L’ensemble de ces manuscrits était conservé par le Centre du Roi Fayçal pour la recherche et les études islamiques et datent d’avant les années 1400. Décorés par des calligraphes et ornés d’illustrations, ces textes arabes et islamiques seraient parmi les plus rares au monde, et ont été soigneusement sélectionnés dans la collection du Centre du Roi Fayçal qui dispose d’une vaste bibliothèques, comptant plus de 28 500 manuscrits et 120 000 pièces photographiées.
Le parcours de l’exposition est divisé en six parties :
- L’histoire de la transmission de la science à travers les civilisations, avec notamment un manuscrit qui appartenait au roi Fayçal, les fables de « Kalila wa Dimna ».
- La deuxième section présente trois manuscrits vieux de plus de mille ans, qui illustrent la calligraphie arabe à travers le temps, dont «Al-Bayan wa Al-Tabyin», qui se traduit par « Élégance de l’expression et clarté de l’exposition », par Al-Jahiz.
- La troisième partie se concentre sur trois œuvres revenant sur les contributions des femmes dans la société.
- La quatrième section, intitulée « De la main de l’auteur », expose neuf œuvres de copistes. L’un des manuscrits les plus uniques de la quatrième section est le « Kitab al-Ibar wa Diwan al-Mubtada wa al-Khabar », d’Ibn Khaldoun.
- La cinquième partie est dédiée aux manuscrits rares, donnant à voir huit manuscrits uniques au monde, dont « Nouvelles des femmes » de Usamah ibn Munqidh, un poète arabe qui vécut sous le règne de Salahuddin Al-Ayyubi, le sultan d’Égypte.
- La sixième et dernière section, intitulée «Le monde de Gutenberg», est composée de dix livres imprimés par la première presse à imprimer moderne d’Allemagne au milieu du 15e siècle. Selon Al-Fawaz, directrice des musées au Centre du roi Fayçal, la plus célèbre des premières impressions est le Coran de Hambourg, le deuxième plus ancien exemplaire imprimé du livre saint après celui de Venise.
Photo : copyrights Huda Bashatah / Arab News.