L’huile d’argan : une production en difficulté ?

« C’est un travail dur qui demande de l’expérience et beaucoup de patience », explique Samira Chari, 42 ans, qui travaille dans la coopérative de Marjana, à quelques kilomètres d’Essaouira et qui produit annuellement jusqu’à 1 000 litres d’huile d’argan. Cette activité constitue, avec le tourisme, la principale source de revenus pour les habitants d’Essaouira. Ce savoir-faire a aussi été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2014.

Cependant, cette activité souffre du manque d’intérêt de la jeunesse marocaine, qui préfère commercialiser l’huile plutôt que de la fabriquer.

Pourtant, cet « or liquide » aux bienfaits – hydratants et anti-âge – prouvés par de nombreuses études enregistre une demande croissante. Selon des statistiques officielles, le royaume a produit plus de 5 600 tonnes d’huile d’argan en 2020, dont 2 350 ont été exportées. Le chiffre d’affaires de la filière a triplé entre 2012 et 2019 pour atteindre environ 108 millions d’euros, selon le ministère de l’Agriculture marocain.

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Photo : copyrights Fadel Senna / Agence France Presse.