … 

Le prochain corpus d’œuvres de Sara Tantawy s’éloignera de la danse mais continuera de mettre en lumière la culture égyptienne, et notamment la culture nubienne. 

Photo : copyrights Pawan Singh / The National Abu Dhabi.