1-54 revient à Somerset House

Depuis sa création, 1-54 s’est imposé comme une voix de premier plan dans le débat mondial sur l’art africain contemporain et a été à l’avant-garde du marché de l’art africain avec des éditions annuelles sur trois continents.

Cette année, l’édition londonienne accueillera plus de 60 exposants internationaux, représentant 23 pays, avec 21 nouvelles galeries qui feront leurs débuts à l’édition 1-54 de Londres. Parmi les nouveaux venus à la foire, citons la galerie d’art contemporain ADA (Accra, Ghana), la galerie Amasaka (Masaka, Ouganda), la galerie Art Pantheon (Lagos, Nigéria), la galerie Cynthia Corbett (Londres), la Galerie REVEL (Bordeaux, France), la Galerie Voss (Düsseldorf, Allemagne), House of Beau (Rabat, Maroc), Le LAB (Le Caire, Égypte), Pearl Lam Galleries (Hong Kong, Chine), la galerie Post (Addis-Abeba, Éthiopie), la galerie Melrose (Johannesburg, Afrique du Sud), entre autres.

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La Biennale de Sharjah
Natasha Ginwala, Amal Khalaf et Zeynep Öz, co-commissaires de la prochaine Biennale de Sharjah, développent leur réflexion curatoriale en mettant l’accent sur les géographies océaniques reliant le Golfe aux côtes d’Afrique et d’Asie du Sud ; les continuités culturelles, les écologies sonores migratoires, la conservation de la mémoire diasporique, ainsi que les infrastructures entourant les plans d’eau. Cette session met en avant l’artiste participant à la Biennale Cassi Namoda, dont l’œuvre visionnaire aborde les récits lusoafricains, la cartographie itinérante des mythologies, les histoires matrilinéaires et la vie équatoriale au lendemain du colonialisme.

Les oeuvres de :

  • Fathi Hassan. L’artiste est né au Caire en 1957 de parents égyptiens et nubiens. Il explore principalement les thèmes de la migration, de la perte d’identité et de la mémoire culturelle, en se concentrant sur les langues anciennes effacées par la colonisation. Son travail met en lumière les histoires invisibles des peuples opprimés et explore l’héritage culturel de la Nubie. En 1988, il devient l’un des premiers artistes arabes à participer à la Biennale de Venise.
  • Abderrahim Trifis. Né en 1974 à Sidi Mokhtar, au Maroc, il est un artiste autodidacte affilié à l’école d’Essaouira. Issu de la famille Oulad Bou Sbaâ, connue pour ses tapis inspirés de motifs nomades sahariens, il puise dans son héritage nomade pour créer des œuvres oniriques, mêlant abstraction et figuration. Son art, marqué par une expressivité vibrante, explore la relation entre la nature et les contes populaires.
  • Khaled Hafez, né en 1963 au Caire, est un artiste visuel et cinéaste égyptien. Après une carrière médicale, il s’oriente vers les arts, obtenant un MFA en arts numériques à New York et en Autriche. Hafez explore des thèmes sociopolitiques, centrés sur l’Égypte, à travers divers médiums comme la peinture, la vidéo et la sculpture en bronze.
  • Nabil El Makhloufi, né à Fès en 1973, est un artiste contemporain marocain vivant à Leipzig, en Allemagne. Sa démarche artistique aborde des thèmes universels tels que la migration, l’identité culturelle et les aspirations humaines, qu’il traduit par des compositions poétiques aux couleurs vives et à la texture légère. Ses œuvres, exposées à l’échelle internationale, notamment à Dakar, Casablanca et Paris, explorent des moments de contemplation intime tout en abordant des questions sociétales actuelles.
  • Alia Ali, artiste multimédia yéméno-bosniaque-américaine, vit et travaille entre Marrakech, la Nouvelle-Orléans et Jaipur. Diplômée du Wellesley College et du California Institute of the Arts, son œuvre interroge les dualités linguistiques, l’identité, le futurisme et la citoyenneté. Elle utilise divers médiums, dont la photographie et l’installation, pour aborder des thèmes comme la colonisation et le racisme.
  • Houda Terjuman, artiste multidisciplinaire vivant entre Tanger et Barcelone, explore les thèmes de l’identité, du déracinement et de la recherche de stabilité. S’inspirant de ses origines multiculturelles, elle utilise des motifs récurrents comme l’arbre, symbolisant le foyer et l’errance, souvent associés à des éléments de mobilier flottant.
  • Khaled Zaki, sculpteur égyptien, vit et travaille à Suez. Formé à la restauration à l’Université du Caire et à la sculpture en Italie, il fusionne les influences de l’art égyptien antique, de la Renaissance italienne et du modernisme égyptien dans ses œuvres. Exposant depuis 2002, il a représenté l’Égypte à la Biennale de Venise en 2013 et participé à d’autres événements internationaux, comme le Dak’Art en 2022.