Sharjah Biennial 15 : « Thinking Historically in the Present ».

Du 7 février au 11 juin à Sharjah, plus de cent quarante artistes de soixante-dix pays participeront à cette 15e édition de la Biennale de Sharjah, qui a été décalée par deux fois en raison de la pandémie de coronavirus.

Intitulée « Sharjah Biennial 15: Thinking Historically in the Present », l’exposition a été conçue par le conservateur, critique d’art et écrivain nigérian Okwui Enwezor, décédé en 2019, et la directrice de la Sharjah Art Foundation et conservatrice de la biennale Sheikha Hoor Al Qasimi.

La Biennale se déroulera sur seize sites, dont des sites originaux qui permettront de développer l’économie, tels qu’un marché aux légumes, une centrale électrique ou encore une ancienne pépinière.

Avec des lieux allant des sites historiques aux monuments modernes, des centres d’art régionaux et des espaces contemporains, le programme est conçu pour tracer un fil conducteur à travers plusieurs poches de l’histoire de Sharjah et de ses paysages communaux et géographiques. Performances, concerts et ateliers sont encadrés par des observations intimes de la vie quotidienne et des traditions vernaculaires.

Le programme comprendra également des performances et des présentations théâtrales en février de Gabriela Golder, Hassan Hajjaj (Maroc), Rachid Hedli (Algérie), Tania El Khoury (Liban), … En mars et avril, les musiciens Youssou N’Dour (Sénégal) et Abdullah Ibrahim (Afrique du Sud) se produiront également.

Sheikha Hoor a également collaboré avec des artistes sur plus de soixante-dix nouvelles œuvres, qui relient le passé et le présent, ainsi qu’un ensemble diversifié d’histoires postcoloniales.

Il s’agit notamment de nouvelles commandes majeures de John Akomfrah, Maria Magdalena Campos-Pons, Doris Salcedo, Berni Searle et Barbara Walker – qui reflètent les séquelles persistantes du colonialisme. D’autres nouvelles œuvres incluent un long métrage de Coco Fusco, une installation de Bouchra Khalili (Maroc), une œuvre multimédia d’Almagul Menlibayeva et une installation sonore de Hajra Waheed (Arabie Saoudite, qui ré-imaginent les conflits politiques précipités par le processus moderne d’édification de la nation.

Site : http://sharjahart.org

Photo : « Alo Wala », série « My Rockstars », 2015, Hassan Hajjaj.